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Extrait

Extrait ajouté par titiang3 2017-10-16T17:38:19+02:00

"Comment se fait-il que je me retrouve toujours dans de telles situations ? me demandé-je le lendemain matin tandis que je me tiens debout dans la cuisine, accrochée à mon verre de jus comme s’il s’agissait d’un gilet de sauvetage. Lorsque je suis arrivée il y a cinq minutes, une fille en sous-vêtements était assise ici en train de boire un café. Elle a commencé à me parler et ne s’est jamais arrêtée. Je ne sais même pas comment elle s’appelle.

— Tu n’es pas habillée comme les autres filles à motards, remarque-t-elle d’un ton méprisant.

En baissant les yeux sur mon jean et mon t-shirt rétro, je fronce les sourcils. Je ne sais vraiment pas quoi répondre à cette fille.

— Je m’habille tout simplement comme je l’ai toujours fait, réussis-je à dire après m’être éclairci la voix.

Suis-je en train de me faire juger par l’une des putes du club ? Ma foi, c’est un peu embarrassant.

— Dis-moi, avec qui as-tu passé la nuit ? m’informé-je en me demandant qui j’allais devoir tuer pour m’avoir imposé cette conversation.

— Oh, avec Rake, répond-elle en se penchant en avant avec un air de conspiratrice. Au lit, c’est une vraie bête.

Génial.

— Où est Rake en ce moment ? la questionné-je en regardant en direction du couloir qui mène à sa chambre.

— Oh, il est au lit avec Tiffany, annonce-t-elle d’un ton désinvolte. J’avais besoin d’un café.

Rake. Pas besoin d’être un génie pour comprendre d’où il tient son nom.

Je me lève.

— Bon, enchantée d’avoir fait ta connaissance.

— Oh, mais où vas-tu ? me demande-t-elle.

Je cligne des yeux.

— Dans ma chambre.

— Puis-je t’accompagner et traîner avec toi ? Il paraît que tu es la régulière du vice-président. Ce serait chouette de traîner ensemble, affirme-t-elle en se levant pour s’approcher de moi.

Bon, quand ça suffit, ça suffit.

— Rake ! hurlé-je à pleins poumons avant de me retourner vers la fille, un doigt dans les airs. Excuse-moi un instant.

Je pars en trombe dans le couloir jusqu’à la chambre de Rake, dont j’ouvre la porte. J’ai la mâchoire qui se décroche devant la scène qui m’attend.

— J’espère que tu lui as fait signer un formulaire de consentement ou un contrat ou quelque chose du genre, souligné-je en les regardant tous les deux. Cinquante nuances de Rake !

— C’est quoi ton problème, Faye ? grogne Rake en cachant ses attributs à l’aide d’un oreiller.

Il me tourne le dos, me donnant ainsi un aperçu du dragon qui y est tatoué, le même que celui de Dex et des autres membres du club. Je prends un instant pour l’admirer, puis je baisse les yeux sur ses fesses bien fermes. Pas mal du tout.

— Tu as oublié une de tes filles dehors, annoncé-je avec de grands yeux en espérant qu’il comprenne ce que je veux dire. Je te prierais de bien vouloir venir la récupérer.

Il se retourne en soupirant, comme si la vie était vraiment trop compliquée avec deux filles à gérer.

— Oui, je sais, Rake, craché-je. Dure, dure, la vie de proxénète.

Il se met à rire, puis gifle la fille sur les fesses avant de se retirer.

— Peut-être devrais-tu bâillonner l’autre aussi, lui proposé-je, pleine d’espoir.

Avant de sortir de sa chambre, je regarde autour de moi en fronçant le nez.

— Puis-je venir faire le ménage de ta chambre ce soir ? C’est tellement en désordre que ça va me rendre folle maintenant que je le sais.

— Bon, très bien ; tout ce que tu veux, pourvu que tu sortes immédiatement, grogne-t-il.

Ouah, susceptible.

On pourrait s’attendre à ce qu’il soit de meilleure humeur après s’être tapé deux filles.

— Je vais trouver quelque chose pour ranger tes palettes et autres trucs du genre, indiqué-je en sortant. Il se pourrait que j’aie besoin de faire un aller-retour chez Ikea.

Rake me suit hors de sa chambre en secouant la tête, exaspéré, et vient chercher l’autre fille.

— Heureusement que je t’aime bien, Faye, me dit Rake, qui en a plein les bras avec cette fille trop bavarde.

— Heureusement que moi, je t’aime bien, reniflé-je. Avec ce que j’ai dû endurer ce matin.

Il me gratifie d’un sourire narquois.

— Pudique.

— Tombeur.

— En cloque.

Je pose les mains sur mes hanches.

— En quoi est-ce une insulte ?

Il hausse les épaules.

— Tu parais un peu grosse ce matin.

Je laisse échapper un hoquet de surprise.

— Oh non ! Je n’en crois pas mes oreilles !

Il arbore un sourire puéril.

— C’est juste pour rigoler, Faye. Tu es magnifique. Resplendissante, même.

— Bien rattrapé, grommelé-je

— Rake, geint la femme. Emmène-moi dans ton lit et dis-moi comme je suis belle. Pourquoi lui fais-tu des compliments à elle ?

Rake lève les yeux vers moi en arborant un sourire narquois.

— C’est une bonne question.

Je hausse un sourcil.

— Probablement parce que je ne te laisserai pas m’attacher et me fouetter alors qu’elle, si.

Dex arrive dans la cuisine et nous regarde, Rake qui est flambant nu, la fille sortie de nulle part et moi.

— Est-ce que je veux vraiment savoir ce qui se passe ? me demande-t-il en plissant les yeux.

— Non, mon frère, je ne pense pas que tu veuilles le savoir, grogne Rake.

— C’est bien ce que je pensais, marmonne Dex. Je te prierais de bien vouloir sortir tes fesses nues de la cuisine...."

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