Auteur + Action en Norvège
"Victoria" de Knut Hamsun
Je ne mets pas la couverture la mienne est totalement verte et dorée...vieille édition cartonnée quoi!
Le livre sans fin...je l'ai lu en 2 heures..et vu le peu d'intérêt qu'a représenté ce livre...ces 2 heures de perdues en ce qui me concerne..déjà c'est écrit à l' « ancienne » (le récit date de 1898) donc soit c'est la traduction française qui est vieillotte soit le phrasé est daté aussi dans la V.O...et c'est dommage...l'histoire est simple...avec un côté « Les hauts de Hurlevent » en RATé ! En gros c'est les Hauts version et si Heathcliff au lieu d'être haineux s'était juste cantonné à être malheureux...
Nous avons Johannes (fils de meunier), amoureux depuis sa tendre enfance de Victoria (fille du Châtelin) qui l'aime aussi mais ne lui révèlera que quand il sera trop tard. On voit donc nos deux amoureux contrariés grandir (raidement)...pendant Johannes part loin pour s'éduquer et s'élever au-dessus de sa situation (et devient ainsi un poète / écrivain reconnu...pour des textes que je « ne veux pas » lire!) Melle Victoria reste au Château et se fiance à un autre par intérêt financier....c'est d'un « téléphoné » ! Johannes avance, mûrit...Elle ne quitte au final pas vraiment sa période de caprice/mépris enfantin...quant il se révèle que ses fiançailles avec le lourdaud riche de leur jeunesse était une obligation de son père...et que ce fiancé meurt de manière stupide...boum, c'est Johannes qui s'est fiancé entre temps...et quand l'adorable et juvénile fiancée de Johannes aime finalement un autre jeune homme (=rupture de lien...secret de toute manière...puisqu'il s'agit juste d'une parole échangée dont les parents ne sont même pas au courant!) On se dit bon ça y est...les « tournicoti-tounicoton » c'est fini...Happy-end au programme ! PERDU ! Le temps que Johannes se libère de ses engagements le père de Victoria est mort (à la base ça fait une personne de moins opposée à leur amour) mais elle aussi...du coup...ben ELLE MEURT ! Oui je spoile ! Je m’en fiche ! Ce roman m'a fait perdre du temps ! Je n'ai même pas eu droit à des belles descriptions de la Norvège pour compenser...donc voilà ! Elle meurt...il ne l'a jamais revue depuis qu'elle s'est déclaré à lui...et ça finit sur une lettre de Victoria adressé à Johannes...pff... !
Auteure + Action en Suède
Intense!C'est un bon mot pour définir l'amour subit/soudain/sans commune mesure qui se manifeste entre Désirée et Benny....à la stupéfaction totale des 2 principaux intéressés!
Ne croyez pas que c'est l'habituelle « eau de rose »...oui ils se détestent puis s'aiment...mais leur rejet de départ n'est pas lié à un échange de paroles...ils ne parlent pas ! Juste chacun considère que ce banc de cimetière est le sien...le mépris qu'ils échangent est silencieux...jusqu'à CE sourire échangé (dont l'origine n'est même pas commune...comme on le voit grâce à leur point de vue...oui parce que YES chaque chapitre est celui de l'un et le suivant de l'autre...Désirée, Benny, Désirée, Benny...) Le sourire de l'un fleure le soleil, les fraises des bois ,les gazouillis d'oiseau et les reflets sur un lac de montagnes...Le sourire de l'une est celui d'une môme en vacances...
Cela les pousse à :
1ère réaction ? La fuite ! XD
2ème réaction : la découverte improvisée
3ème réaction : le couple
Le choc culturel entre une bibliothécaire citadine et un agriculteur campagnard ne me semblait pas être un gouffre...mais ici...si ! Il y a une petit côté « l'amour est dans le pré » (oui tout le monde a entendu parlé de l'émission...même moi qui n'ai pas la télé!) en plus réel ! Märta m'a fendu le cœur...saleté de « Passion » ! Pour ce qui est du devenir de nos 2 protagonistes le « feu de paille » de leur amour a une chance...je l'espère...surtout vu la fin (très space je trouve...mais bon euh...si ça leur convient cet « ultimatum"...à défaut d'autre terme!) et comme il y a un tome 2 (« Le caveau de famille ») je n'ai plus qu'à le lire!
Action en Sibérie
C'est quoi ça !? Mes réactions au début : Mal à l'aise. Au milieu : perplexe...mais où veut en venir l'auteur ? A la fin : stupéfaite et outrée. Tout ça pour ça !!!
Le héros nous relate sa biographie dans les 50 premières pages à bord de l'avion qui l'emmène en Sibérie...et son vécu m'a déstabilisée...il a donc 25 ans est toujours puceau (mais que d'un côté...ouip...), a passé sa jeunesse à fantasmer sur sa tante de 6 ans son aînée...enfant il était omnibulé par une superbe maison de poupée...grâce au Général (amant de la tante...mais pas que...) il a quitté la misère et fait des études qui l'ont mené au journalisme. Il est assez trouillou de beaucoup de choses...dont l'avion...mais saisit l'occasion de ce reportage sur le trans-sibérien ! Officiellement il va là-bas pour un article, officieusement ? Il a fait une promesse a ses Dieux : s'il ne meurt pas dans un crash aérien il se perdra dans les bras d'une femme pour enfin connaître le mystère qu'elles ont entre les jambes (oui c'est ainsi qu'il l'exprime!).
Il arrive à destination...et y reste durant les 200 pages suivantes...autant le dire...la Sibérie je n'ai jamais voulu y aller...et ce n'est pas ce livre qui va me persuader du contraire ! On a envie d’assommer le héros de le mettre dans la soute et hop demi-tour retour à Cuba au soleil ! J'admire les sibériens pour leur résistance et obstination à vivre dans des conditions aussi rustres...vraiment aucune éloge ne transparaît dans le récit à part celle-ci justement...peuple valeureux ! Sinon ce n'est que provocations, misogyne, alcoolisme, rejets, racisme...
Une précision...notre cubain Barbaro...est un flamboyant black ! Noir comme le charbon (ce que commentent ceux qui l'approchent) ! Imaginez le choc pour cette population blanche comme neige par manque de soleil (limite albinos) ! Son apparition laisse les habitants pantois...certains le touchent et sont stupéfaits que leurs doigts ne soient pas tachés comme par du cirage !
La plus attentive à cela ? Nadejda...son interprète sibérienne...l'attirance réciproque entre eux ne cesse d'osciller entre haut et bas...car le tempérament de la belle est enflammé...elle le repousse, l'embrasse, résiste, le repousse...et comme il n'a jamais fréquenté de femme...Barbaro n'y comprend rien...dans les derniers chapitres on découvre le pourquoi de cette attitude contradictoire...on espère une solution...non...celle choisit par l'auteur est un superbe GAME OVER !
Gros spoile:Quoi!!
Il trempe enfin son biscuit...et en meurt !! (Il faut dire que faire des galipettes dans les eaux glacées sibériennes...c'est plus que stupide!) POUM...fini la virginité...PAM...tu crèves de froid !
2 explications à cette fin complètement « con » :
- l'auteur l'a bâclée
- l'auteur a voulu surprendre
Dans le deuxième cas c'est réussit...je n'attendais clairement pas un Happy-End vu le déroulement de l'histoire...mais je n'imaginais vraiment pas ça !
Auteur Russe
Très bonne découverte ! On connaît tous des éléments biographiques de Molière...mais peu ! Là on retrouve tout ! De sa naissance, ses insuccès, son obstination à vouloir être dramaturge (ce qui ne lui sied guère), son apogée, son investissement personnel, sa dérision pour tous les corps de métier, ses mésententes avec le Tout Paris qui pourtant se ruait à ses spectacles.
Certains mystères ne seront jamais éclaircis : où était Molière pendant les années où il disparaît des registres ? Armande était-elle réellement sa fille ? (Surprise....rien sur le poison de la teinture verte de ses costumes...)
Mais Mr Boulgakov apporte ici un nombre impressionnants de faits qui ne peuvent être contesté. Il se base sur les ont-dits est en extrait le vrai du faux...c'est un formidable travaille qu'il a accomplit pour rendre hommage à ce grand personnage illustre à qui il vouait une grande admiration. (Quand on pense qu'aucun médecin n'a voulu se déplacer lors de son agonie...ni d'homme d'église pour l'extrême onction avant qu'il soit mort...d'où le problème où/comment l'enterrer ou non en terre consacrée...:/ )Mikhaïl a su resté partial malgré son engouement pour Molière qui n'est ainsi pas mis sur un piédestal...c'était un homme...un homme battant qui par passion pour le théâtre lui dédia sa vie dès la plus tendre enfance...un homme avec des qualités et des défauts (bizarrement je retiens plus les défauts moraux!^^)...un homme sans qui la littérature française aurait une autre figure aujourd'hui...un talent de Plume acide qui déplut beaucoup à ses victimes de son vivant...et enchante aujourd'hui toujours plus de public. « Que le spectacle continue ! »
Auteure + Action Alaska
Ce livre me donne envie de lancer une recherche pour lire le conte dont il est inspiré ! Faïna quel joli nom...quel baume au cœur pour Mabel et Jack que cette « enfant des neiges » ! (La construction du bonhomme de neige est émouvante...l'illusion qu'une petite fille ait pu en naître est poétique...apaisante) Dès le début de cette histoire, j'ai pensé...ça va mal finir...elle est trop libre, trop sauvage...seul l'hiver lui convient...l'été même en Alaska ne pourra jamais la retenir...ce roman est doux-amer...personne ne peut rester enfant à part « Peter Pan »...que Faïna grandisse était le signe que forcément d'autres changements se produiraient. Esther est la bouffée d'air nécessaire qui empêche Mabel de sombrer et nous avec. Garett dès sa première apparition, on se doute que son role va prendre de l'importance. L'amour que Jack et Mabel est beau, fort, et en même temps si tendre qu'on leur souhaite un bonheur incommensurable. Chaque première neige du roman nous pousse à regarder par dessus leur épaule au delà de la fenêtre et des bois...Ce récit a de quoi serré la gorge...est pourtant je n'ai ressenti que de l'optimisme à sa lecture...pas de tristesse, pas de mélancolie...au contraire...étrangement ce qui en ressort c'est un sentiment de joie pour le couple centrale...qui a réussit à être parents d'une petite fille selon leurs souhaits...à chaque retour des flocons...
Récapitulatif ICI
) *sentiment de pouvoir*^^
Fin de l'apparté!) L'écriture Jack London est magique! Je ne m'attendais pas à temps de violence...surtout dès les premiers chapitres...on m'a toujours dit que les loups étaient craintifs, qu'ils avaient peur de l'homme n'osaient pas s'approcher même par temps de famine...que oui ce sont des charognards donc s'ils tombent sur un cadavre humain ils le mangent...mais vivant ils ne l'attaquent pas! Il faut croire que ça c'est juste valable pour l'Europe! Ou alors dans le Grand Nord tout est différent?! Quelle violence dès les permières pages...quelle lutte pour la vie...par la suite! 
), la bonté et l'amour du meilleur d'entre eux (Scott).