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Je grognai et repartis en trombe dans la cuisine. Dans la réserve, je trouvai un bocal énorme de cerises confites, et rapportai tout le pot au bar. Je dévissai le couvercle et en sortis une par la queue. Je la laissai tomber dans la frozen margarita et rajoutai même une tige de menthe pour faire bonne mesure.

— Satisfait ?

— Et le parasol ?

— Oublie-le.

— Ce n’est pas une margarita sans le parasol.

Une douzaine de clients antipathiques supplémentaires attendaient pour commander. Je commençai à me tourner vers eux.

— Je n’en veux pas s’il n’y a pas de parasol, déclara Aaron. Fais-moi…

Ma vision vira au rouge. Je me retournai vers lui et attrapai la margarita que j’avais passé cinq précieuses minutes à préparer.

— Si tu ne la bois pas, tu peux l’utiliser pour te rafraîchir !

Et je lui balançai le liquide au visage.

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– Je m'appelle Zora. Lui, c'est Andrew, dit-elle en désignant le chef d'équipe. Cameron.

Le grand connard.

– Darren.

Le connard musclé.

– Et Cearra.

La connasse.

– Enchantée.

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Chapitre 1

Pour garder un travail, il faut suivre quelques règles simples : arriver à l’heure, travailler dur et ne pas agresser les clients.

J’affichai un sourire poli quand la femme à la table six fit claquer ses gros doigts alors même que je me dirigeais vers elle avec un plateau de boissons porté à bout de bras. Elle pointa ses griffes fuchsia vers son assiette.

— Il n’y a pas de viande dans mes pâtes, déclara-t-elle sur le ton d’une gouvernante victorienne offensée.

Je regardai son plat. Celui-ci révélait effectivement un manque de volaille choquant si on considérait qu’il était arrivé à sa table avec un blanc de poulet grillé entier. Je le savais parce que j’avais vu le serveur le lui apporter. Des traînées de sauce crémeuse tachaient d’ailleurs les bords de l’assiette.

Je regardai le plat de sa voisine. Oh, comme par hasard, d’autres pâtes Alfredo ! Et, waouh ! Il y avait par-dessus, une énorme pile de morceaux de poulet grillé que l’autre femme dévorait à toute allure, comme si elle voulait les faire disparaître avant que mon petit cerveau de serveuse puisse remarquer la supercherie.

— C’est inacceptable.

La cliente agita la main pour détourner mon attention de la montagne de viande.

— J’espère que vous ne vous attendez pas à ce que je paie pour un plat qui ne contient pas l’ingrédient principal !

Je replaçai mon plateau et la contemplai sans dire un mot avant de tourner le même regard vers sa complice. Est-ce qu’elles pensaient vraiment que je n’avais jamais vu ce genre d’arnaques auparavant ? Quand elles commencèrent à s’agiter, mal à l’aise, je me concentrai à nouveau sur la femme « sans poulet » et lui décochai un grand sourire.

— Vous pouvez me rappeler quel est le problème, madame.

— Mon… Mon plat n’a pas de poulet !

J’émis un « tss-tss » amusé, comme si on était en train de partager une bonne blague, et je fis un clin d’œil à l’autre femme.

— Votre amie doit avoir une fourchette plus rapide que son ombre, alors ! Vous ne l’avez même pas vue récupérer le poulet dans votre assiette.

Avec un rire forcé, je reculai, et les trois cocas, les deux bières et le thé glacé vacillèrent sur mon plateau. Les six clients assoiffés, qui se trouvaient à une table de là, m’observaient avec des yeux suppliants, et je pouvais quasiment voir le montant de mon pourboire dégringoler avec leur temps d’attente.

La femme « sans poulet » me regarda bêtement alors que ses méninges se mettaient lentement en branle derrière ses yeux trop rapprochés. J’avais exposé son mensonge stupide et je lui avais offert une porte de sortie. Tout ce qu’elle avait à faire, c’était la fermer et récupérer quelques protéines dans l’autre assiette avant que son amie mange tout. Pas de repas gratuit pour elle aujourd’hui.

Mais au lieu de ça, elle se rengorgea comme une grosse grenouille et pointa une de ses griffes roses vers ma poitrine.

— Qu’est-ce que vous sous-entendez ?

Sa voix s’éleva et perça le brouhaha joyeux qui emplissait le café bondé.

— Je vous ai dit qu’il n’y avait pas de poulet dans mon assiette quand le serveur l’a déposée. Est-ce que vous me traitez de menteuse ?

Eh bien, oui, en effet !

— J’ai dû mal comprendre, dis-je d’une voix apaisante, en parlant doucement, comme si ça pouvait compenser le volume avec lequel elle s’exprimait. J’ai cru que vous plaisantiez puisque votre poulet s’est à l’évidence retrouvé dans l’assiette de votre amie.

— Comment osez-vous ?

Ah bon, je n’aurais probablement pas dû dire ça !

— Je peux demander en cuisine de vous faire griller un autre blanc de poulet gratuitement.

— Je ne compte pas payer pour ce repas. Vu votre impolitesse, nous ne paierons rien du tout !

— Je vois. Dans ce cas, je vais devoir aller chercher mon manager.

De ma main libre, je retirai la débauche de morceaux de poulet de sous la fourchette de l’autre femme.

— Qu’est-ce que vous faites ? demanda-t-elle.

— Elle a dit que vous ne comptiez rien payer, alors je…

— Je n’ai pas fini !

— Vous comptez le payer ?

Sa fourchette toujours brandie, elle jeta un regard à sa compagne, furieuse. Ça cogitait dur. Ces deux femmes n’avaient probablement jamais autant utilisé leur matière grise depuis la maternelle.

— Reposez cette assiette ! aboya la première femme. Et faites venir votre manager immédiatement.

Je reposai le plat, et mon plateau de verres vacilla à nouveau. Le pourboire imaginaire que je voyais flotter au-dessus de la table voisine était désormais un nombre négatif : c’était moi qui allais devoir les payer pour leurs boissons.

— Je vous envoie un manager, marmonnai-je en me détournant. Ne boulottez pas tout pendant ce temps-là.

— Vous venez de dire que j’étais boulotte ?

Le cri offensé fit taire toutes les conversations dans la pièce. Et mince ! Je grimaçai et fis volteface pour me tourner vers la femme.

— Vous devez avoir mal entendu.

— Je n’ai pas mal entendu du tout ! cria-t-elle à pleins poumons. Vous m’avez insultée ! Où est votre manager ?

— Hum…

Autour de moi, les autres convives s’étaient arrêtés pour regarder le spectacle. Il n’y avait pas de manager en vue, mais devant ma mine paniquée, un autre serveur émergea de la cuisine.

— Est-ce que je peux…

— Nous partons. Je ne vais pas payer pour qu’on m’insulte et se moque de moi.

La femme bondit sur ses pieds, écumante de rage. Son amie engouffra une dernière bouchée de poulet avant de suivre son exemple.

— Si vous voulez bien attendre un instant, essayai-je à nouveau. Un manager va…

— Écartez-vous de mon chemin !

Sa main potelée jaillit vers moi et poussa mon plateau. Il se retourna, et les six boissons se renversèrent sur ma poitrine. Le liquide traversa mon chemisier blanc, et les verres se brisèrent au sol, envoyant des éclats sur mes jambes tandis que les glaçons volaient sous les tables.

N’importe qui m’ayant fréquenté un peu plus d’une heure avait une petite idée de ma patience. Et par « petite idée », j’entendais que je pourrais aussi bien me trimballer avec un panneau clignotant qui indiquerait : « Rousse flamboyante, attention ! ». Ou, d’après mon ex : « Rouquine tarée à fuir d’urgence ».

Je faisais de mon mieux, d’accord ? Je gardais le silence, je souriais très poliment et je laissais les managers offrir des repas gratuits à chaque enfoiré qui essayait de nous arnaquer parce que le « client est roi » ou je ne sais quoi.

Mais, parfois, je réagissais avant de pouvoir réfléchir.

Et c’est pour ça qu’avec le liquide glacial qui coulait dans mon décolleté, je balançai le plateau dégoulinant au visage ricanant de la femme. Le plastique heurta le côté de sa tête dans un crac retentissant, et elle partit en arrière avant d’atterrir sur son derrière bien rembourré, la bouche grande ouverte, les yeux écarquillés, la joue maculée de coca, de bière et d’un soupçon de thé glacé.

Si le restaurant avait été silencieux jusque-là, il était maintenant si dépourvu de bruit qu’on aurait pu se croire dans une nouvelle dimension.

— Elle m’a poussée d’abord, annonçai-je, et ma voix résonna dans le silence. Vous l’avez tous vu, n’est-ce pas ?

À la table qui attendait ses boissons, un couple d’âge moyen hocha la tête avec hésitation, et un type sourit et leva son pouce. Je sentais une centaine d’yeux sur moi alors que, toujours dégoulinante dans mon chemisier et mon tablier, je tendais la main par-dessus la femme et ramassais les deux assiettes de pâtes Alfredo pour les empiler sur mon plateau vide.

La femme me regarda d’un air absent, mais je savais que je n’avais pas réussi à lui faire entendre raison à coup de plateau. Une fois que le choc se serait dissipé, elle se mettrait à beugler. Ou à geindre. Une chance sur deux.

— Je n’ai pas dit que vous étiez boulotte, l’informai-je. Mais j’aurais dû vous traiter de menteuse. Vous avez menti à propos de votre repas, et ensuite vous m’avez agressée. Je vais devoir vous demander de partir.

Son visage vira au violet et ses yeux ressortirent encore davantage de leurs orbites.

— Le bon côté des choses, ajoutai-je d’une voix joyeuse, c’est que vous n’allez effectivement pas payer pour votre repas, juste comme vous le vouliez. Bonne journée, et merci de ne jamais revenir !

Source : kobo.com

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Dans les bras d'Ezra, je me sentais en sécurité, protégée. Une part de moi avait envie de m’effondrer contre lui et de pleurer comme un bébé. Une autre part détestait ce faux sentiment de sécurité qui disparaîtrait dès qu’Ezra ne serait plus là. Tôt ou tard, il faudrait bien que je me retrouve seule.

Il me tint contre lui tandis que je calmais ma respiration. Avec un reniflement presque silencieux – je ne pleurais pas, bon sang ! –, je relevai la tête.

Aaron et Kai se tenaient sur le seuil et nous observaient. Je rougis, mais ils n’eurent pas l’air choqués par mes émotions féminines, et ils ne ricanèrent pas non plus en me surprenant dans les bras de leur ami. Tout ce que je vis dans leurs yeux fut de l’inquiétude pour moi.

Ezra recula, une main en bas de mon dos.

—Je meurs de faim. Et si on commandait des pizzas ?

—Je ne sais pas, dit Kai. Ça dépend de Tori.

—De moi ? demandai-je sans comprendre.

—Si tu veux de l’ananas sur ta pizza, on sera obligés de te mettre à la porte.

Je clignai des yeux en me demandant s’il blaguait, mais Aaron se mit à rire.

—Si elle veut de l’ananas, elle a le droit. Tu n’es pas obligé d’en manger.

—Sa simple existence est une insulte à la pizza.

Avec un soupir, Aaron m’attira contre lui. Il eut un grand sourire et son assurance fit disparaître ce qui restait de ma peur. Je lui rendis son sourire tandis qu’il m’entraînait dans l’escalier. Ezra nous emboîta le pas, suivi de Kai qui était toujours en train d’expliquer en quoi l’ananas sur la pizza était un blasphème impardonnable.

À mi-chemin de l’escalier, Aaron s’arrêta.

—Euh… Tori.

—Oui ?

—Tu n’as pas froid ?

Sa magie de feu le rendait-elle imperméable aux températures extérieures ? La maison était un vrai four.

—Non.

Il contempla le plafond comme si celui-ci détenait toutes les réponses aux mystères de l’existence.

—Tu es sûre que tu ne veux pas qu’on te prête un tee-shirt ?

Je baissai les yeux. Mes seins me sautèrent au visage.

—D’accord. Je veux bien vous emprunter un tee-shirt.

Ils soupirèrent tous les trois et je ne savais pas si c’était de déception ou de soulagement. En soufflant, je m’extirpai de sous le bras d’Aaron et finis de descendre les marches toute seule.

Ah, les hommes !

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J'appuyai mon menton sur ma paume.

—Tu es sûr que tu n’as pas besoin d’aide ?

—Non, c’est bon, répondit machinalement Justin. Je… Oh, merde ! Merde, merde, merde !

Il attrapa le couvercle alors que l’eau chargée d’amidon commençait à déborder et à se répandre sur la gazinière. En jurant, il versa les nouilles dans le wok où le poulet et les légumes grésillaient. Il tendit la main au jugé vers la bouteille de sauce teriyaki, mais je la lui donnai.

—Je m’en sors, dit-il en déversant la bouteille dans sa préparation. C’est mon célèbre sauté de poulet teriyaki. Tu adores ça, tu te rappelles ?

Je me rappelais en avoir mangé, pas l’avoir adoré, mais je hochai la tête de façon neutre en récitant une prière silencieuse pour les pauvres légumes qui se noyaient dans la sauce. Une mort salée, injuste pour ces carottes et ces brocolis…

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“Only useless mages train with wands. We train with weapons. If someone is trying to kill me, I’d rather have a sword than try to poke their eyes out with a piddly wand.”

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- Tu es sûr que tu n'as pas besoin d'aide ?

- Non, c'est bon, répondit machinalement Justin. Je ... Oh, merde ! Merde, merde, merde !

Il attrapa le couvercle alors que l'eau chargée d'amidon commençait à déborder et à se répandre sur la gazinière.

En jurant, il versa les nouilles dans le wok où le poulet et les légumes grésillaient. Il tendit la main au jugé vers la bouteille de sauce teriyaki, mais je la lui donnai.

- Je m'en sors, dit-il en déversant la bouteille dans sa préparation. C'est mon célèbre sauté de poulet teriyaki. Tu adores ça, tu te rappelles ?

Je me rappelais en avoir mangé, pas l'avoir adoré, mais je hochai la tête de façon neutre en récitant une prière silencieuse pour les pauvres légumes qui se noyaient dans la sauce. Une mort salée, injuste pour ces carottes et ces brocolis ...

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- Corbeau et Marteau a une mauvaise réputation. Nous sommes peu sérieux, désorganisés, irrévérencieux et désobéissants. Nos rangs sont formés de marginaux et d'anciens hors-la-loi. Mais chacun des membres de cette guilde y amène quelque chose de particulier. Nous avons certains des mages les plus puissants, des enchanteurs les plus doués, et quelques-uns des télépathes les plus rares de cette ville. Et aucun de nous n'accepte de perdre.

- "Ne frappe pas le premier... murmura Ezra.

- ... mais rends toujours les coups". Et nous frappons sacrément fort.

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- Tu connais la première règle de la guilde ?

Je secouai la tête.

- C'est : "Ne frappe pas le premier, mais rends toujours les coups".

- Oh, cette règle-là !

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I flipped the card so the queen was facing him. “Why would I do that?”

As fire exploded on my right and someone screamed, the guy stuck his hand in his pocket and yanked out a new magic toy—another playing card.

“Impello!” he yelled.

“Orepecutio!” I shouted.

A ripple of air—and an invisible force slammed into my chest like a battering ram. I flew backward and hit the ground hard. This time I couldn’t save my elbows, but I stopped my head from smacking the pavement.

“It’s ori repercutio, idiot girl,” he snarled, advancing on me. “What kind of sorcerer are you?”

Who said I was a sorcerer? Nice of him to correct my pronunciation, though.

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