Scholomance, Tome 1 : Éducation meurtrière

C'est une histoire sombre et quelques passages sont biens mais mon dieu, les chapitres sont tellement longs

J'avoue ne pas savoir sur quel pied danser ... Autant l'univers m'a vraiment bien plus car très original (et le parallèle établi avec le système universitaire est vraiment très intéressant) , autant la façon dont l'autrice amène les explications concernant les spécificités du dit univers m'a parut un peu lourde passée la première moitié du tome. L'autre point négatif pour moi a été le traitement des personnages ; j'ai trouvé que l'on disait beaucoup à quel point les personnages s'étaient rapprochés, plutôt que de nous leur montrer via des scènes de complicité ou des dialogues ... En plus, je n'ai pas eu peur qu'il leur arrive quelque chose, à force de les voir affronter des malés sans qu'ils s'en retrouvent pour autant blessés .... Une déception d'autant plus amère pour moi qui avait adoré "la Fileuse d'argent". Je vois néanmoins le potentiel de ce livre, (ainsi que du reste de la saga) qu'il demeure très bien écrit et je vois très bien pourquoi elle peut plaire !

Une fois n'est pas coutume, je vais d'abord parler des points négatifs car oui, il me faut en parler.

Le tout premier point négatif, et qui m'a bien ennuyée, c'est la taille des chapitres. Plus de 40 pages pour un chapitre, c'est trop long voire limite décourageant surtout quand on essaie de lire un roman dans le train, le temps du trajet.

C'est un premier tome et donc, les explications sont logiques, mais amenées autrement n'aurait pas été du luxe! D'ailleurs, j'ai eu l'impression à une ou deux reprises que l'auteure se perdait elle-même dans ce qu'elle racontait tant il y avait des digressions.

Le début fut vraiment fastidieux à lire; l'héroïne nous parle et c'est très appréciable d'être dans un univers si immersif. Vraiment. Mais un lexique ou quelque chose qui me permette de mieux comprendre ce que je lisais aurait été tout aussi sympa et aurait certainement éviter quelques longueurs scenaristiques.

En effet, c'est le second élément qui a rendu le début de ma lecture fastidieux. Pour reprendre ce que j'écrivais plus haut, il y a quelques digressions dans le roman. L'auteure avait sans doute à cœur de nous parler de la vie de El avant la Scholomance, et c'est chouette de donner de la profondeur à un personnage. Mais des explications de plusieurs pages en plein milieu d'un dialogue.... c'est vraiment compliqué pour suivre.

J'ai eu envie d'abandonner ma lecture ou juste la mettre en pause pour mieux y revenir, d'autant plus que je n'ai pas eu un mois d'avril facile sur la sphère privée. Mais je sentais que si je faisais ça, je n'y reviendrais pas. Et j'ai bien fait de m'accrocher car au-delà de tout ce que j'ai pu dire, j'ai vraiment passé un bon moment avec cette lecture.

Sans doute est-ce moi qui m'habituais à la plume de l'auteure et qui ai finit par trouver plus d'actions dans ce que je lisais mais plus j'avançais plus l'envie de poursuivre ma lecture grandissait. Sans en dévoiler plus, j'ai énormément aimé les valeurs prônées dans ce roman et elles sont nombreuses. Mention spéciale à El qui allie parfaitement les propos acerbes (mais parfois drôles) à la ferveur de ses agissements pour ce qui est juste. Mention également à Orion et à Liu et Aadhia pour les personnages qu'ils représentent tout simplement.

Je pense qu'avec la préparation adéquate (comme les éléments de mon commentaire), vous aurez toutes les clés en main pour apprécier ce roman et aller au bout... croyez-moi, vous ne voudrez pas louper le conseil de la maman d'Aadhia qui m'a donné un fou rire assez fort.

J'aurais aimé savoir que je devrais m'armer de patience pour vaincre les descriptions des 150 premières pages et que ça irait mieux ensuite mais à défaut je vous le dis. L'histoire mérite d'être connue et je m'en vais quérir maintenant du résumé de la suite en attendant de l'acheter.

Une lecture atypique qui ne plaira pas à tout le monde, mais ça a tout à fait fonctionné avec moi.

Le début est assez difficile à comprendre, car on se retrouve plongé dans un univers totalement inconnu. Nous sommes bombardés d'informations qui nous perdent par moment. Ça fait trois ans qu'El (Galadriel) est dans cette académie qui s'autogère toute seule, car oui, il n'y a aucun adulte, aucun professeur.

L'école s'occupe toute seule de l'apprentissage au fur et à mesure du parcours de l'adolescent et des années futures s'ils survivent.

D'où le fait que je dise que ça ne plaira pas à tout le monde. Les chapitres sont assez longs (+/- 30 à 40 pages), la plume et le style de l'auteure sont particuliers. Il y a plus de descriptions que de dialogues, trois choses qui ne plaisent pas forcément à tous.

Malgré cela, j’ai apprécié suivre El, son évolution, comment elle fait pour survivre, car elle est seule, elle n’a pas de groupe d’élèves qui peut l’aider avec son mana, elle doit se débrouiller toute seule, mais elle arrive petit à petit à trouver sa place et peut-être même à créer des liens avec certains qui lui permettront de réussir ce qu’elle entreprend.

Orion est un personnage secondaire qui m’a beaucoup plu, il a le pouvoir de détruire facilement les monstres, ce qui arrange son groupe car il remplit les caisses de mana dont ils ont besoin justement pour se protéger et détruire d’autres monstres, considéré comme le meilleur élève de la promotion, il va pourtant vouloir protéger El.

Habituellement, je n’aime pas les romans lents et contemplatifs, ce qui a changé la donne, c’est que malgré tout on en apprend toujours plus sur cette école spéciale, ça ne manque pas d’action, cette académie est remplie de monstres qui surviennent n’importe quand à n’importe quel moment.

L’ambiance créée est sympa, sombre, ça peut être assez violent et dégoûtant car ça ne manque pas de descriptions, soit tu survis soit tu meurs mais il n’y a pas d’entre-deux.

C’est assez difficile à comprendre pourquoi des sorciers ont créé cette académie qui peut tuer leurs enfants.

J’ai hâte de lire la suite qui nous promet encore plus d’action, la fin était spectaculaire et la dernière phrase ne nous donne qu’une envie… Savoir la suite !!

Une pépite d'ingénierie !

Rien qu'en étudiant les plans d'architecte de l'école, on devine avec plaisir que Naomi Novik va nous servir une histoire aux petits oignons.

Entre action et exposition, le dosage est très réussi et le rythme à cent à l'heure de l'école ne nous laisse aucun répit.

Les luttes de classe avec leur chassé-croisé politique, les attaques de maléficarias, le fonctionnement mystérieux de l'école et la tension entre El et Orion ; tout nous tient en haleine.

Et les personnages ne sont pas en reste ! Ils s'étoffent et prennent corps au fil des pages et on finit même par s'attacher à ceux que l'on ne découvre qu'à la toute fin tant l'importance de l'enjeu est bien amené.

Orion notamment, notre preux chevalier adulé par ses pairs, bénéficie grandement de cette prise de dimension. Au fur et à mesure des témoignages et de sa fréquentation avec El, le pourfendeur sans peur se révèle être plus qu'il n'y paraît.

Et bien sûr, il y a Galadriel, l'héroïne au nom et au pouvoir dévastateur. Au cours de ces deux semaines, elle va voir ses certitudes et ses objectifs remis en question et devra se lancer dans un véritable voyage introspectif. Le tout sans jamais se départir de son cynisme et d'un pragmatisme de circonstance dont je suis une très grande fan.

Avec des informations judicieusement distillées et encore des interrogations à foison, le récit nous laisse à un instant satisfaisant avec le sentiment que les cartes viennent d'être redistribuées.

En bref, il faut intégrer les rouages d'un univers complexe et complet mais ça passe comme une lettre à la poste...

Excellent, une ambiance froide et dangereuse surplombée d'une compétition mortelle et d'une personnage principale qui dépote et avec qui on ne s'ennuie jamais ! J'ai adoré

⭐ Un univers complexe et très immersif qui nous fait trembler pour les personnages !

⭐ Et parlons-en des personnages ! Profonds et hauts en couleurs, comme je les aime ! L'héroine est juste parfaite (petit coup de coeur aussi pour sa mère).

⭐ Une épopée rythmée qui nous fait tourner les pages à toute allure parce qu'on veut savoir ce qui attend les héros (nombreux, car tous traités avec soin) au tournant du couloir de l'atelier, du labo, de la bibliothèque, ou même de la cantine...

⭐ Un humour omniprésent et un peu pince sans rire des plus savoureux (contrairement à ce qu'on pourrait croire, je rafole de ce genre de subtilité :)

⭐ Des thèmes profonds abordés de manière fantastique... l'injustice, l'élitisme... à méditer.

Une EXCELLENTE lecture que je recommande 1000 fois !

Attention, la fin donne envie de crier un peu ou de se maltraiter un orteil en filant un coup de pied au premier meuble venu... 🤣

Une école sans professeur, une école qui s'auto-gere seule, un pseudo héro qui veut sauver tout le monde et une héroïne qui n'a besoin de personne pour être exceptionnelle.

J'ai adoré le style d'écriture de l'auteurice. Le personnage principal s'adresse à nous (lecteur) tout le long du récit et j'adore ce concept !

J'ai vraiment hâte de lire le tome 2 de cette saga !!

L'école meurtrière est un tome d'un extrême richesse. Pour le coup, on entre avec fracas dans l'histoire avec un premier chapitre plein d'actions et qui introduit directement les personnages de Galadriel et Orion que j'ai adorés.

Je me suis immédiatement attachée à Galadriel dont le caractère et la personnalité pourraient parler à bien des adolescentes et/ou jeunes adultes. Je trouve d'ailleurs que les moments où le personnage parle directement aux lecteurs rend la narration encore plus dynamique. Dans une narration aussi riche que descriptive, ce n'est pas du luxe !

Il y a cependant énormément de longueurs et de passages un peu soporifiques . Les chapitres sont également très longs, il faut d'autant plus s'accrocher.

Même si j'ai trouvé ce T1 très intéressant par son originalité et l'ambiance bien monstrueuse et sombre de la Scholomance, je ne pense pas me jeter sur le T2 immédiatement pour le coup. Une petite pause s'impose malgré le plot twist final prévisible mais intriguant.

Alors l’univers aurait pu être sympathique mais, malheureusement le style d’écriture est tellement particulier que je n’ai absolument pas réussi à accrocher. C’est un oral très familier qui pour ma part ne pas donner envie de poursuivre. J’ai vraiment arrêté avant la moitié.

Je pense que mon problème est uniquement dû à cette façon d’écrire, j’ai trouvé également l’héroïne exaspérante au possible. Il est vraiment rare que je déteste un livre dès les premières lignes mais ce fut le cas pour celui-ci.