Viola Ardone
Auteur
Activité et points forts
Thèmes principaux
Classement dans les bibliothèques
Quelques chiffres
Note moyenne : 8.02/10Nombre d'évaluations : 43
0 Citations 25 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Un magnifique roman sur un thème malheureusement toujours d'actualité (surtout avec les "retours en arrière" quant à la place des femmes dans de trop nombreux états. Une très belle écriture pour ce livre qui nous tient en haleine du début à la fin ! C'est triste et poétique en même temps, sans sensiblerie inutile mais des chapitres assez courts qui vont droit au but ! A lire absolument!
Afficher en entierHistoire des enfants d'Italie du Sud envoyés dans le Nord plus riche.
Joli, dur mais poétique.
Amour filiale compliqué
Afficher en entierPar où commencer....?
L'écriture est d'une simplicité déroutante, désarmante, mais elle colle parfaitement au lieu, à l'époque, au niveau social des personnages. Ce qui permet d'autant plus de se projeter dans l'histoire.
Un récit teinté de traditions familiales, de conventions et de misogynie toute sicilienne.
L'autrice raconte les choses, c'est tellement réel, tellement vrai. La mère de Oliva, tellement crédible, au point que j'ai presque pu voir ou entendre, à certains moments, ma nonna.
Un livre où l'on retrouve le manque de solidarité des mères envers leurs filles, alors qu'elles même ont vécu la même chose et s'en plaignaient. Une société où il n'y en a que pour les garçons.
Afficher en entierJe classe ce livre en or à la limite du diamant.
J'ai adoré les trois premières parties, qui m'a permis d'en apprendre beaucoup sur la condition des femmes dans les années 50-60, mais la quatrième m'a déçue.
Afficher en entierCe titre, je ne l'aurai jamais lu si je n'avais pas été inscrite à la bibliothèque du village où je travaille et par ce biais à la bibliothèque numérique départementale de Dordogne. "Le choix" a été le test pour valider mon inscription et voir comment ce site fonctionnait. Je poserai le lien de la bibliothèque numérique en fin d'article.
Ce roman sera mon coup de cœur en littérature blanche du mois (de juin). Féministe et engagée, l'écriture de l’auteure nous happe dès les premières pages. Ma surprise a été grandiose en découvrant ce titre (sans en avoir lu le résumé auparavant).
On part à la rencontre d'Oliva Denaro, nous sommes en Sicile dans un petit village : Martorana. 1960, Oliva rêve de liberté, à 15 ans toutes jeunes filles devraient pouvoir aimer la vie, courir, sourire, lire, étudier, rire dans la rue avec des amies… Malheureusement ce n'est pas le quotidien de cette jeune fille! Ici il n'y a que les conventions et les lois ancestrales qui sont de mises. À vous de découvrir la suite de l'histoire.
Une histoire bouleversante, réaliste, pleine de rebondissements souvent terribles, un récit touchant, émouvant qui resterait longtemps en moi.
« Une fille, c'est comme une carafe : qui la casse la ramasse, dit toujours ma mère. »
Du courage il en faut pour sortir du lot, s'émanciper sans que tout un village vous montre du doigt. Oliva réussira-t-elle à faire son Choix… et à quel prix!
Afficher en entier« Naître fille est une malchance. »
Et notamment dans l'Italie des années 1960... Oliva Denaro a tôt fait de le comprendre car, pour laver son honneur et sa réputation, il lui faut épouser son violeur. Comme le dit sa mère : « Une fille, c'est comme une carafe : qui la casse la ramasse ». La loi et la justice vont également dans ce sens : si le violeur s'unit par le mariage avec sa victime, sa faute est réparée. Mais si la victime se donne le droit de choisir de ne pas l'épouser, lui ne sera pas inquiété pour autant (bah oui, lui est prêt à l'épouser, c'est elle qui ne veut pas, à elle d'assumer la faute) et elle sera condamnée à finir vieille fille dévergondée...
Autant dire qu'on marche sur la tête, surtout quand on sait que cette loi n'a été abrogée que dans les années 1980...
Viola Ardone, avec ce second roman, tape fort, de sa plume pourtant si envoûtante et doucereuse. Après "Le train des enfants", je découvre une autre facette de l'histoire italienne que je ne connaissais pas. Elle nous parle ici de la place des femmes italiennes d'il y a à peine plus d'un demi-siècle, de leur condition et de leur considération (inexistante). De la femme qui n'existe pas au singulier : car avant d'appartenir à son mari, elle appartient d'abord à son père. Et elle nous en parle à travers l'histoire d'Oliva.
Et en plus d'une histoire marquante (et aberrante), Viola Ardone a su dépeindre l'Italie des années 1960 de manière envoûtante. On plonge tête la première dans cette époque, dans ce petit village de Sicile, avec ses traditions et ses modes de vie, ses nombreuses règles qui régissent la vie des filles, ses lois et principes ancestraux, avec ses rumeurs et ses "langues-coupantes". On y est totalement imprégnés, j'ai d'ailleurs tout vu en noir et blanc.
Côté personnages, c'est tout bon également. La narration étant à la première personne, nous sommes directement projetés dans la tête d'Oliva et vivons tous les événements à travers elle. C'est elle qui nous présente les divers personnages qui alimentent son histoire : sa mère très à cheval sur les traditions, l'honneur et la réputation de la famille ; son père qui peine à s'exprimer, un peu effacé, amoureux de son jardin ; son frère jumeau qui a le droit de grandir moins vite qu'elle grâce à sa condition de garçon ; son ami d'enfance qu'elle n'a plus le droit de fréquenter depuis qu'elle est devenue femme ; le fils du pâtissier qui la courtise de façon indécente ; et quelques autres figurants encore qui viennent mettre leur grain de sel, colporter des rumeurs, juger à l'occasion (et les occasions sont nombreuses), ou encore aider et soutenir, et dont le rôle n'est pas si anodin.
Des personnages charismatiques, bien fouillés, qu'on aime à suivre et voir évoluer, changer, s'émanciper. Des personnages qui nous touchent et d'autres qu'on aime à détester.
Dans la toute dernière partie, Oliva partage la narration avec son père. On assiste donc à une forme de dialogues intérieurs entre le père et la fille que j'ai trouvés très touchants. La relation qu'Oliva entretient avec son père est d'ailleurs attendrissante tout au long de la lecture parce que sincère, tout comme celle avec sa mère également (bien qu'elle évolue de manière fort différente).
Je ressors de ma lecture totalement conquise : des personnages pittoresques, un cadre historique bien dépeint et immersif, juste ce qu'il faut d'émotions, une jolie plume tout à la fois douce et piquante.
Un roman captivant et saisissant.
Afficher en entierDans les années 1960 en Sicile, Olivia, jeune ado de 15 ans, vit avec sa famille. Encore heureuse et insouciante, elle rêve de devenir institutrice et de liberté. Elle est élevée de manière très stricte par une mère distante et dure qui lui assène sans cesse, comme des mantras, les bonnes manières à suivre. Des traditions obsolètes qui se répètent de génération en génération. Son père, un homme taiseux et effacé, veille sur elle. Olivia a des idées bien tranchées mais se plie docilement aux règles : ne pas faire ci, ne pas faire ça, sortir toujours accompagnée, baisser la tête, ne pas sourire. Être une fille n'est pas facile, elle aurait parfois préféré être un garçon.
"La femme au singulier n'existe pas."
Dans cette société patriarcale, régit par des lois ancestrales et archaïques, les femmes doivent se soumettre aux hommes. Ils ont tous les droits, y compris celui du crime d'honneur que le mariage réparateur va ensuite effacer. J'ai été choquée de constater qu'une loi aussi répugnante et inhumaine soit encore inscrite dans le code pénal italien jusqu'en 1981.
"Une fille c'est comme une carafe : qui la casse la ramasse."
Mais Viola tient à sa liberté. Elle a le droit de choisir et aidée par sa famille, son père qui l'a toujours soutenue et sa mère qui finit par se ranger à ses côtés, elle trouvera le courage de faire ce choix qui changera leurs vies à tous à jamais.
"Un non isolé peut changer une vie, un grand nombre de non rassemblés peut changer le monde."
J'ai découvert ce roman dans sa version audio et comme toujours ça a été un vrai bonheur. L'interprétation des narrateurs est superbe et plein d'émotions.
Un très beau roman engagé, tout en sensibilité, percutant et terriblement émouvant. L'auteure nous brosse de beaux portraits de femmes, fortes et courageuses. J'ai adoré les voir évoluer, particulièrement la mère qui ose enfin montrer son amour à sa fille. Et bien sûr Olivia qui incarne le courage et la volonté. La relation père-fille est également mise en avant de bien belle façon, tout en pudeur et délicatesse.
Un livre avec des thématiques fortes, qu'il est important de répéter encore et toujours : le droit des femmes, la violence faites aux femmes, les traditions dépassées et le choix. Le choix de dire NON !
Un vibrant hommage à Franca Viola et à toutes les femmes qui ont osé faire ce choix, ainsi qu'à toutes celles à qui, encore aujourd'hui, l'on refuse ce droit.
J'ai adoré ce roman et je vous le recommande vivement.
https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches
Afficher en entier« Une fille, c’est comme une carafe. Qui la casse, la ramasse »
C’est avec avec cette phrase que Viola Ardone donne le ton de son dernier roman, « Le Choix ». Dans le petit village de Sicile où l’autrice a situé son histoire, la femme ne vaut en effet que par un honneur qu’il est bien difficile de maintenir intact. Regarder un homme, marcher trop droite, rentrer seule, accepter un cadeau, fuir les coups de son bourreau… Les occasions d’être mise au ban de la société ne manquent pas pour les femmes de Martorano. Oliva, qui fête ses 15 ans dans les années 60, l’apprendra très vite à ses dépens.
« Le Choix » est un récit puissant sur la condition des femmes italiennes au siècle passé. Il se lit la boule au ventre, avec un sentiment d’impuissance et de déjà-vu. Parce que ce n’est pas Kaboul ou Gilead… Non, ca se passe tout près de chez nous, dans un pays où la loi sur le mariage réparateur a seulement été aboli en 1981.
Afficher en entierGenre : Littérature Italienne
Avis : INTENSE
Quelle immersion dans la Sicile des années 60 avec ce roman…
Découvrir Viola Ardone avec ce roman typiquement classique et profondément revendicatif a été un pur bonheur. S’immerger dans la mentalité des villages, la lourdeur des conventions et les injustices faites aux femmes a été salutaire pour comprendre une nouvelle fois que toute bataille se gagne seulement si un jour on dit NON.
Oliva Denaro vit à Martorana, en Sicile, dans un village de l’Italie du Sud où les femmes n’ont que le droit de se marier et de faire des enfants. Toute jeune, elle comprend qu’elle ne veut pas être une poule dans un poulailler et que grâce à ses résultats scolaires, elle peut espérer autre chose. Mais un homme la veut pour lui et il est riche. Quand il faut se soumettre à la loi ancestrale du village, à ses risques et périls, elle se rebelle. Mais sait-elle réellement ce qu’elle risque ?
Entre les règles ressassées par la mère et le « je ne préfère pas » du père, Oliva essaie de se construire un futur différent de celui de sa sœur, mariée et enfermée. Sa progression, ses efforts sont finement décrits en même temps que nous est donné un décryptage de la vie quotidienne gardant toutes les filles sous contrôle, dans une vie sociale s’organisant autour de la religion.
Avec quatre chapitres dont trois essentiellement organisés autour des ressentis d’Oliva durant ses quinze premières années et le dernier en duo imaginaire père fille vingt ans après, ce roman raconte l’amertume d’une mère, le courage d’un père et la volonté d’une fille. Tous les personnages sont profondément humains dans leur violence ou dans leur asservissement. Voir de l’intérieur la transformation de la Sicile envers les femmes, qui passe par des procès et des femmes dans la vie politique, est particulièrement intéressant.
Ces thèmes de la condition féminine des années 1950, des mauvaises langues dans les villages sont exploités mais ici, la vie du personnage principal découverte pas à pas en renforce l’intérêt.
Il y avait une passion retenue dans la voix de la narratrice, cela donnait une gravité supplémentaire à cette écoute qui a vraiment comblé ma curiosité de lectrice.
Je remercie #NetGalleyFrance et Audiolib pour #LeChoix
Afficher en entierLecture en VO.
"- Ameri', parfois ceux qui te laissent partir t'aiment plus que ceux qui te retiennent."
Je ne connaissais pas du tout ce pan de l'histoire italienne de l'après-guerre. Viola Ardone base ses romans sur des faits réels et elle le fait de bien belle façon, il faut le reconnaître. Elle donne la parole à Amerigo, 7 ans, qui nous raconte sa vie avec ses mots d'enfants. Avec tendresse et beaucoup d'humour, il nous parle de son quotidien, aller récolter des chiffons, faire les 400 coups avec Tommasino et son amour pour sa maman Antonietta.
Et puis le départ dans ce train, la séparation et sa nouvelle vie là-bas. Un voyage qui le changera à jamais, il sera toujours partagé.
Ameri', sa passion pour les chaussures, la pizza frite, la sauce genovese, la mortadelle et le violon. Sa candeur, sa spontanéité, son innocence. Un petit garçon curieux, un brin malicieux parfois, mais toujours adorable.
Cette histoire raconte la misère, la générosité, la so-li-da-ri-té, mais surtout l'amour. L'amour que l'on donne sans compter et celui que l'on tait, que l'on ne sait pas dire. Elle nous parle de la famille, des rêves, de douleur, de déchirement, de honte, de culpabilité.
Que ce soit, les joies ou les peines, les espoirs et les regrets, les non-dits, tout est dit avec beaucoup de pudeur, de sensibilité et avec une certaine fraîcheur.
J'ai beaucoup aimé les patronymes que l'auteure a choisis pour les familles, Speranza et Benvenuti.
Coup de coeur pour cette histoire pleine de tendresse, triste, mais tellement belle ! Coup de coeur pour Ameri', ce petit garçon lumineux et terriblement attachant. Et coup de coeur pour ce roman, touchant, bouleversant et riche en amour et émotions. Je vous le recommande chaudement.
Amerigo, Ameri'! Mi mancherai!
https://www.facebook.com/lecturesnoirespournuitsblanches
Afficher en entierDédicaces de Viola Ardone
et autres évènements
Aucun évènement prévu