Je suis contente d'avoir des avis divergents, c’est ce que j’espérais
themusik a écrit : Après, je ne suis pas d'accord sur le fait que tous les romans de YA sont dystopiques
Les YA se diversifient,
Nos étoiles contraires (pour en citer un) n'est pas dystopique que je sache
Je me suis mal exprimée, je ne voulais pas dire que tous les romans YA étaient dystopiques, mais qu’une bonne partie l’est (d’où la suite de ma phrase à propos d’n YA fantasy
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)
En effet, j’ai zappé la romance contemporaine (jeunesse). En fait, dans mon esprit Nos étoiles contraires est Jeunesse, je n’avais absolument pas pensé à le qualifier de YA ^^’
themusik a écrit :Après, les YA ne sont pas forcément destinés qu'aux adolescents, chacun est libre de lire ce qui lui plait
Absolument, et je suis la première à le dire
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Mon propos était plus sur la différence potentielle entre Jeunesse et YA et les raisons de cette nuance plutôt que « c’est bien/c’est pas bien ».
dadotiste a écrit : Qu'est-ce qui définit la différence réelle entre la littérature jeunesse simple et la YA ?
Si on repart quelques années en arrière, ce qui marchait bien, c'était des trucs comme le club des 5, Grand galop ou sais-je encore. Pour les ados, c'est un peu bébé. Mais justement, c'est ce qui différencie les séries jeunesse des cycles YA.
Donc pour toi, la différence c’est de ne plus fonctionner par série (un livre = un épisode) et de fonctionner plutôt par trilogie/cycle/saga ? (d’ailleurs merci de la nuance ^^ Mais pas facile de remplacer le mot « série ». Tu dirais que
Harry Potter c’est quoi ? Un cycle ?)
D’ailleurs, donc :
Harry Potter serait du YA ?
Parce qu’en effet, si on excepte le YA, il y a pour moi deux littératures jeunesse : celle pour préados (primaire/début du collège), peu intéressante pour des adultes, et celle pour ados (à partir du collège), qui peut intéresser un public beaucoup plus âgé.
mamalastico18 a écrit : Il ne faut pas confondre le YA avec le bit-lit; qui est souvent confondu, je rappelle que ce genre ci est plutôt dans les thèmes vampires/loup-garous/sexe/héros ou héroïnes avec un caractère bien trempé en général. Le YA est plus posé, plus calme et plus romance que le bit-lit et évidement parfois plus réaliste ou pas (Hunger Games; Le Labyrinthe; Inssaissisable...).
Justement, je me demandais si une partie de la Bit-Lit ne pouvait pas être du YA. La Bit-Lit « soft », pourrait-on dire ? Mais je ne m’y connais pas assez dans le genre.
dark-vince a écrit : Demande à un libraire ou à un universitaire et, même s'il a 20 ans, il te répondra que ça veut simplement dire Jeunesse
D’accord, c’est bien ce que je pensais
Et je suis aussi d’accord pour une certaine « péjorativité » : personnellement, je trouve que lire un roman Jeunesse est plus « valorisant » que lire un roman étiqueté YA… Si on parle de la même chose, c’est idiot !
Mais YA désigne peut-être aujourd’hui un certain pan de la littérature jeunesse, et que c’est précisément ce pan que j’aime le moins dans la littérature jeunesse…
sally92 a écrit : J'ai le sentiment que ces auteurs écrivent ce qui leur passe par la tête, qu'ils plaquent tous les stéréotypes qui nous bercent depuis toujours.
C’est peut-être un peu exagéré ^^ Mais côté stéréotypes, ça me semble souvent vrai : rare sont les YA vraiment originaux…
samminy25 a écrit : Je pense que le Young Adult n'est pas complétement comme la littérature jeunesse: Il regroupe plutôt les personnes entre 14 et 20 ans, ce qui veut dire que ce n'est pas un roman pour enfants, mais pas pour adultes non plus...
Oui, donc pour les adolescents, ce que j’appelle la littérature Jeunesse (en opposition à « littérature enfantine »). Et justement, le propos tenait aussi fait que ce genre est lu par un public beaucoup plus large qu’entre 14 et 20 ans (ce qui n’est pas forcément un mauvaise chose, entendons nous bien ^^).
QueenCrimson a écrit : Je me vois aussi dans l'obligation de vous remettre en tête que ce sont des adultes qui écrivent ces livres jeunesses et que par conséquent, ils en lisent. […] Est-ce que ça fait d'eux des personnes débiles ?
Je ne critique absolument pas les lecteurs qui lisent du YA, fussent-ils des adultes ^^ Je m’interroge sur le fait qu’on appelle maintenant cela du Young Adult et plus de la littérature jeunesse et essaie de rassembler les caractéristiques de ce nouveau genre.
Je ne vois pas ce que le fait que les auteurs soient adultes apporte au débat, par contre ^^’
QueenCrimson a écrit : Et pour moi, la YA, c'est ça : une littérature qui aborde avec insouciance les questions qui s'imposent durant cette période de transition qu'est l’adolescence à travers des genres divers (dystopie, fantastique, etc.), une littérature adaptée pour les jeunes de cette âge.
C’est intéressant
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Mais je pense que ce que les détracteurs de la YA critiquent, c’est surtout l’abondance et la redondance des thèmes. Ca a beau être adapté à un ado ou un adulte relativement jeune (qui ne s’est jamais retrouvé au centre d’un triangle amoureux ? [je plaisante ^^ désolée ^^’]), ce n’est qu’une minuscule facette de la littérature, la littérature où seule l’action compte (je le sais, car je lis de la YA quand j’ai envie de m’immerger dans un univers pendant quelques heures, de ne pas pouvoir lâcher le livre. Seulement l’addictivité n’a pas grand-chose à voir avec la qualité - mais j’aborde ici un sujet sensible ^^’).
QueenCrimson a écrit : Ensuite, si je me souviens bien, la dystopie a vu redoré son blason, et particulièrement en YA, avec le succès foudroyant de Hunger Games.
Moui, je ne dirais pas que
Hunger Games a « redoré le blason » de la dystopie, je dirais plutôt qu’elle a popularisé le genre et en a donné une vision édulcorée au grand public ^^
QueenCrimson a écrit : Cherchez bien et je vous promets, une nouvelle fois, que vous trouverez ce que j'appelle la "vraie YA", c'est à dire des romans YA tout en effusion scripturale, profonds, des perles, quoi, qui honorent ce genre tant décrié...
Tu m’intrigues ! ^^ Des romans YA profonds ? Sans ironie, pour moi c’est un oxymore… Et je serai ravie de découvrir des perles YA ^^
Belzedar a écrit : Je trouve que le traitement des thèmes, qui sont souvent sérieux et/ou graves, est beaucoup trop infantilisé. Je prend Hunger Games, souvent considéré comme l'un des meilleurs, pour exemple : les thèmes y sont très matures à la base - le totalitarisme, la pensée unique, la mode, les médias, le spectacle de la violence - mais traités de façon si ridiculement simpliste et superficielle. Quand j'ai lu Hunger Games la première fois, j'avais l'impression d'écouter un enfant parler de sa rédaction scolaire sur des sujets qu'il ne peut vraiment maitriser. C'est naif, niais à en lever les yeux au ciel.
Je ne suis pas forcément d’accord. Le fait que les messages soient « infantilisés » n’affaiblissent pas forcément le thème sous-jacent et permettent de le faire comprendre à tous. Pour moi, ce n’est pas forcément une mauvaise chose ^^ Et concernant l’infantilisation des jeunes… tu as peut-être une trop haute vision des ados ? :p Un ado de 15 ans moyen, il va s’emmerder avec
1984 (et même une jeune fille lectrice assidue de 17 ans ^^). Pour lui faire passer des messages, faut lui donner ça de manière un peu fun…
Après tout ça, je viens de lire le message de charly09… avec laquelle je suis d’accord, à première vue, en tous points ^^ En y réfléchissant, j’étais aussi tentée de comparer le YA au « roman de gare ».
Je suis aussi d'accord avec Maks. Et pour une impression de déjà-vu... C'est peut-être parce que la "critique" du YA est redondante, mais je ne crois pas qu'un débat a eu lieu sur une page dédiée
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Sachant que là, je ne voulais pas forcément un débat sur la "qualité" du YA, à la base (mais je comprends qu'on en vienne là ^^).