Underworld a écrit :Bonjour,
Je souhaite m'inscrire à la consigne 52e - "Lire un livre avec sur la couverture : une femme seule"
avec "Le Protectorat de l'Ombrelle, une Aventure d'Alexia Tarabotti, Tome 3 : Sans Honte" de Gail Garriger.
Je valide la consigne 52e
J'ai adoré ce livre... Je reste accro à la série du "Protectorat de l'Ombrelle".
Je me suis lancée dans le style "Steampunk" et je n'ai aucun regret...
Si, peut-être un quand même, ne pas y avoir goûté plus tôt !
Ce troisième tome est la suite immédiate de "Sans forme". On y découvrait qu'Alexia était enceinte. Son époux, convaincu qu'elle l'a trompé, la chasse avec la plus grande cruauté verbale.
Alexia est effondrée et profondément blessée. Son mari, Lord Conall Maccon, comte de Woolsey, est persuadé qu'elle lui a été infidèle car il est impossible qu'il puisse procréer étant lui-même un loup-garou !
Elle est prête à tout pour lui prouver qu'il a tort. Son mari a beau prétendre que c'est impossible car on ne retrouve aucun cas de naissance d'enfant ni surnaturel, ni paranormal aussi loin que remontent les archives des loups-garous, le fait est là, elle est bel et bien enceinte et de lui... aussi incroyable que cela puisse paraître !
Elle est traitée en paria à Londres. Elle est mise à la porte de chez sa mère et son beau-père auprès desquels elle s'est réfugiée à son retour précipité d'Ecosse. Cerise sur le gâteau... elle perd sa fonction de muhjah au sein du Cabinet fantôme de la reine Victoria. Elle est à présent en danger car elle ne dispose plus de la protection de la meute.
Le seul vampire susceptible d’être de son côté est son ami, lord Akeldama, mais il a disparu.
Elle part pour l'Europe accompagnée de son fidèle secrétaire, Floote, et de Madame Lefoux, l'inventrice. Leur objectif : Florence, siège des Templiers. Là, Alexia espère y trouver des indices, des réponses sur sa grossesse car les Templiers disposent des archives les plus anciennes. Elle souhaite savoir comment sa grossesse est scientifiquement possible. Si Alexia a une chance de trouver une réponse à ses questions, c'est bien là.
Son père étant italien et paranaturel de surcroît, elle pense que l'Italie est le pays où il faut se rendre.
Je suis très touchée par tout le cheminement des pensées et interrogations d'Alexia quant à sa grossesse :
"Les paranaturels sont censés se repousser mutuellement. Ils sont également censés se reproduire à l’identique. Normalement, je devrais être allergique à mon propre enfant et incapable de simplement me trouver dans la même pièce que lui.
— Vous pensez que vous allez faire une fausse couche ?
— Je crois que si je ne perds pas cet enfant, je serai peut-être forcée de tenter de m’en débarrasser, sans quoi je deviendrai folle. Et que si par quelque miracle, je parviens à accoucher, je ne pourrai jamais respirer le même air que mon propre bébé et encore moins le toucher."
Et tout cela est apporté de façon très cartésienne..., scientifique même...
L'état d'esprit d'Alexia face à sa grossesse change au fil du livre :
Au départ, elle y pense comme à un
"désagrément embryonnaire" et finalement elle
"pense au bébé vraiment comme un bébé".
De son côté, lord Conall Maccon sombre dans l'alcool pour noyer son chagrin, dans le formol plus exactement...
Au final, Alexia et sa troupe reviennent sains et saufs à Londres.
Dans ce tome, on passe du rire aux larmes.
Il est truffé de joutes verbales, de réparties pétillantes.
C'est avec joie que je plonge dans le tome suivant !