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"Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons !"
Afficher en entierCette tête de l'homme du peuple, cultivez-la, défrichez-la, fécondez-la, éclairez-la, moralisez-la, utilisez-la; vous n'aurez pas besoin de la couper.
Afficher en entierMessieurs, il se coupe trop de têtes par an en France. Puisque vous êtes en train de faire des économies, faites-en là-dessus.
Afficher en entier"L'entêtement sans l'intelligence, c'est la sottise soudée au bout de la bêtise et lui servant de rallonge."
Afficher en entierExaminez cette balance : toutes les jouissances dans le plateau du riche, toutes les misères dans le plateau du pauvre. Les deux parts ne sont-elles pas inégales ? La balance ne doit-elle pas nécessairement pencher, et l’état avec elle ?
Afficher en entierL'œil de l'homme est une fenêtre par laquelle on voit les pensées qui vont qui viennent dans sa tête.
Afficher en entierAu moment d’envoyer les jurés dans leur chambre, le président demanda à l’accusé s’il avait quelque chose à dire sur la position des questions.
– Peu de chose, dit Claude. Voici, pourtant. Je suis un voleur et un assassin ; j’ai volé et tué. Mais pourquoi ai-je volé ? pourquoi ai-je tué ? Posez ces deux questions à côté des autres, messieurs les jurés.
Afficher en entierMais le sort le met dans une société si mal faite qu'il finit par voler : la société le met dans une prison si mal faite qu'il finit par tuer.
Qui est réellement le coupable ? Est-ce lui ? Est-ce nous ?
Afficher en entierMessieurs des centres, messieurs des extrémités, le gros du peuple souffre ! Que vous l'appeliez république ou que vous l'appeliez monarchie, le peuple souffre. Ceci est un fait. Le peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe. Ayez pitié du peuple, à qui le bagne prend ses fils, et le lupanar ses filles. Vous avez trop de forçats, vous avez trop de prostituées. Que prouvent ces deux ulcères ! Que le corps social a un vice dans le sang. Vous voilà réunis en consultation au chevet du malade ; occupez-vous de la maladie
Afficher en entierLe peuple a faim, le peuple a froid. La misère le pousse au crime ou au vice, selon le sexe. Ayez pitié du peuple, à qui le bagne prend ses fils, et le lupanar ses filles. Vous avez trop de forçats, vous avez trop de prostituées. Que prouvent ces deux ulcères! Que le corps social a un vice dans le sang.
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