Univers de la Young Adult
Extraits du moment
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Jace pourrait s’habituer à ça. Leur famille était si merveill…
— Personne d’autre ne pourra jouer si tu restes là à baver.
Ah, oui. Karen. La sœur de Ben qui avait autant de charme qu’un orang-outan péteur. Jace lui fit un clin d’œil, comme si elle était adorable, même si elle lui faisait penser à un Néandertalien en survêtement, et prit sa boule pour finir son tour. Karen passait après lui, une petite bénédiction qui signifiait ne pas avoir à rester près d’elle pendant quelques minutes.
Jace alla s’asseoir à côté de Ben et jeta un coup d’œil à Greg.
— C’est mon mec, tu sais.
Ça ne fit que pousser Greg à se rapprocher de Ben.
— Mais il est si mignon ! Je ne peux pas te l’emprunter ?
— Tu ne peux pas être intéressé par lui, dit Jace. Il ne peut pas te faire d’enfants.
— Ça ne nous a jamais empêchés d’essayer, fit Ben en regardant Jace avec un air amouraché.
— Oh, je l’aime bien, celui-là ! lança Greg en le serrant affectueusement dans ses bras.
— Moi aussi, rétorqua Jace en retirant doucement le bras de Greg de sur les épaules de son petit ami. C’est pourquoi ce serait bien que tu ne l’étrangles pas.
— Désolé.
Quand Karen vint soudain s’asseoir à côté de lui – ce qu’elle n’arrêtait pas de faire – Greg se leva rapidement.
— Je vais chercher une autre carafe de bière. Je reviens tout de suite !
Karen le regarda partir, puis se tourna vers son frère et leva les yeux au ciel.
— C’est ton tour.
— D’accord.
Ben se leva, mais resta un moment, hésitant à les quitter.
— Vas-y, le rassura Jace.
Il regarda son petit ami se hâter pour récupérer une boule et la lancer avec insouciance sur la piste, histoire de passer à quelqu’un d’autre. Jace souriait quand Karen sortit une nouvelle perle.
— Quand j’ai appris que tu étais steward, j’ai cru que tu serais plus...
Elle tendit son bras devant elle, la main tombante.
— Tu pensais que j’aurais le poignet cassé ? demanda Jace, continuant de parler avant qu’elle ne puisse répondre. Je n’ai pas vraiment besoin de porter de trucs lourds. Mis à part quand les passagers apportent à bord une immense valise remplie de toutes leurs affaires. Naturellement, ils bloquent l’allée tout en essayant de la fourrer dans le compartiment du haut. Quand elle ne rentre pas, ils se tournent vers moi, comme si je pouvais comprimer la matière par magie.
Karen semblait confuse, et les regardait alternativement, Ben et lui – car il était revenu entre temps.
— Je veux dire, tu ne te comportes pas comme une fille, précisa-t-elle. Tu n’as pas de petite voix aigüe, non plus.
— C’est drôle que tu dises ça. Parce que toi non plus tu n’as pas ce genre de voix. Ça voudrait dire que tu n’es pas une femme ?
Karen fronça les sourcils quand elle se tourna vers Ben, comme pour avoir une explication.
— Est-ce que quelque chose ne va pas chez lui ?
— Non, riposta Ben en se retenant de sourire. Il est parfait.
Extrait de 4 Saisons, Tome 3 : Un parfum d'automne -
Si cette épreuve m'avait appris quelque chose, c'est qu'il fallait profiter de la vie - de tout ce qu'elle avait à offrir : la colère, le deuil et les larmes, mais avant tout les rires et l'amour.
Juste profiter de la vie.
Parce qu'elle était éphémère et imprévisible et que personne, ni moi ni quiconque de ma connaissance, ne disposait d'un jour ni même d'une seule seconde qui lui était acquise.
Extrait de Dark Elements, Tome 3 : Ultime soupir -
Je sais qu’il n’est pas conventionnel de dormir avec un « ami », mais j’ai été incapable d’aller au-delà de ce besoin irrépressible. Il fallait que j’aille le voir. Le retrouver. Que je le sente près de moi, que je le touche. Quelque chose chez lui m’appelle de manière inéluctable, je ne peux pas lutter contre cela. Sa présence m’est nécessaire. Et je sais que la mienne lui fait du bien aussi.
Extrait de Wait for the Storm to Pass -
Elyne jeta un regard curieux à Sara, avant de tenter une caresse sur les écailles de la tête avec sa main libre. Le petit serpent se lova contre sa paume dans un geste si affectueux que Darel en aurait presque été jaloux. Le sourire émerveillé de la jeune femme en valait la peine, cependant.
- Te voilà adoptée, plaisanta-t-il.
Dis, commenta-t-il à l'adresse de son familier, tu ne serais pas encore en train de me pousser dans ses bras, par hasard ? Mieux maîtriser ma magie, ça ne veut pas dire que je la contrôle totalement.
Câlins, répondit Sara d'un ton faussement innocent.
C'est bien ce qu'il me semblait. Et je note que tu ne te gênes pas pour en profiter au passage, la taquina-t-il.
Agréable, se défendit Sara.
Extrait de La loi du sanctuaire -
L’une des prêtresses place un pied sur le dos d’Arsinoé et tire violemment sur l’un de ses bras pour le déboîter. Arsinoé pousse un cri perçant. Il ne lui reste plus beaucoup de force. Il ne sera pas difficile de cisailler les chairs de ses bras et de son cou.
— Non ! rugit Mirabella. Vous ne ferez pas ça !
Elle appelle une tempête presque inconsciemment. Le vent incline les flancs de la tente et en fait battre le rabat. Les prêtresses sont tellement préoccupées par ce qu’elles font à Arsinoé qu’elles ne remarquent rien avant que le premier éclair vienne faire trembler le sol sous leurs pieds.
Le Conseil noir se disperse dans toutes les directions comme des rats, avant qu’elle puisse les chasser avec les flammes provenant des bougies ou les foudroyer de la tête aux pieds. Luca et les prêtresses tentent de la raisonner, mais la fureur de Mirabella continue de donner de l’ampleur à sa tempête. La moitié de la tente croule sous la force du vent.
Finalement, l’assemblée entière prend la fuite.
Mirabella pose Arsinoé sur ses genoux et dégage ses cheveux sales et pleins de sel de ses joues. La tempête se calme.
— Tout va bien, souffle doucement Mirabella. Tu vas bien.
Arsinoe cligne de ses yeux noirs et fatigués.
— On te fera payer cela très cher.
— Je m’en fiche. Qu’on nous exécute toutes les deux.
— Ah, ricane Arsinoé. Qu’ils essaient.
Extrait de Three Dark Crowns, Tome 1
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