Hunger Games : La Ballade du serpent et de l'oiseau chanteur

J'ai beaucoup apprécié ce livre, juste la fin qui me laisse un peu sceptique mais vraiment un belle lecture.

J'ai lu ce prequel à Hunger games depuis un moment, j'avoue que je n'étais pas convaincue au début, mais cette lecture m'a marquée. Peut être tout simplement parce qu'on y voit la jeunesse du "grand méchant" de Hunger games, Coriolanus Snow. Et pari réussi, l'auteure arrive à lui donner un côté sympathique, on comprend mieux ses agissements tout en continuant à détester le Snow plus âgé.

💥 Nous sommes au lendemain de la révolte des Districts et Snow, et ce qui lui reste de famille, une cousine et sa grand mère, ont été durement touchés par cette guerre. Ils ont connu la guerre, la peur, la faim et, s'ils restent une famille importante, ils sont ruinés.

🗡️ Les Hunger games n'ont leur apporteront davantage de dimension.

💔 On découvre un Coriolanus traumatisé par la guerre, vivant à la limite de la précarité et, surtout, il devient le seul soutien de famille des siens. On comprend mieux dès lors son ambition et l'on découvre aussi un jeune homme qui veut prendre soin des siens. Sans compter qu'il va vite découvrir, parfois à ses dépens, que les machinations en coulisses sont un moyen de parvenir à ses fins.

🌲 Il va par ailleurs s'attacher à l'une des "candidates" des prochains Hunger games, Lucy Gray.

🪽 La plume de l'auteure est toujours aussi addictive et prenante et l'on suit les aventures et la relation de Snow et Lucy avec passion.

🐦 La fin, cependant, reste un peu rapide pour moi et n'explicite pas assez les sentiments et décisions de Coriolanus. Mais nous sommes dans du young adult ce qui explique peut être cela.

🐦‍⬛ En tout cas j'ai passé un excellent moment, moi qui craignait que ce roman soit un moyen de continuer de surfer sur la vague de Hunger games, et le personnage de Snow restera pour moi un des meilleurs méchant de la dystopie young adult, tout en ambiguïté, qu'on comprend et qu'on déteste en même temps, à l'image de cette saga où rien n'est ni tout noir ni tout blanc.

Sympa mais un peu long a la fin. La troisième partie et longue et pour ma part moins intéressante que les deux premières.

C'est avec beaucoup de plaisir que je retrouve l'univers des Hunger Games !

C'était vraiment intéressant de voir la manière dont les jeux ont évolué pour devenir ceux que nous avons connus avec Katniss !

Et que dire de l'évolution de Snow ! On voit déjà à quel point il était manipulateur, autoritaire et ambitieux. Mais on voit aussi les moments de doute et les difficultés de sa famille après la guerre. J'ai presque ressenti de l'empathie pour lui !

Tigris était clairement l'un des meilleurs personnages dans ce livre ! Dommage qu'on ne la voit plus dans la dernière partie du roman !

Je conseille de le lire ! Il apporte des précisions sur plusieurs questions de la saga et il permet aussi de faire une autre interprétation du comportement de Snow dans les Hunger Games avec Katniss.

Un oiseau chanteur au coeur de serpent, un serpent au coeur de pierre, une histoire incroyable remplie de mensonges, d'amour et de haine

C'est avec beaucoup de plaisir et un brin de nostalgie que j'ai retrouvé l'univers de Hunger Games, comme quand j'étais lycéenne. J'ai vraiment beaucoup aimé les deux premières parties du livre, centré sur les jeux justement, mais les jeux d'une autre époque, qui ne ressemble en rien à ce qu'a vu, connu et traversé Katniss. Cette approfondissement de l'univers et de l'histoire de cet univers était très enrichissant je trouve. On découvre un Coriolanus tout jeune, un peu faible à cause de sa position dans la société au début de son histoire, mais on sent déjà le, en fond, les défauts qu'il a et qui seront développé jusqu'à faire de lui l'un des antagonistes principales de la saga original. Psychologiquement parlant, c'était intriguant de le découvrir de cette manière, de voir ce qu'il a traversé, ce qui n'excuse rien, mais explique en parti le chemin qu'il a pris. Mais toutes ces décisions, même les mauvaises, étaient les siennes. Il a certes été lui aussi manipulé, trahi, et poussé dans ses retranchements, mais il n'en tenait qu'à lui d'emprunter un autre chemin quand il a été libre de ses choix.

L'histoire de Lucy Gray, cette fille énigmatique, libre, tout l'inverse de Coriolanus, m'a plu, mais pas plus que ça. On sait trop peu de chose au final. Même Coriolanus n'essaie pas vraiment d'apprendre à la connaître. Il veut simplement la posséder et gagner, au final.

Enfin, la troisième partie, à laquelle je n'ai pas trop accroché au niveau du récit, avait tout de même ces bons côtés. On a découvert les coulisses de la vie des Pacificateurs, du moins à cette époque, les notions de contrôles, chaos, rébellion et liberté ont clairement été exposé ici sous le point de vue des différents personnages. Enfin, on voit aussi le moment, où Coriolanus passe irrémédiablement du côté obscur. La fin était totalement énigmatique, et très chouette. Elle m'a un peu réveillé, après une partie que j'ai trouvé moins palpitante.

C'était un ajout tout à fait utile et très agréable à découvrir à la saga de Suzanne Collins (on sait tous que ce n'est pas toujours le cas).

On replonge dans l'univers des Hunger Games avec ce Prequel.

Ici en 3 parties même si le roman est assez long (600 pages) j'ai adoré !

La 2eme partie se dévore très vite et la 3eme on se demande où cela va mener pour une fin que j'ai appréciée.

La jeunesse de Snow et la naissance des Hunger Games et leur améliorations sont des points que j'ai adoré dans ce tome !

J'ai adoré ce livre, mais franchement ça m'a fait voir que je ne peux pas avoir de compassion pour quelqu'un comme Coriolanus Snow

Je dois dire que je ne m'attendais absolument pas à ça ! Quel livre ! On y découvre des personnages emblématiques, mais également ambivalents. Snow est un personnage complètement différent. Cette fille du douze au caractère bien trempé est géniale.

Je fut encore plus ravi de voir que Suzanne Collins n'avait pas fait les choses à moitié, 600p alors qu'elle nous avait habitué jusqu'alors à 400.

Le roman est découpé en trois parties avant, pendant et après la 10eme edition des Hunger games.

De nombreuses réponses vont être apportées dans ce roman: D'ou vient l'obsession de Snow pour les roses ? Pourquoi deteste t il le district 12 à ce point ? Quelle est la signification du prénom Katniss ? D'où est tirée la chanson à l'arbre du pendu ? Comment les geais moqueurs sont ils apparus ?

On en apprend aussi beaucoup sur l'évolution des Hunger games, très différents alors, de ceux que l'on connait aujourd'hui.

J'ai aimé Snow ce qui est tellement contradictoire avec les émotions qu'il m'avait fait ressentir dans la saga initiale. Il est touchant, et tout devient compréhensible.

J'ai adoré ma lecture, j'ai adoré me replonger dans cet univers.

Je ne m’attendais pas du tout à autant déprécier ma lecture, moi qui avais hâte de replonger dans une de mes sagas favorites. Je n’ai pas réussi à être touché par les personnages ou l’intrigue qui manquait pour moi d’action, de tension et d’émotions.

Nous suivons principalement les pensées de Coriolanus Snow, ce qui reprend vaguement le genre littéraire du courant de conscience. J’ai eu l’impression de ne rien tirer du roman, le lecteur n’a pas l’occasion de réfléchir ou d’avoir de l’affect : le personnage principal s’auto-analyse déjà constamment dans une recherche de contrôle absolu. Plus de la moitié de l’intrigue se déroule dans les pensées de Snow, on lit, mais on ne ressent rien. Il n’y en avait pas assez pour apprécier le détester et trop peu pour avoir de l’empathie. Il n’y avait donc ni identification, ni empathie, même négative. Coriolanus est l’antagoniste typique, les moments de gentillesse ne sont qu’un leurre et l’intrigue ne fait qu’exposer l’intériorité du futur président, révélant sa nature profonde et son penchant pour la manipulation qui est viscérale. Même si j’ai aimé la psychologie du personnage et l’apparente complexité de son caractère, je reste sur ma faim. Le point positif : on ne suit pas l’histoire d’un gentil qui devient méchant.

Je m’attendais à avoir plus de moments sur les Jeux et qu’ils seraient du même acabit que ceux de la trilogie principale, avec autant d’émotions notamment. Je n’ai pas retrouvé la plume addictive, si rythmée de Suzanne Collins, j’ai au contraire trouvé énormément de longueurs, de moments de creux. Le rythme était plutôt catastrophique et prévisible. Je me suis beaucoup ennuyée, lassée des réflexions intérieurs de Snow et des descriptions de sa nourriture.

Bien que nous en apprenons plus sur la création des Jeux, sur Panem après la guerre, c’était trop peu, j’aurais préféré qu’on découvre l’univers durant cette Révolution, avec les parents de Coriolanus et aux côtés des Rebelles, cela aurait eu plus de sens.

L’histoire d’amour accentue l’aspect toxique et pervers de Snow, agissant comme repoussoir complexe. J’ai bien aimé le mystère autour de Lucy Gray, bien que j’aurais aimé en savoir plus, exploré encore plus l'ambiguïté de son personnage.

Le roman manquait de construction, de richesse et toutes les références semblaient un peu forcées, comme si le livre ne fonctionnait qu’en répondant aux questions des fans après la trilogie plutôt que de se suffire à lui-même.

J’aurais aimé que la structure générale du roman soit différente, on oublie vite Tigris ou encore le passé de Panem. J’ai l’impression que l’on s’est concentré sur un moment de l’univers important, mais qui n'était pas passionnant, malgré ses promesses et un personnage principal emblématique.