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Liste des extraits

- What are your intentions toward Dina ? Arland asked on the screen.

- My intentions are my business, Sean said.

- Mhm, Arland said. "I have spent my spare time studying literature popular with young women of this planet. One should always study the battlefield."

Sean glanced at him. "And?"

- I suggest you give up now. According to my research, in a vampire-werewolf love triangle, the vampire always gets the girl.

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- Agent Marais, puis-je vous parler une minute ?

Je me rendis dans le hall avant qu’il puisse refuser. Il me suivit.

- Depuis que j’ai emménagé ici, vous vous êtes présenté à ma porte à huit reprises. Je respecte les lois, paie mes impôts, et n’ai même pas reçu un seul P.-V. depuis que je conduis. Pourtant, si quoi que ce soit se passe dans le voisinage, je vous vois débarquer chez moi. Je parie que si une météorite tombait quelque part dans le lotissement, vous seriez là à me demander si je ne l’ai pas personnellement lancée à l’aide de mon canon apocalyptique.

- Madame, vous devriez vous calmer.

- Je suis parfaitement calme. Je n’ai pas élevé la voix. Vous pouvez venir ici et me poser toutes les questions que vous voulez, mais je ne vous autoriserai pas à harceler mes pensionnaires. Vous interférez avec ma capacité à gérer mon établissement.

- Non, je me contente de vous interroger.

- Et avec tout le respect que je vous dois, je ne suis pas légalement obligée de vous répondre. Pourquoi ne m’aimez-vous pas, agent Marais ? C’est parce que je ne suis pas d’ici ?

- L’endroit d’où vous venez n’a aucune importance. Vous êtes ici maintenant, et c’est mon devoir de protéger tout le monde, vous y compris. Je fais mon travail et n’apprécie pas les drames. Il y a quelque chose qui cloche avec cette propriété. Des événements étranges se produisent toujours aux alentours. Je ne sais pas ce qui se passe, mais je vais le découvrir. Vous pourriez me faciliter la tâche en me disant la vérité.

- D’accord. Gertrude Hunt est un bed and breakfast magique et les deux types dans ma cuisine sont des extraterrestres venus de l’espace.

- Biiien. Pas besoin de me raccompagner.

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« -Tu as l’air très content de toi.

-Évidemment. Je t’ai prise par surprise, t’ai piqué ton jouet, et t’ai piégée contre cet arbre. Je pense que tu devrais commencer par me présenter des excuses.

-Moi? À toi? Et pourquoi donc?

-Pour avoir tenté de me tuer en me projetant contre un chêne. Et nous devrions aussi discuter de ton chien. »

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« -Tu n’es pas le premier loup-garou que je croise, dis-je.

-Ce qui signifie?

-Que ton numéro de gros dur terrifiant ne me trompe pas. Tu es conçu pour savoir rester calme sous un feu nourri. Tu n’as d’ailleurs pas perdu ton sang-froid une seule fois, même lorsque je t’ai envoyé valser contre le chêne. Ce qui était accidentel. Je ne ferais jamais subir un tel outrage à l’un de mes arbres de manière intentionnelle. »

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“Ils échangèrent un regard, puis se tournèrent vers moi.

Je haussai les épaules.

— Je ne suis pas une super-prédatrice, juste une belle du Sud qui reste à la maison, prépare des cookies, et sert éventuellement du thé glacé aux puissants chasseurs qui s’aventurent jusqu’ici.

Arland cligna des yeux.

— Tu as merdé, tu répares, commenta Sean.

Le vampire se pencha en avant, toute son attention rivée sur moi. Son regard se fit bouillant, et un sourire charmeur, plein d’autodérision, lui illumina les traits.

Ouah !

— Mes mots manquaient de tact, ma dame. Je ne suis qu’un homme, après tout, et un soldat peu au fait des règles de la bonne société. J’ai consacré ma vie au service de ma Maison. Mon métier est celui du sang et du massacre, et je n’ai pas encore eu la chance d’être dégrossi par la douceur d’une femme.

Sean toussota dans son poing, le son ressemblant étrangement à quelque chose comme « conneries ».

— J’implore humblement votre pardon. Je ne le mérite ni ne l’attends, et ne fais donc appel qu’à votre compassion. Si j’ai la chance de l’obtenir, je promets de ne jamais répéter ma transgression.

Malheureusement pour lui, j’avais déjà croisé quelques-uns de ses congénères.

— Un jour, un vampire d’une autre Maison m’a sorti un discours très similaire. Il s’est même agenouillé en le disant.

— Et vous lui avez pardonné ? s’enquit Arland en m’adressant un autre sourire.

Bon sang, ça devrait vraiment être interdit !

— Pendant que j’étais occupée à y réfléchir, il m’a sauté dessus et a tenté de me briser le cou avec ses dents, alors non.”

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“— Sean…

— Oui ?

Il s’inclina encore plus près et me dévisagea avec ce qui ressemblait à de la fascination. Voyez-vous ça. J’avais attiré l’attention du loup-garou. Le bol ! J’envoyai une impulsion magique vers le balai. L’extrémité du manche fondit pour former une bulle de métal gris striée de veines bleu vif. Il me fallait juste retenir son attention loin de mes petites manigances.

Je soutins son regard.

— Je n’ai jamais envisagé de te tuer.

— Aha.

— Mais maintenant, j’avoue que je suis tentée.

Il sourit.”

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« Sean m’étudia de ses iris ambrés et limpides.

— Donc ce n’est pas le balai.

— Non.

C’est moi.

Il plissa les yeux.

— Mais tu n’as utilisé aucun de tes super-pouvoirs pour ramasser ce corps sur le trottoir. Quoi que ce soit, c’est limité à la maison.

Sean Evans était peut-être instable, mais il n’était pas stupide. »

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An old line from an Italian martial-arts manual popped into my head: the longer the spear, the less deceiving it is. Seven feet would do.

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Arland nodded. "Dina..."

"Yes?"

"This entire affair has many components in it. Pride, revenge, betrayal... All very important." He turned and looked at me with his dark blue eyes. "I'm honor and duty bound to resolve this. The future of my House depends on it. I don't know what Sean's motivations are beyond territoriality, and I don't know if I can rely on him. But no matter what my commitments are, I will promise you this: your safety is my first priority. I wish you had chosen to remain behind."

"Because I'm a woman?" I asked quietly.

"Because you will be the only person in the fight who hasn't been trained as a killer. I have seen my mother and my grandmother on the battlefield. Any vampire with half a mind knows better than to stand between a woman and her chosen target. When a man takes up arms, he does so for many reasons. Sometimes to punish, sometimes to intimidate or frighten. But when a woman picks up a weapon, she means to kill. So please do not take this as an insult."

He leaned toward me. Suddenly the space between us shrank.

"I will do everything in my power to ensure your survival, and should the need arise, I will put myself between danger and you." His voice was quiet and intimate. "Do not hesitate to use me as your shield."

His voice sent tiny shivers through me.

Wow. He was something else.

Arland smiled again, showing me his fangs. Vampires smiled for many reasons, but when a vampire male smiled at you from this distance with that kind of look in his eyes, it was done for one purpose only: to impress. Look at my big teeth. I'm an apex predator. My genetic material is awesome.

I had to say something. "I'll keep that in mind. Now if you excuse me, I have some preparations to make."

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Sean Evans était en train d'uriner sur l'un de mes pommiers à environ vingt mètres de l'endroit où je me trouvais.

Il se fichait de moi.

-Arrêter ca, sifflai-je dans un chuchotement théâtrale.

Il m'ignora. Il me présentais son dos et portait toujours les mêmes jean et T-shirt gris que ce matin.

-Sean Evans ! Je vous vois. Ne marquez pas votre territoire sur mon arbre !

- Ne vous inquiétez pas, répondit-il sans se retourner. Ça ne va pas abîmer les fruits.

Le culot !

- Comment pouvez-vous le savoir ? Vous n'avez probablement jamais fait pousser de pommiers de votre vie.

- Vous vouliez que je m'en occupe. C'est ce que je fais.

C'était une blague ?!

- Qu'est-ce qui vous fait croire que pisser partout aura un quelconque effet ? Le tueur a ignorer vos flaques jusqu'ici.

- C'est ainsi que l'on procède. Il y a une certaine étique pour ces choses. Il m'a défié, et maintenant, je le brave à mon tour.

-Pas dans mon verger, non. Fichez le camp !

Beast aboya pour me montrer son soutien.

-C'est quoi ça ? demanda-t-il.

- Un chien.

Sean remonta sa braguette, fit demi-tour et s'élança vers le chêne le plus proche. La suite fut incroyable: arrivé à deux mètres de l'arbre, il bondit, toucha à peine l'écorce à l'embranchement où deux grosses branches jaillissaient du tronc, et repartit comme en apesanteur pour atterrir sur celle qui s'étirait vers le balcon. il la longea jusqu'à l'endroit où elle s'amincissait et s'accroupit. Tout cela avait pris moins de deux secondes.

Ses iris brillait d'un ambre doré. Ses traits étaient devenus acérés et s'étaient chargés d'une expression dangereuse, prédatrice et légèrement féroce. Un frisson me parcouru la colonne vertébrale. Il n'était définitivement pas refoulé. Pas même un peu.

Gérer un loup-garou était toujours problématique. Toujours. Si je l'avais croisé dans la rue, j'aurais émis des bruits apaisants tout en réfléchissant aux diverses stratégies qui me permettraient de me carapater. Mais nous étions sur mon territoire.

-Nan, ça ce n'est pas un chien, contra-t-il.

Beast laissa échapper un grognement estomaquée qu'il ait osé l'insulter.

- Elle pèse quoi, deux kilos toute mouillée ? Après je veux bien admettre que quelque part dans un passé très lointain, l'un de ses ancêtres a effectivement été un chien. Mais là, il ne reste plus qu'un gros chinchilla.

-D'abord, vous injuriez ma maison, et maintenant, vous vilipendez mon shih tzu ?

Je m'appuyai sur mon balai. Sean désigna les petites houppettes sur le crâne de Beast.

-Franchement…elle porte même des couettes.

- Sa frange lui tombe dans les yeux. Elle a besoin d'un toilettage.

-Aha. (Sean inclina la tête sur le côté dans une posture farouche.) Vous suggérez de prendre au sérieux un toutpu avec des couettes ?

- Je ne fais rien de tel. Je vous demande simplement de déguerpir de ma propriété.

Il m'offrit un rictus dérangé, qui dévoila ses dents Il semblait... affamé.

-Ou quoi ? Vous allez me frapper avec votre balai ?

Quelque chose comme ça.

-Oui.

-J'ai tellement peur que j'en tremble dans mes chaussettes.

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