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"Le Jardin" est un cabaret parisien au succès grandissant dirigé par une femme. Toutes celles qui y travaillent ont un nom de fleur et l'ambiance y est familiale. Rose, un garçon de 19 ans, est né et a grandi dans cet établissement. Il souhaite à son tour être danseur et se produire sur la scène, devant un public, comme ses amies. Il va rapidement en devenir l'attraction principale.
Années 1920. Rose est un garçon, et comme toutes les filles qu'il fréquente depuis sa naissance au cabaret dirigé par sa maman, il veut danser. Avec ce second livre, l'autrice de 24 ans, Gaëlle Geniller, frappe fort.
Une BD qui mérite de devenir un classique de la littérature LGBT, a mon goût.
Un récit magnifique où prône la volupté des corps, la nudité, les questions de genres et d'identités, tout ceci avec une bienveillance incroyable et sans tabou.
On suit Rose, une femme dans un corps d'homme, qu'iel ne rejette pas, bien au contraire. Iel se plaît à porter des robes, des apparats féminins sans aucun remords et prend plaisir à se montrer. Iel est né.e dans ce qu'on appelle Le Jardin a paris, où vivent des femmes sensuelles au nom de fleurs (on retrouve Coquelicot, Muguet, Marguerite...) qui exécutent des danses tous les soirs, pour le plaisir des spectateurs. Alors que cette situation pourrait attirer la perversité, il n'y en a aucune, et c'est ce que j'ai aimé dans le récit : découvrir un monde où les corps et les identités sont assumés et ne font pas l'objet de moqueries d'aucune sorte, et où tout le monde est libre d'être qui il veut.
J’ai craqué sur ce roman graphique à cause de sa couverture et de ses graphismes que je trouvais absolument sublime. Je n’avais pas prévu d’acheter de livres mais dès que j’ai vu celui-ci, je n’ai pas pu résister !
Toutefois, le jardin s’est révélé être une lecture plutôt mitigée. D’un côté j’ai vraiment adoré les graphismes, le bond dans le passé, l’originalité et la poésie des décors, mais de l’autre je n’ai été convaincue ni par l’intrigue, ni par le personnage principal.
D’une part, honnêtement, je trouve que ce qui se passe dans le livre ne fait pas sens quand on considère le sujet et l’époque à laquelle l’histoire se déroule. En outre, les sujets forts de l’intrigue sont mentionnés brièvement mais pas du tout approfondis alors que je pense qu’il y avait vraiment matière à développer le propos. L’auteure les évoque dans quelques vignettes, très ponctuellement et les expédie bien vite. D’autre part, l’histoire se déroule comme un long fleuve tranquille. Il n’y a pas d’action, pas de péripéties, pas de bouleversements. Bref, pas de piment. Il s’agit d’une histoire très contemplative. En général, je suis sensible à la poésie et à la contemplation mais dans ce livre, cet aspect ne m’a pas touché plus que cela et je l’ai plutôt perçu comme un point négatif surtout à cause du sujet qu’il traite dans un contexte particulier… Le protagoniste a une véritable particularité : c’est un jeune garçon qui s’habille en femme dans la société française des années 20. Malheureusement sa particularité n’est pas assez exploitée à mon sens… L’histoire manquait de vraisemblance. Enfin, je n’ai pas accroché avec le personnage de Rose. Je n’ai pas aimé le fait que ce personnage soit si enfantin (alors qu’il a tout de même 19 ans), si dépendant et j’ai trouvé qu’il manquait vraiment de personnalité. Il semble être le produit des personnes qui l’entoure et ne se démarque aucunement, que ce soit par ses activités ou sa manière de penser. En l’occurrence, c’est un personnage que j’ai trouvé vraiment ennuyeux…
Dans l’ensemble, ce roman graphique ne fut pas une mauvaise lecture mais je suis tout de même assez déçue par lui. Je m’attendais véritablement à plonger dans une histoire poignante, bouleversante, pleine de messages forts et portée par un personnage indépendant, figure modèle d’un combat pour l’acceptation. Ce ne fut pas le cas malheureusement et je n’ai pas réussi à apprécier l’histoire et le protagoniste pour ce qu’ils étaient.
D’un point de vue esthétique, il n’y a rien à dire, c’est parfait.
Le trait doux de Geniller sert parfaitement la poésie légère de l’histoire. Elle va dans une épure terriblement efficace des traits de personnages et décors, allant à l’essentiel pour créer une superbe atmosphère, visuellement riche, sans être étouffante. Il y a des détails partout et pourtant, ça reste très lisible.
Le travail sur les couleurs est superbe, chaque scène a son ambiance, sa tonalité de couleur très justement trouvé et travaillé.
Et l’auteur se fait fort de réussir de superbes moments de mise en scène, alternant les plans large ou resserrés selon ce qui est raconté, trouvant parfois des angles originaux…
Elle s’offre même le luxe de se compliquer la vie avec de très jolies idées ici et là, sur une fumée envahissante qui surmonte les bulles, un beau travail des blancs pour faire un escalier dans une case unique qui présente plusieurs moments, un plan fixe d’immeuble sur quelques pages qui lui donne vie…
Graphiquement, je suis pleinement satisfait.
Pour l’histoire, je le suis globalement.
J’ai beaucoup aimé la poésie, la douceur qui se dégageait de la narration et des personnages. Le sujet est original et intéressant et la sororité ou presque fonctionne à plein, donnant le sentiment d’un cocon où tout va bien.
Mais c’est peut-être ça qui m’a manqué…
Je ne me plains absolument pas que tout aille bien !! Pour une fois que ça arrive, c’est plutôt cool.
Mais il n’y a pas de réelle évolution.
Alors on me dira que si, entre les débuts de Rose et la fin, il y a une sacrée marche. Mais tout est facile, il n’y a pas de véritable enjeu, pas plus que pour la mère qui n’a pas vu le père depuis 20 ans, la fille qui s’est coupé de sa famille, celle dont la famille croit qu’elle fait autre chose…
Tout va bien, on est justement dans ce cocon où tout le monde accepte sans souci qu’un homme s’habille en robe et les moindres embuches sont passagères, tranquilles, anecdotiques.
C’est très beau, très agréable, très apaisant, mais un peu lisse.
J’ai aimé l’histoire, je l’ai trouvée charmante, mais elle a ce côté long fleuve tranquille et un peu de rythme ou de panique ou de mouvement dans l’histoire m’aurait bien plu.
Cela étant, la dessinatrice a un incroyable talent pour rendre vivant des mouvements sur une page fixe et immobile, réussit presque à nous faire sentir les odeurs des fleurs dessinées sur son papier, et rien que ça, ça vaut le coup !
Je n'aurais jamais cru mettre aimer un roman graphique à ce point. N’empêche, des commentaires que j'ai lu, je peux voir où est la déception : oui, ce livre n'est pas un commentaire sociale ou un pamphlet politique, ni même un portait fidèle du Paris des années 30.
Ce livre est une ambiance, une porte entrouverte sur un garçon doux et rêveur qui se joue des genres, et apprend à se connaître à l'aube de ses 20 ans, mais justement sans en faire un pataquès ou des grands monologues larmoyants.
En n'en faisant pas un discours politiques ni en mettant des étiquettes sur l'identité de tous les personnages qu'on croise, on se lit un livre beau, superbement illustré (j'adore ce style mais ça reste personnel), dont on retient des couleurs, des sourires, un parfum de fleur,...
L'auteure est en préparation d'un autre livre avec Rose, et deux autres de ses O.C, je ne me lasse pas de regarder ses dessins.
Mon dieu, mais pourquoi je n'ai pas lu cette pépite plus tôt ? C'était si beau et si doux ! On est transportés dans un autre monde aux personnages si attachants. C'est un très beau coup de cœur pour moi. Lisez-le !
Une BD très douce dans laquelle évolue une bande de danseuses si attachantes, ainsi que Rose, avec son caractère si particulier. Ce récit soulève des questions queers et féministes, sur fond de danse et de Paris des années 20. Ce fut un coup de cœur pour moi.
"Le Jardin, Paris", c'est l'adresse d'un cabaret qui fait fureur dans les Années folles. Rose, le fils de la gérante, a grandi entouré de femmes et se lance à son tour sur scène comme danseur.
Ce roman graphique, empreint de douceur et de sensualité, aborde l'expression de genre et les arts du spectacle. Malheureusement, j'ai trouvé que le récit se perdait un peu dans tous les sens sans creuser son sujet. Je n'ai pas réussi à croire que Rose puisse vivre aussi innocemment dans un tel contexte historique, et j'ai surtout attendu une romance qui n'est jamais venue...
Une atmosphère cosy qui prime donc sur l'histoire.
J'ai beaucoup apprécié ce roman graphique qui va traiter de l'identité des genres.
La première chose à dire c'est que les graphismes sont superbes et rendent justice au thème abordé. Les scènes ou les personnages dansent sont vraiment réussies, on voit nous même le spectacle !
C'etait une très belle lecture, très émouvante. Rose a l'air tellement gentil et naïf qu'on veut le protéger de toute la mechanceté que les gens pourront lui témoigner. Malgré tout ces points positifs je ne l'ai pas trouvé très représentatif de l'époque : sans doute un peu trop bisounours. On effleure des thèmes comme l'homophobie, le transgenre mais ca se veut très bienveillant, sans relever les difficultés que pouvaient rencontrer ces personnes, surtout a cette époque.
Au final, il ne se passe pas grand chose, même la romance tourne en rond comme si Rose n'avait pas de sexualité. Mais ça passe tout seul, c'est vraiment une lecture doudou ou il ne faut pas trop se poser de question et sourire avec notre jeune protagoniste innocent !
"Le Jardin, Paris" est un roman graphique très doux à lire, avec des personnages chaleureux qui mettent de bonne humeur, autant pour leur sourire que leur ouverture d'esprit. Malheureusement, certains personnages secondaires ne sont absolument pas approfondis et le lecteur ne sait presque rien d'eux (les femmes du Jardin par exemple). C'est comme si l'autrice avait prévu de donner un passé à certaines mais n'a pas eu les pages pour le faire correctement (ex : les deux sœurs).
Le roman est visuellement très beaux, notamment sur la représentation des danses des femmes et de Rose.
J'ai également apprécié ce roman car il aborde la question de la transidentité et le travestissement de manière très douce, sans forcément en faire un sujet étrange à étudier, au contraire ; les personnages l'acceptent et cela est considéré comme normal, ce que j'ai vraiment apprécié.
Le roman se lit rapidement, et nous passons un bon moment en sa compagnie grâce à son ton léger et printanier. Il est fait mention de transphobie et de queerphobie, mais cela étant mentionné sans que l'on assiste à ces scènes, le roman reste léger, aidé d'autant plus par un personnage principal souriant et pétillant, que l'on ne peut qu'apprécier.
Cependant, j'ai parfois trouvé un peu brutal les bons chronologiques, qui m'ont parfois un peu perdue (parfois plusieurs semaines/mois s'écoulent) car le temps passé n'est pas vraiment mentionné dès le début.
Ce roman graphique est remplis de douceur et de bienveillance, et qui porte un nouveau regarde sur l'identité des genres. L'autrice aborde un sujet fort avec une telle positivités qu'on ne peut que savourer la lecture en la dévorant en un rien de temps. On plonge des les premières pages dans un cabaret du nom de "Le jardin" et des femmes toutes différentes aux noms fleurs qui est une magnifique métaphores de la diversité des femmes. Et notre protagoniste, Rose, a grandi remplis d'amour, de bienveillance et de la liberté d'êttre lui même. Ce qui m'a touché, encore plus quand on découvrir le regard qui porte au monde et sur les femmes. Mais, ce n'est pas tout, Rose a travers qu'il est, il et elle, met aussi en avant la communauté LGBTQIAA+. Mon coeur a fondu pour un personnage qui partage sa joie son grand coeur. J'espère une suite, découvrir un peu plus sur Rose, mais aussi sur l'évolution du Cabaret "Le jardin"ainsi que sur ses fleurs.
Un style de graphique très dans les années folles, ce qui fait encore plus ressortir l'époque de l'histoire, et nous plonge encore plus dans le récit. Une immersion visuel totale, avec des couleurs qui évoluent au fils de l'ambiance et des planches pour briller de mille et une couleur.
Ce livre m'a royalement conquis, ce fut un véritable coup de coeur. Et je le conseille à tout le monde.
Résumé
"Le Jardin" est un cabaret parisien au succès grandissant dirigé par une femme. Toutes celles qui y travaillent ont un nom de fleur et l'ambiance y est familiale. Rose, un garçon de 19 ans, est né et a grandi dans cet établissement. Il souhaite à son tour être danseur et se produire sur la scène, devant un public, comme ses amies. Il va rapidement en devenir l'attraction principale.
Années 1920. Rose est un garçon, et comme toutes les filles qu'il fréquente depuis sa naissance au cabaret dirigé par sa maman, il veut danser. Avec ce second livre, l'autrice de 24 ans, Gaëlle Geniller, frappe fort.
(Résumé éditeur - Delcourt)
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