Bonsoir,
Je valide l'ingrédient :
Poudre d'os (lire un livre dont la couverture est blanche) pour la potion :
Onguent contre les brûlures de Feudragon, et valide donc ma 1ère potion avec les
Trois crimes de Noël de C. Jacq.
C. Jacq a une écriture simple, compréhensible, efficace. La lecture en est fluide. Pour dire, je voyais les chapitres défiler sans voir l'heure passer
Je suis tout de suite entrée dans l'histoire : dans un huit-clos en plein Noël, on suit l'inspecteur Higgins, toujours égale à lui-même. Imperturbable, il doit résoudre un meurtre perpétué il y a dix ans. Mais le manoir n'est pas encore satisfait.
J'aime beaucoup l'inspecteur Higgings. Cultivé, curieux, vigilent et d'un calme exemplaire, il ne loupe jamais rien. Au contraire, son collègue, le superintendant Marlow, me semble bien pâle à côté de lui. Pièce rapporté dans cette enquête, il est toutefois utile pour surveiller et maîtriser si besoin les suspects.
Chaque suspect a son caractère, plus détestable les uns que les autres. De véritables menteurs, au placard bien chargé. Ils se sont tous créés un monde d'illusions pour être bien vu par la société. Mais l'inspecteur Higgins est là pour faire la lumière.
De tous les personnages, j'ai particulièrement apprécié le notaire, un garçon manqué au fort caractère. Pourtant, en refermant ce livre, je ne souhaitais qu'une chose : qu'il soit tous punis pour leur comportement. Avide de s'enrichir, ils ne voyaient pas les beautés étalés devant leurs yeux. Tout ce qui les intéressaient, c'est l'argent.
Franchement, le château est un musée à lui tout seul et personne n'apprécie ses trésors mis à par Higgins ... et nous. C. Jacq ne fait pas de longues descriptions. Il donne ce qu'il faut d'informations pour laisser le lecteur imaginer les lieux. Ainsi, pas de pause dans l'histoire. On n'a pas le temps de s'ennuyer.
Certains risquent de ne pas apprécier les enquête de l'inspecteur Higgins. C. Jacq utilise toujours le même schéma narratif, dans la tradition des romans policiers. Des répétitions qui ne me dérangent pas spécialement car C. Jacq écrit de telle manière que je ne découvre pas le criminel.
Récap du challenge