Manon Lescaut

Horrible a lire et pourtant je suis ouverte d'esprit d'habitude... Mais la, je peux pas 😬

Livre sympathique si Manon Lescaut ne s'était pas comportée comme une prostituée pendant tout le livre.

Une histoire très répétitive et sans grande surprise. Une fin assez décevante et une écriture médiocre.

Contre toute attente, j'ai beaucoup apprécié ma lecture de "Manon Lescaut" ! Comme ma professeure de Français n'avait pas l'air d'adorer le livre, je me disais que cette lecture cursive serait peut-être ennuyeuse... mais pas du tout ! Transporté dans la beauté du langage du XVIIIème siècle dans un récit à mi-chemin entre les Lumières et le préromantisme, j'ai apprécié de suivre le récit des folles aventures du chevalier des Grieux et de Manon Lescaut. Beaucoup d'axes de réflexion s'ouvrent sur plein de sujets différents, tels que la liberté, l'amour fou, la sagesse et la raison, les rôles masculin et féminin dans les codes de la société de l'époque... C'est une lecture que je recommande aux avides d'enrichir leur culture littéraire !

La marginalité les a rendus complètement fou, au point de ne plus savoir ce qui est juste ou non et de tout faire dans l'immédiat sans prendre le temps de réfléchir. Cette lecture permet de se rendre compte que l'amour rend aveugle et que Manon Lescaut est une fille de mauvaise mœurs.

Bonne chance pour lire ce livre, j'espère pour vous que vous aimez les répétitions parce que cette histoire en est truffé.

Le lycée ne m'a pas aidé à l'aimer, et j'espère de tout cœur ne pas l'avoir au bac de français car "le plaisir du romanesque" n'y était pas !

J'ai beaucoup plus apprécié la plume de l'auteur que l'histoire, en toute honnêteté.

Quel livre ! Le personnage du chevalier des Grieux est tellement exalté qu'il parait fou, parfois incompréhensible et étant capable de justifier par amour les pires bassesses, on comprend pourquoi son nom a été peu à peu effacé du titre par l'usage ... Au profit de la raison de son exaltation : Manon Lescaut. Ce qui est contenu dans le nom "Manon Lescaut" ce n'est pas seulement le personnage mais le principe qui guide le texte, la raison qui fait que l'intrigue avance, car l'amour pour Manon pousse Des Grieux constamment dans une chute en avant. Ce n'est ni lui, ni elle que l'on retient, mais simplement cette puissance presque grotesque donnée à l'amour qui permet tout, ou au moins qui justifie tout.

Un récit court et divertissant, mais surtout beau. Beau dans l’écriture. Prévost m’a totalement charmée avec ses phrases élégantes, bien que le vocabulaire soit simplement d’époque, pour la lectrice moderne que je suis ça apporte au récit une touche très agréable. Je me suis laissée bercer par l’écriture, j’ai apprécié dès la première phrase la beauté de la langue et je n’ai cessé de me faire la réflexion que j’aimerais lire davantage de livres de ce beau français jusqu’à la dernière ligne.

Concernant l’intrigue, je me suis également laissée emporter. J’ai beaucoup aimé ce récit, bien que je n’ai pas apprécié Manon et que j’ai eu du mal avec le chevalier. Ce dernier m’a au départ inspiré de la pitié, j’avais envie de l’aider, de le conseiller, mais peu à peu j’ai fini par avoir envie de le secouer. Comment peut-on être à ce point aveugle ? Certes, il s’agit d’un amour pur en un sens… mais un amour obsessionnel à mes yeux, un amour naïf, un amour trop grand qui n’apporte que le malheur. Le chevalier semble trop enfantin, trop inexpérimenté, il est transporté par sa passion et ne voit pas le reste. Ce qui peut être considéré comme très beau, mais pas par moi. Je l’ai trouvé benêt.

Je me suis prise à rire de la stupidité de certains choix des personnages et j’ai énormément levé les yeux au ciel en lisant les désirs de Manon et avec quelle facilité elle parvenait à faire céder le chevalier. Enfin, le chevalier mais aussi tout homme ayant posé les yeux sur elle.

Bien que l’absurdité de certaines réactions, de certains personnages, de certaines scènes, m’ait sauté aux yeux, j’ai passé un agréable moment. Cette absurdité m’a justement bien amusée, et m’a permis d’apprécier les malheurs de ce pauvre chevalier pour qui j’ai désormais beaucoup de mal à éprouver de l’empathie. Si au départ je me disais qu’il méritait de la pitié, ensuite je me suis fait la réflexion qu’il ne faisait rien pour sortir de ses malheurs, au contraire ! Mais c’est ce qui fait le récit.

Au final, un roman divertissant et plaisant avec une écriture superbe et admirable.

Je ne sais même plus quand je l'ai lu - il y a deux ans, trois ans ? mais je me souviens encore d'avoir vraiment aimé, et même je crois bien que l'intrigue m'est restée ; et vu la quantité de choses que je lis et la proportion qui résistent à l'oubli, c'est vraiment bon signe. En tout cas ça m'a laissé l'impression de quelque chose que je relierais bien, et ça c'est peu commun.

Bon bah le livre est vraiment pas ouf.

L'histoire est vraiment sans intérêt, je trouve. Les personnages sont vraiment pas ouf, j'ai l'impression de regarder les épisodes de téléfilms.

Manon est infernale, elle est vénale, elle sait même pas ce qu'elle veut.

DesGrieux à un bon fond, mais il se laisse trop manipuler par "l'amour" de Manon.

Si vous voulez le lire de vous-même, je vous le déconseille.