Une mise à jour de mon récap' s'impose (désolé d'avance pour la taille du post !) :
JANVIER
F. 19 janvier : Journée internationale du Pop Corn :
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Americanah, C. N. Adichie (adapté en 2014)
Gros gros coup de cœur pour ce livre autant pour les personnages que l'écriture ou le fond. Je n'ai vraiment rien à reprocher à ce livre ! J'avais décidé de le lire suite à une émission où C. N. Adichie parlait de ce livre justement et j'avais trouvé le speech hyper intéressant. J'ai vu qu'il avait eu du succès et me suis finalement décidé à le sortir de ma pàl, grand bien m'en a pris !
Je suis donc une fan absolue du personnage d'Ifemelu (et ce prénom que j'aime tant !) et d'Obinze également. Des personnages complexes (surtout Ifem) qui m'ont vraiment plongé dans la réalité du livre. Ifemelu, ses envies, ses contradictions... Je me suis peut-être inconsciemment identifiée au personnage, ce qui explique que je l'aime tant. Pour moi elle incarne bien l'Homme d'aujourd'hui avec ses contradictions et ses décisions parfois insensées et incompréhensibles.
Obinze quant à lui est un personnage intéressant parce qu'il sort de la norme, notamment parce qu'il a vécu une partie de sa vie aux Etats-Unis.
Les parcours des deux personnages sont très différents, l'un échoue alors que l'autre réussi plutôt bien. Mais les deux ne sont à leur place que chez eux, avec leurs repères et leur zone de confort.
J'ai adoré qu'Adichie évoque le thème de la race sous un angle complètement nouveau. Vraiment, j'ai appris énormément en lisant ses propos qui m'ont permis de considérer certains événements sous un autre angle et de réfléchir à travers les yeux de cette nigérienne qui arrive dans un pays inconnu et doit tout en apprendre.
Il y a quelques clichés dans ce livre mais ils sont si peu nombreux qu'on les accepte sans sourcilier (je pense aux parents d'Ifem aux Etats-Unis).
Et cette fin ! Je ne pouvais espérer mieux.
Entre la réflexion sur la race, le féminisme assumé et tout ce qui fait ce livre, j'ai vraiment trouvé ce livre FANTASTIQUE.
La face cachée de Margo, John Green (adapté en 2015)
Franchement... passable !
J'en ai déjà lui trois de l'auteurs que j'avais vraiment apprécié et là je me suis ennuyée au possible. C'est long, trop lent, il ne se passe rien et les personnages sont vides. Je cherche toujours la face cachée de Margo personnellement...
Je suis allée jusqu'au bout par principe, en me disant que peut-être le sens était à trouver à la fin. Mais en fait non, tout est plat...
Une déception pour moi donc ce qui est dommage étant donné que j'avais beaucoup apprécié la première partie de l'ouvrage.
FEVRIER
C. 11 février, Journée européenne du 112 (2 tomes minimum) : Été, Mons Kallentoft (tome 2, série Malin Fors)
J'ai commencé ce second tome en n'ayant pas vraiment apprécié plus que ça le premier. Et au final, je suis contente d'avoir percé, j'ai trouvé ce tome beaucoup plus intéressant et je suis complètement rentrée dans l'enquête alors que je suis complètement passé au dessus avec le premier tome.
Encore une fois j'ai apprécié les personnages, l'enquête est réaliste puisqu'on bute, qu'on part dans des directions complètement inutiles et surtout parce qu'on a des clichés en tête...
Vraiment un bon tome, j'ai hâte de découvrir la suite !
MARS
D. 1 mars, journée internationale du livre voyageur : Lumikko, P.I. Jääskelaïnen (dans le train et la voiture + chez mes beaux-parents)
Un livre déroutant et... unique !
Je ne m'attendais pas à ça et je m'attendais surtout à être plus conquise mais, j'ai tout de même apprécié cette lecture et son univers hors du commun.
Le personnage d'Ella m'a beaucoup plus, peut-être parce qu'elle est assez "sombre" et qu'elle doit composer son avenir en tenant compte des derniers éléments qui lui tombent dessus ! Les autres personnage, notamment Ingrid et Martii sont aussi très intéressants.
J'ai aimé l'univers réel mélangé à un peu de mystique, c'est entre autre ça qui donne cet effet si unique à ce livre.
L'histoire en soit est plutôt sympathique même si j'ai du mal à accrocher à cette fascination autour d'un cercle littéraire, réussir à comprendre pourquoi les parents ont acceptés tant de choses... J'avoue que ça me dépasse. Quant à la société elle-même, elle me dépasse également. Certains passages sont à la limite du malsain et j'ai parfois été mal à l'aise dans ma lecture.
Quant à la fin (si on peut appeler ça une fin !), je ne sais quoi en penser...
Un livre intéressant et unique qui me laisse un goût d'inachevé !
AVRIL
C. 15 avril, Journée Mondiale de l'Art : L'épouvantable encyclopédie des fantômes, P. Dubois, E. Black'Mor et Carine-M
C'est un livre magnifique que nous propose les éditions Glénat. J'avoue l'avoir plus acheter pour les dessinateurs que le texte mais au final, j'ai beaucoup apprécié la lecture de ce livre.
L'avantage de ce livre et qu'il n'est pas continu, je l'ai donc lu sur une période plutôt longue en le décomposant par "parties". Les premières pages qui aident à plonger dans l'univers permettent une belle entrée en matière pour arriver sur les différentes histoires que le livre nous propose ensuite. C'est un livre de contes si l'on veut, mais des contes effrayants et qui finissent rarement bien !
C'est une lecture que j'ai vraiment apprécié et j'espère lire rapidement la "suite".
D. 23 avril, Journée Mondiale du livre et du droit d'auteur (2 tomes) : Edition "Le Livre de Poche" =
Le quatrième mur, Sorj Chalandon
Quel livre magnifique. Encore une fois, l'auteur parvient à me transporter dans son mon. Un monde qui n'est pas facile puisque le prinicipal de l'action se déroule lors de la guerre civile libanaise.
J'ai eu un peu de mal à rentrer dans le livre au début puisque Georges énonce pas mal de faits biographiques ce qui donne un effet "listing" au récit. Mais bien vite, cela s'estompe.
Lorsque Samuel lance son projet fou de monter Antigone, on se dit qu'il est bien gentil, mais que c'est irréalisable. Mais Samuel fait partie de ces gens qui arrivent à ouvrir des portes et convaincre. Bien vite Georges se retrouve mêlé à cette histoire et on le suit au Liban, à côtoyer tous les partis qui se font la guerre. Les épisodes sont courts mais si intenses... ! La répétition qui a lieu dans le théâtre est je pense l'une des plus belles scènes de ce livre.
Je suis restée scotchée jusqu'au bout, j'ai souffert pour Georges, compris pourquoi il était trop difficile pour lui de reprendre sa vie d'autrefois comme si rien ne s'était passé.
Ce livre est un bijou qui m'a bouleversé et j'ai aimé tout du début à la fin, la fin qui est d'ailleurs si logique que si elle avait été différente, j'en aurais été déçue.
Ni d’Ève, ni d'Adam, Amélie Nothomb
Je suis un peu moins fan du côté autobiographique de Nothomb. Je l'ai lu et je l'ai apprécié mais j'ai du mal à accrocher à la personne qu'est l'auteur. Trop "hors des cases" pour moi peut-être ? J'ai eu du mal à comprendre certains de ces choix, la facilité déconcertante de prendre certaines décisions aussi... Mais je suis tout de même contente de l'avoir lu pour en connaître un peu plus sur elle.
MAI
A. 1er mai, Journée Mondiale du rire: Un livre qui vous a fait rire ou ne serait ce que tirer un sourire : Le magasin des suicides, Jean Teulé
Je suis passée par deux phases dans ce livre : l'admiration/curiosité puis la déception. Cependant, je classe tout de même ce livre en bronze car il me laisse un bon sentiment.
Je tiens tout de même à noter l'originalité débordante de l'auteur ! Déjà l'idée de faire un magasin des suicides c'est excellent ! Et tout ce qui va avec du coup est à se tordre de rire. Les enfants de la famille sont assez drôles, enfin, si on ne compte pas le dernier.
Et c'est quand tout commence à basculer que j'ai perdu mon intérêt pour ce livre.
La toute toute fin est cependant inattendue et m'a laissé sur une note positive.
B. 4 mai, Journée Star wars : Nos amis les humains, Bernard Werber
Quand on parle de Werber on le place souvent sur un piédestal en vantant ses livres. J'ai donc voulu tester pour me faire un avis en lisant ce petit livre. Mon dieu.
En lisant la quatrième de couverture j'avais beaucoup accroché et l'idée est bonne mais ça s'arrête là. Les personnages m'ont été antipathiques dès le début servant des clichés aberrants et inutiles, l'action (si on peut appeler ça comme ça) est complètement vide de sens...
Bref, si je devais qualifier ce livre en un mot je choisirai certainement "mauvais".
D. 9 mai, Journée de l'Europe : Les élus, Steve Sem-Sandberg (Vienne)
C'est un livre difficile à lire tant par le sujet que par son écriture. Mais il est difficile d'en parler sans quelques longueurs et détails nécessaires pour bien comprendre le sujet que l'on traite.
J'ai apprécié que l'auteur parle du point de vue des enfants mais aussi des infirmières : c'est selon moi nécessaire afin de bien cerner les personnalités des différents "acteurs" de l'ouvrage.
Aujourd'hui, beaucoup de choses ont été mises à jour et à notre époque, nous avons énormément d'informations sur ce qui s'est passé durant la seconde guerre mondiale. Cependant, certains sujets comme les enfants des hôpitaux psychiatriques restent des sujets peu connus et développés. Tout ce qui touche les enfants en général est encore assez obscure à vrai dire.
Ici, on observe une méthode d'extermination absolument ignoble (comme toutes les méthodes ceci dit) puisqu'on laisse croire aux parents qu'une guérison est possible alors que le seul but et de se débarrasser d'eux.
J'ai évidemment été scandalisée à plusieurs reprises sur certains passages, sur le regard des gens, sur les comportements du personnel hospitalier incapable de penser par soi-même et totalement endoctriné même si pour beaucoup, tout s'est fait de manière inconsciente. J'ai été outrée lors des procès des comportements de Katschenka et de ses propos...
Un livre documentaire très intéressant qui permet de creuser un sujet encore peu traité.
JUIN
B. 6 juin, Journée de la mini-jupe : Destruction d'un cœur, Stephen Zweig
Un livre que j'ai beaucoup aimé même si les 2 dernières nouvelles auraient vraiment mérité plus de longueur !
La Destruction d'un cœur est une histoire assez intéressante et qui montre bien la cruauté de certains. J'ai beaucoup apprécié que l'histoire soit raconté du point de vue du mari et beaucoup aimé la fin aussi !
La Gouvernante est mon plus grand regret, j'aurais tellement aimé avoir plus de détails et de texte ! Raconter l'histoire du point de vue des fillettes est en plus une magnifique idée qui permet de deviner les choses et de se plonger dans l'histoire en cherchant les indices. J'ai vraiment adoré cette nouvelle.
Quant à la dernière, je l'ai trouvée très cruelle... Image de la méchanceté ? Je ne sais pas, l'histoire aurait mérité aussi plus de pages !
D. 14 juin, Journée mondiale des donneurs de sang : Le théorème des Katherine, John Green
Ayant lus pas mal de cet auteur, j'ai voulu lire celui-ci, le résumé étant assez original.
Au final je n'ai pas accroché du tout mais je l'ai quand même fini parce que je déteste abandonner un livre. L'histoire est aussi plate que les personnages sont sans intérêt et profondément cliché ! La quatrième de couverture le présente comme un livre drôle, suis-je non réceptive à ce type d'humour ? Peu-être !
On voit bien entendu la fin se profiler très vite et les côtés qui auraient pu susciter de l'intérêt chez moi (Holly et l'entreprise, les questionnaires faits par Lindsey, Hassan et Colin) ne sont pas du tout travaillé du coup comme le reste du livre, c'est plat.
Je le positionne en "lu aussi" car la lecture n'a pas non plus été un supplice mais je vous conseille franchement de passer votre tour tant c'est inintéressant !
JUILLET
B. 6 juillet, Journée Internationale du baiser : Le voyage dans le passé, S. Zweig
J'ai beaucoup apprécié me plonger dans ce petit ouvrage pour découvrir l'auteur. Le format court n'est pas dérangeant puisqu'il permet de développer assez rapidement une histoire simple.
Les "romances" ne sont pas ma tasse de thé, mais là, je dois avouer que le sujet est bien traité et que son évolution me plaît autant que les personnages. Un ouvrage qui ouvre la réflexion sur ce qu'il advient des sentiments dans le temps.
C. 17 juillet, Journée mondiale de la justice internationale : Hiver, Mons Kallentoft
J'ai bien aimé mais, j'avoue que je m'attendais à quelque chose de mieux ! Malin est un personnage assez cliché (la mère célibataire qui se perd dans son travail et dans l'alcool et qui n'arrive pas à comprendre sa fille adolescente...) mais assez attachant aussi au final. Je préfère tout de même son collègue, ne serait-ce que pour son goût musical étrange assumé !
L'enquête est presque intéressante mais un peu trop longue à certains moments et on voit un peu (beaucoup) la finalité arrivée.
J'ai cependant beaucoup apprécié les passages où le mort parle.
J'ai un avis assez mitigé sur ce premier tome mais je vais tout de même lire la suite, ne serait-ce que pour me fixer un peu plus sur le style de Kallentoft !
AOUT
A. 7 août, Journée Internationale de l'éducation : The paper magician, tome 1 : The paper magician, N. Holmberg
J'ai été très agréablement surprise par ce livre ! Je ne suis pas une fana de magie mais j'ai trouvé l'histoire très original. Ce premier tome permet de poser un peu les personnages, mais trop peu ceci dit. On en apprend sur eux au fil des pages mais on arrive trop rapidement selon moi dans l'action.
J'ai apprécié les personnages de Ceony et Emery qui sont très différents mais très intéressants tous les deux. Le personnage de Lira est pour moi trop stéréotypé pour le moment, mais peut-être que cela va évoluer dans le temps.
Dans l'ensemble, j'ai vraiment aimé ce livre et suis curieuse de lire la suite.
The paper magician, tome 2 : The glass magician, N. Holmberg
Le tome un m'avait emballée mais là je suis complètement rentrée dedans ! L'idée du livre déjà est juste fantastique : maîtriser la magie à travers un élément. C'est juste génial (et forcément c'est du papier donc j'aime d'autant plus).
Ce tome est hyper riche en rebondissement et en action, le premier ayant donné le ton, celui-ci rentre dans le vif du sujet. Ce que j'ai apprécié c'est que rien n'est "simple". Et puis, on apprend à connaître un peu mieux les personnages et à en découvrir d'autres pas toujours bien intentionnés !
C'est un tome qui m'a vraiment tenu en haleine et que j'ai littéralement dévoré !
B. 17 août, Journée internationale du chat noir : Les contes macabres, E. A. Poe et B. Lacombe (couverture noire
)
J'ai adoré les illustrations magnifiques de Lacombe qui correspondent à merveille à l'écriture de Poe en revanche je n'ai pas plus apprécié les contes que ça si ce n'est les deux histoires sur les personnages féminins qui m'ont beaucoup interpellées.
D. 28 août, Journée mondiale Topless : Un amour impossible, C. Angot
Je suis passé par de nombreux sentiments en lisant ce livre. Je l'ai classé dans "Lu aussi" car je n'en garderais pas un mauvais souvenir même si l'écriture a été mon plus gros souci.
Je ne dirais pas qu'elle écrit mal, car ce serait mentir. Christine Angot a une façon unique d'écrire, et on y adhère ou pas.Pour ma part, ce sera la seconde option. Son écriture est trop saccadé, trop rapide et sèche pour moi et ses discours à base de répétitions, je trouve que c'est insupportable. J'ai d'ailleurs failli lâcher le livre à plusieurs reprises lors des passages de discours tant l'écriture me tapait sur les nerfs.
Mais je ne l'ai pas fait car le fond m'intéressait et le personnage de la mère est tellement mystérieux que je voulais en savoir plus.
Et au final, je suis ravie de l'avoir terminé puisque les dernières pages de dialogue entre les deux femmes ont permis beaucoup d'éclaircissements, et j'ai trouvé sa manière de traité le sujet tout au long du livre très intéressant.
Car il ne s'agit pas uniquement d'un inceste, mais surtout d'une relation mère fille. Car c'est ça pour moi, qui a vraiment primé dans le livre.
J'étais mal à l'aise lorsqu'on lisait les lettres du père. Cet homme m'a filé une angoisse malsaine tout au long du roman.
Ce livre ne m'a donc pas laissé indifférente même si je ne peux pas non plus dire que j'ai aimé, cependant, je suis contente de l'avoir fait, car cette auteure a du potentiel.
F. 31 août : Journée mondiale du blog : Aux petits mots les grands remèdes, M. Uras (blog)
J'ai bien aimé cette lecture même si je m'attendais à trouver quelque chose d'autre, de plus profond certainement.
Le personnage d'Alex m'a beaucoup plu au départ puisque son métier de bibliothérapeute m'a fasciné, mais au final je l'ai trouvé trop "banal" dans sa vie personnelle.
C'est un livre que j'ai tout de même aimé dans l'ensemble autant par ses personnages que les livres que j'ai pu y découvrir (j'ai hâte de lire Oblomov !).
Le virus Mornigstar, tome 1 : Le fléau des morts, Z. A Rechts (Booknode)
Je ne suis pas du tout adepte de ce genre de livre et pourtant j'ai beaucoup apprécié sa lecture. J'ai trouvé l'histoire assez réaliste et même s'il y a des clichés sur les personnages (notamment les militaires), j'ai tout de même réussi à m'imprégner de l'histoire assez facilement et surtout, j'ai assez envie de lire la suite étant donné ce qu'il se passe à la fin !
SEPTEMBRE
B. 23 septembre, Journée de la bisexualité :
POLICIER : La curiosité est un pêché morte, A. Granger
J'ai beaucoup apprécié ce second tome des aventures de Lizzie même si j'ai préféré le premier. Encore une fois, Lizzie se retrouve dans une situation rocambolesque avec des personnages pour le moins excentriques : une jeune fille qu'on tente de faire passer pour une folle, un aliéniste, une sœur autoritaire et une autre complètement soumise...
Je me suis doutée assez vite de certaines choses (comme du coupable) mais l'histoire est assez bien ficelée. J'ai été déçue en revanche de ne pas en apprendre plus sur la relation Ben, Lizzie qui sera, je l'espère, plus développée dans les prochains tomes.
THRILLER : Captifs, K. Brooks
Je ne saurais dire si j'ai aimé ou non ce livre. En revanche, je peux affirmer qu'il sort des sentiers battus !
On se retrouve enfermer dans cet ancien bunker avec Linus, puis petit à petit de nouvelles personnes arrivent. Les personnages passent pas tous les états : frustration, dégoût, haine, acceptation...
Quelques rebondissements mettent nos nerfs à rudes épreuves et la densité psychologique de ce roman est très très intéressante puisqu'on voit petit à petit tous les personnages passer de phases d'éveil à des phases de semi absence...
La fin est pour le coup originale même si elle me laisse une pointe de déception car j'ai encore des questions non résolues !
Tout n'est pas perdu, W. Walker
J'ai bien aimé ce livre mais j'ai été assez déçue par la fin que je trouve extra rapide et bâclée. On nous développe l'avancé de Jenny et de ses parents sur un certain rythme et la fin se passe si vite qu'on n'a à peine le temps de comprendre !
J'ai apprécié le dilemme qui se pose pour Alan même si dans la réalité, ce n'est absolument pas possible puisqu'on est sur un conflit d'intérêt, mais bon passons. Les développements qui sont fait pour faire recouvrir la mémoire à Jenny sont très intéressants.
J'ai donc eu un sentiment de frustration à la fin, l'impression qu'on avait un peut "voulu en finir au plus vite" ou que l'auteur a appliqué la première idée qui passait par là;
Les personnages sont assez "vides" et caricaturés au possible sauf Jenny et Alan que j'ai trouvé plus poussés (et heureusement étant donné que ce sont les deux acteurs principaux). La femme d'Alan est celle qui m'est le plus antipathique avec le père de Jenny je pense (et peut-être aussi le fils d'Alan).
En résumé c'est une bonne histoire mais qui aurait mérité un peu plus de travail pour être vraiment aboutie !
C. 26 septembre, Journée Européenne des langues : The Tales of Beedle the Bard, J. K. Rowling
Une lecture sympathique et intéressante qui nous permet de découvrir un peu les contes dans lesquels les sorciers du monde d'Harry Potter ont été plongés.
Les leçons de morale sont souvent les mêmes que dans les contes classiques mais revisité à la sauce sorcier, ça donne un style. J'ai bien aimé aussi les commentaires ajoutés par Dumbledore.
Seul le conte du sorcier au coeur poilu m'a moins plu, les 4 autres en revanche sont vraiment géniaux, avec une mention spéciale pour la fontaine de la bonne fortune et Babytti.
D. 27 septembre : Journée mondiale du tourisme (2 tomes):
Etats-Unis : Automates, John Saul
L'histoire est assez sympathique même si étant donné le titre du livre on devine assez vite de quoi il retourner et qui sont les protagonistes qui jouent un rôle. J'ai d'ailleurs deviné très vite l'un des responsables du "problème", l'écriture en dévoile trop, trop vite. L'écriture est fluide ce qui permet une lecture rapide mais cela manque aussi de profondeur et je ne vais pas garder un souvenir intarissable de cet ouvrage. Il aurait plus être plus effrayant et plus travaillé...
Will & Will, John Green
J'ai été surprise de rire autant avec un livre de John Green, étant habituée à des sujets beaucoup plus compliqués à traiter.
C'est un livre fluide qui se lit bien et vite mais, contrairement aux autres, je ne le trouve pas si recherché. C'est une autre façon de parler de l'homosexualité et de confronter un garçon qui s'assume à un autre qui n'assume pas, mais les personnages sont trop caricaturés (ce qui donne un style à l'ouvrage je le concède mais l'auteur en fait vraiment de trop parfois).
Un livre sympathique mais selon moi, pas le meilleur de l'auteur.
Islande : Kaleb tome 2 : Abigaïl, M. Eljundir
Un second tome très sympathique à découvrir et qui nous plonge un peu plus dans l'action à chaque page même si certaines parties sont assez longues et tirées par les cheveux !
J'aime moins l'évolution du personnage de Kaleb, il perd complètement en intensité et en personnalité. Abigaïl est énervante et trop sûre d'elle pour la rendre sympathique et intéressante. En revanche tous les autres personnages sont très agréables et l'action est attrayante !
L'évolution du tatouage de Kaleb est très intéressant et on commence à voir se dessiner les conséquences des actes de chacun. La fin laisse présager un troisième tome riche en rebondissements.
Kaleb tome 3 : Fusion, M. Eljundir
Un dernier tome assez intéressant puisqu'on alterne entre le présent et le passé avec la "création" des enfants du volcan. On passe d'ailleurs plus de temps dans le passé mais ce n'est pas pour me déplaire étant donné que les deux personnages principaux m'ont fait perdre mon intérêt au second tome. J'ai bien aimé que Myra Eljundir se mette en scène, c'est assez sympa !
En revanche en ce qui concerne la fin... euh ? Vraiment ?! J'ai bien aimé les personnages et leur "plan" d'action en revanche le résultat final est... plus qu'étrange !
Une trilogie sympathique à lire.
OCTOBRE
A. 4 octobre, journée mondiale des animaux : Les livres prennent soin de nous, R. Détembel (baleine
)
C'est un essai très intéressant que nous livre Régine Détembel. Elle nous permet de réfléchir et d'aiguiller notre réflexion autour du livre, de ce qu'il nous apporte ou non.
J'ai trouvé ses réflexions très intéressantes, j'ai un peu moins apprécié les derniers chapitres ou elle parle de son expérience de lectrice et où j'ai de nombreuses fois tiqué. Ceci dit, j'ai été agréablement surprise par ce livre qui va chercher de vraies références et des expériences vécues pour illustrer ses propos. Le syndrome de Stendhal m'était jusqu'alors inconnu, erreur réparée.
L'auteure nous permet de comprendre le pouvoir d'un livre sur son lecteur, que ce soit dans le bon sens ou dans le mauvais. Elle va plus loin en évoquant la bibliothérapie et en expliquant ses vertus lorsqu'elle est bien appliquée.
Un livre vraiment très intéressant qui donne à réfléchir.
Zoo, J. Patterson (lion
)
J'ai découvert la série avant le livre, ce qui ne m'a pas empêcher de préférer encore une fois le livre ! Je risque dans ce commentaire de faire des comparaisons du coup.
Niveau histoire, développement, prise de conscience, décision d'agir... on est sur quelque chose de beaucoup plus réaliste que la série et c'est tant mieux car c'est ce que je voulais ! On sent que les consciences bougent difficilement, qu'il faut vraiment fournir des éléments aux gens pour que la majorité accepte de voir la réalité en face.
Niveau personnage, j'ai été étonné du coup puisqu'on est sur une configuration très très différente de la série. Et ce n'est pas pour me déplaire ! Oz est toujours le centre mais ceux qui gravitent autour de lui sont moins nombreux et les événements sont très différents. J'ai beaucoup aimé sa personnalité, le fait qu'il essaye à tout prix de montrer qu'il a raison. J'aime aussi beaucoup le personnage de Chloé (qui est aussi dans la série) et que j'ai apprécié voir évoluer comme ça.
Quant à la raison du pourquoi les animaux se révoltent... Juste génialissime ! Et tellement plus crédible que dans la série en fait.
Je n'ai pas été étonné de la fin de l'ouvrage et j'ai justement apprécié.
B. 10 octobre, Jour de Christophe Colomb : Kaleb tome 1 : Kaleb, Myra Eljundir
J'ai eu du mal à rentrer dans ce livre que je trouvais trop cliché. Kaleb m'énervait au plus au point à jouer le bad boy ténébreux. Et puis, je me suis laissé emporter par l'histoire et j'ai au final beaucoup apprécié même si ça manque un peu de profondeur à mon goût.
Le personnage du père est quasi inexistant, la mène n'est plus là mais son souvenir est pourtant bien présent. J'ai été interpellé par les personnages d'Abigaiel et du colonel qui sont ceux que j'apprécie le plus.
C'est un premier tome sympathique dans lequel il faut rentrer mais qui donne envie de lire la suite !
C. 10 octobre, Journée mondiale de la santé mentale : Jours sans faim, D. de Vigan
J'aime et j'adore Delphine de Vigan, la simplicité et la qualité brute de décoffrage de son écriture.
Je n'ai jamais vécu l'anorexie mais je considère cet état comme ce qu'il doit être à savoir, une maladie. Ce livre, je l'espère, permettra d'ouvrir un peu l'esprit de ceux qui pensent que c'est une lubie.
On y voit une jeune femme lutter au quotidien pour essayer de regagner sa vie et son estime de soi tout en essayant de mettre des mots sur ce qui lui arrive. Elle rencontre de gens profondément bons mais aussi des gens profondément idiots, et nous amène au cœur de la maladie avec ce qu'elle comporte comme conséquences.
J'aurais aimé avoir plus de pages encore à lire car j'ai vraiment été touchée par ce roman.
F. 25 octobre, Journée Mondiale sans papier : The paper magician, tome 3 : The master magician, N. Holmberg
A quant une suite ?
Je ne suis pas du tout adepte de ce genre de livres mais j'ai pris un plaisir fou à dévorer ce dernier tome ! Déjà, j'adore les deux personnages de Ceony et Emery, ils sont tellement intéressants.
Ce dernier tome est celui qui va permettre à Ceony de savoir si elle pourra obtenir son titre (et même si on se doute un peu de la conclusion du livre, on a tout de même envie de savoir comment ça va se dérouler) en passant une partie de son apprentissage chez un autre magicien qui a, on peut le dire, un caractère très très différent (en fait tout à fait opposé) à Emery.
Les moments d'action sont sympathiques et même si on voit toujours la fin arriver comme le nez au milieu de la figure, on ne peut s'empêcher de se précipiter sur les pages pour savoir ce qui va se passer ! J'ai apprécié de voir Ceony travailler plusieurs matériaux également.
J'aurais tellement aimer en avoir plus, j'avoue être un peu frustrée de la fin !
NOVEMBRE
A. 5 novembre, Journée nationale de lutte contre le harcèlement scolaire : Everything, everything, N. Yoon
J'ai été très très sceptique en commençant ce livre. Encore un livre qui essaye de se caler dans la lignée de Nos étoiles contraires et Les derniers jours de Rabbit Hayes... Voilà ce que j'en ai pensé en lisant les premiers chapitres.
Mais bien vite, on se prend au jeu, on tâte le terrain comme Maddy, en essayant de découvrir les choses et les ressentis, leurs impacts. Et puis, on se prend un claque assez monumentale à la fin avec un événement inattendu et là, on remet tout en perspective !
Et comme toujours, je suis bien contente de tenter l'expérience sur des ouvrages qui me laissent songeuse puisqu'il arrive comme ici, que j'ai de très bonnes surprises !
B. 17 novembre, Journée Mondiale de la Prématurité : Profession d'un père, S. Chalandon
LA CLAQUE !
Comme toujours avec Sorj Chalandon, je prends une vraie claque ! Les thèmes de ce livre sont encore une fois très durs et difficiles à aborder, et comme toujours l'auteur relève le défi avec succès.
J'ai failli plusieurs fois abandonner pourtant, pas parce qu'il ne me plaisait pas mais parce que je n'arrivais plus à m'en détacher et que le personnage du père me rendait folle de rage, j'écumais devant son comportement face à son fils et sa femme !
Encore une fois, je suis passée par tous les sentiments possibles et la chute est à la hauteur de mes attentes.
Un livre magnifique qui traite du sujet de la folie avec une grande justesse.
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