vampiredelivres a écrit :louji a écrit :58
Ensemble
Malgré mon état quelques minutes plus tôt, je souris. Dévouée jusqu’aux bouts des ongles, Lily se préoccupe de tous, quel que soit leur âge, leur sexe ou leur mentalité. Je ne sais pas si ce sont les professions de ses parents qui lui ont donné ce goût de l’entraide et de la justice. Oh, cette Lily-là est tellement adorable (aheeeeem, pas comme l'autre, parfois ) Lilith ? En même temps est-ce qu'on peut vraiment les comparer ? x) Lilith dans un autre contexte, sans être la fille de Loki, sans avoir perdu sa mère et vivant une vie classique... Elle aurait son caractère, mais elle serait peut-être bienveillante ? (plus qu'aujourd'hui en tout cas ) En vrai, je me suis jamais vraiment posée la question de comment elle aurait été s'il n'y avait pas eu tout le délire mythologique autour d'elle… Question intéressante En même temps, c'est tellement dur de la situer hors contexte Elle aurait eu une évolution totalement différente. Elle ferait quel métier tu penses ? Je sais pas du tout… En fait, le truc, c'est que s'il n'y avait pas eu le bordel mythologique, elle aurait probablement juste grandi avec sa mère… et donc ça aurait donné une personne totalement différente… Elle est pas vraiment dissociable de son univers… Ouais, c'est pas faux
Les yeux baissés, Lily Rose remarque nos mains liées. Nous ne sommes pas lâchés avec Jessica et elle relève un regard interrogateur dans notre direction.
– Oui ? fait Jess avec perplexité.
– Est-ce que… Vous avez enfin pris votre décision ? Mais-euh ! J'ai l'impression de voir mes potes en train de magouiller pour me mettre en couple. Il y a de l'idée dans l'air C'est fourbe, ce genre de tactique. J'en ai été la victime Et ça a marché ? Ça a donné une relation de cinq ans, donc ouais, je suppose… Ah oui, quand même ! C'est les études sup qui y a mis fin ? Études sup plus envie de ma part d'y mettre fin (c'était pas réciproque, donc ça a été plutôt douloureux de son côté à lui, comme rupture) IOh .
Heuuu… Parce que c'était par rapport à une promesse qu'un autre perso devait tenir, et parce que j'avais besoin d'un level up, et comme elle est déjà surcheatée au niveau puissance magique, fallait trouver autre chose. (Et que j'étais tombée sur un fanart très cool. Surtout pour ça, en fait. )
En fait, le truc, c'est que TDNC, je l'écris tellement au jour le jour que tu sens mes changements d'humeur entre deux séances d'écriture. (Et du coup, ça part en sucette.) L'ironie, c'est que dans l'ensemble, c'est pas totalement tiré par les cheveux. Pas totalement.
Aaaaaah d'accord Mais elle les garde non-stop ses ailes ?
Oui, je vois XD C'est en partie dû à l'ancienneté de cette histoire, non ? ^^ Tu n'es pas forcément partie en sachant exactement ce qui allait se passer ? Ça fait combien de temps que tu écris TDNC déjà ?
vampiredelivres a écrit :
louji a écrit :Comme prévu, voilà deux chapitres en "un"... Je vais garder ce rythme d'ici la fin de l'histoire...
On laisse de côté la famille de Mark pour repartir dans une autre direction... Voili voilou 0/ Oh yeah, double dose !
59
Un père
Vendredi soir, avant de partir en week-end, je reste quelques minutes à discuter avec Lily Rose devant le lycée. Nous nous sommes peu croisés depuis lundi dernier, alors je prends le temps de savoir comment elle va. D’une voix qui se veut ferme, mais qui tremble un peu, elle m’assure qu’elle n’a plus pensé à sa séparation, qu’elle tire une force nouvelle de la relation balbutiante que Jess et moi entretenons. Elle vit par procuration, quoi. Pour l'instant oui Elle se veut rassurante, mais elle sait aussi bien que moi qu’elle est fragile en ce moment. Je la réconforte maladroitement jusqu’à qu’un groupe de copines vienne la chercher pour qu’elles boivent un coup ensemble au cybercafé. Alors qu’elle s’éloigne en me saluant de la main, je souris. J’espère qu’elle pourra se vider un peu la tête en leur compagnie.
Suivant une demi-douzaine d’élèves, je rejoins l’arrêt du car scolaire. Mon sac à mes pieds, je plisse les yeux devant le soleil rasant en espérant voir le bus arriver. Je rêve de me glisser sous la couette avec un roman ou l’ordinateur pour regarder un film.
Soudain, une voix souffle à mes côtés :
– Zachary ?
Je sursaute et me retourne, mon portable à la main, m’attendant à trouver un camarade de classe. Au lieu de quoi, un homme en costume d’un peu moins de ? Je sais jamais si on a le droit de se passer du "de"... Je vais l'ajouter quand même, au cas où ^^' quarante ans se tient devant moi. En silence, nous nous dévisageons avec stupéfaction. Son visage est figé en une expression interdite. Quant à moi, je suis trop abasourdi pour réagir.
Je crois qu’Oliver Dent vient de me trouver. Yayyy. Je sens que ça va être la joie. Ouééé
Il me ressemble tellement. Ou, plutôt, je lui ressemble tellement. La photo en disait déjà long, mais la vérité est beaucoup plus brutale. C’est moi, dans vingt ans. Nous avons la même silhouette dégingandée, une grande partie des traits du visage en commun. La seule différence notable réside dans son regard, presque noir.
Subjugué, mortifié, tétanisé, je reste immobile devant lui.
– Zachary ? répète l’homme d’une voix pourtant convaincue de mon identité. Ben c'est pas que ce soit pas lui… mais il y a une possibilité que ça ne le soit pas. Tu as tout dit
Il me faut de longues secondes pour faire redémarrer mes fonctions cognitives. Clignant des yeux, me sentant stupide au plus haut point, terrorisé à l’idée de dire n’importe quoi, je bredouille :
– O-Oui ?
– Je… Je m’appelle Oliver Dent. Je suis le frère d’Elena.
Je l’ai compris depuis un moment, ça.
– Je suis désolé de te rencontrer dans de telles circonstances, reprend l’homme, qui semble moins désarçonné que moi. Mais je devais te voir. De mes propres yeux.
Il toussote en se détournant.
– J’ai fait le plus vite possible, mais je n’ai pu me libérer que cette après-midi. J’espère que tu ne m’en veux pas trop. (Comme je ne réponds pas, il relève les yeux vers moi, songeur.) Zachary ? Je… te dérange peut-être ? Tu voudrais qu’on se voie plus tard ? Ne peut-on pas au moins discuter autour d’un café ? J’avais tellement hâte de te rencontrer…
Il laisse sa phrase en suspens en me dévisageant. Je vois quelque chose fleurir dans ses yeux sombres, une lueur qui me fait peur. Quelque chose naît en lui, quelque chose que je connais bien. L’espoir.
– … mon fils. Il a placé ses espoirs un peu haut. Clairement, oui, il vise haut
Le mot tombe entre nous comme une masse. J’ai l’impression qu’un poids enfonce ma poitrine et j’ai soudain du mal à respirer.
Il n’a pas le droit. Pas le droit de m’appeler comme ça. Je ne suis pas son fils. Je ne l’ai jamais été.
N’est-ce pas ?
C’est Mark, mon père. Pas biologiquement, mais ouais, au sens moral du terme, c'est pas faux. Ah oui, il parle d'un point de vue affectif pour le coup
Un sentiment terrible de peur et d’envie s’envole en moi. J'aurais choisi une autre formulation que "s'envole en moi"… et j'aurais peut-être mis "terrible sentiment", mais là, je chipote. En vrai y'a un côté "positif" au verbe s'envoler qui va pas forcément, je vais trouver autre chose. J’ai envie de lui parler, de le connaître, de lui poser mille questions. Mais je suis effrayé de par ? Yup, thanks. son existence. Je suis Zachary sans parents, je suis Zach l’orphelin. Je ne suis le fils d’aucune femme et d’aucun homme.
Oliver Dent semble remarquer ma détresse. L’air mortifié, il recule de deux pas et bredouille :
– Je suis désolé, je n’aurais pas dû être aussi brusque. Je… Est-ce qu’on pourrait s’installer quelque part pour parler un peu ?
Mes lèvres tremblent. Je n’ai aucune envie de rester aussi près de lui. Il représente trop de choses en une seule enveloppe charnelle. Il porte avec lui trop de possibilités que je ne peux gérer. Il me fait peur. Je ne suis pas prêt à me confronter à lui. C’est encore trop tôt pour moi.
Trop tôt pour faire la connaissance de mon probable père. Aww, p'tit chat. Après, c'est pas garanti que ce soit ton père, il paraît qu'on peut avoir jusqu'à sept sosies presque parfaitement identiques dans le monde. Yes, ils partent vite en besogne, c'est clair ^^'
Sous ses yeux médusés, je lui tourne le dos. D’une main tremblante, la gorgée nouée, je ramasse mon sac. Je ne sais pas ce qu’il pense. Je ne sais pas à quoi il s’attend.
Je fuis. Je bondis, loin de lui, et je m’enfuis. En courant, en exécutant de longues foulées. Mes pas frappent le sol en rythme avec ma respiration hachée. Je ne suis pas bon sportif, mais aucune importance. Je veux juste de la distance entre lui et moi.
C’est lâche et puéril. Un simple « C’est encore trop tôt » aurait suffi. Néanmoins, je redoute de voir la déception sur son visage. J’ai déçu et meurtri trop de gens, je ne veux pas qu’il s’ajoute à la liste.
Alors, je fuis. Le soleil se couche, la silhouette sombre d’Oliver Dent disparaît derrière moi et j’avale l’air en même temps que la distance. J'adore cette tournure.
Je sais que je vais le regretter. Tant pis.
Je ne suis pas prêt.
Et c’est tout.
60
Piégé
Déjà, le titre ne dit rien qui vaille. C'est assez parlant, en effet Je m’arrête de courir au bout de quelques minutes. À bout de souffle, les jambes lourdes, je maudis ma condition physique. Je ne fais pas énormément de sport, ou, du moins, je ne suis pas la tendance des lycéens sportifs. Je ne pense pas être si mauvais en endurance, mais je ne vais pas m’amuser à tester mes limites. Littéralement ma définition. la mienne aussi, no worry
Une drôle de mélasse de sentiments contradictoires me remue l’estomac. La honte, la joie, l’impatience, la peur, l’excitation, les regrets… Je ne sais plus quoi penser.
J’ai laissé le lycée derrière moi et Oliver Dent avec lui. Le pauvre, il devait sortir du travail. Il avait quitté Denver rien que pour me voir. Et je l’ai planté à l’arrêt de car avant de fuir comme un mioche pris en flagrant délit. Je m’en veux. Mais qu’aurais-je pu faire ? Bredouiller, rougir, baragouiner et gesticuler ? Me couvrir de honte ?
Ce n’est pas la première fois que je rentre à pied du lycée. Ce n’est pas bien drôle, mais je préfère faire ainsi. J’ai besoin de m’aérer l’esprit, d’oublier ce qui pèse sur moi pendant quelques temps.
Sur le chemin du retour, je longe un stade entouré de buissons feuillus. D’un coup d’œil, j’avise trois silhouettes qui s’entraînent au baseball. Quand je les reconnais, mon cœur remonte douloureusement dans ma gorge. Je le sens pas…
Sans plus réfléchir, je lorgne la route pour vérifier l’absence de voitures. Une semi-remorque arrive trop vite pour que je traverse. Je jure tous bas. Un cri s’élève derrière moi.
– Eh mais…
J’entends des exclamations dans mon dos et mon cœur se met à tambouriner furieusement contre mes côtes. Non, non !
– Zach ! C’est toi Zach !
Puis, par-dessus les deux autres voix, une que je déteste plus que tout :
– Mon cher Zachary, tu vas où ?
Anthony. Et merde… On a la poisse ou on a pas la poisse ?
J’attends qu’une voiture passe puis cours sur l’asphalte jusqu’à l’autre trottoir. Je n’y serais pas forcément plus en sécurité, mais c’est toujours une distance en plus entre les trois barges et moi.
Mes jambes, déjà lasses d’avoir couru, protestent à chaque pas. Ma gorge me pique et mes poumons me brûlent. Je dérape sur un caillou et reprends difficilement ma course.
On me tombe dessus. Ou, plutôt, quelqu’un plante négligemment son pied dans mon dos, me faisant basculer en avant. Je m’érafle les paumes et le menton sur le goudron. C’est un miracle si je ne me suis pas brisé les dents.
– Petit chéri, raille la voix rauque de Nick au-dessus de moi.
En levant la tête, je lui balance un regard noir. Je sens quelque chose de tiède couler le long de mon menton. À quelques mètres derrière le joueur de football s’avance tranquillement Anthony, une batte en travers des épaules, secondé par un Elliot visiblement réticent.
– Ça faisait longtemps, Gibson ! s’exclame Anthony, une fois proche de nous.
– Laisse-moi partir, je réponds simplement en le fixant d’un air glacial.
Je n’ai pas croisé Anthony depuis notre confrontation dans les couloirs du lycée, en compagnie de Lily Rose. Quant à Nick, ça remonte à notre désagréable escarmouche lorsqu’il s’en est pris à Dante. Je ne veux revoir aucun des deux. La seule chose que j’ai envie de tirer d’eux, c’est leur sang.
– J’aime ce regard, souffle d’un ton suave Anthony en s’accroupissant à côté de ma tête.
Alors que Nick me maintient au sol d’un pied, mon ennemi m’agrippe sans douceur les cheveux.
– Comment tu te portes, Gibson ? Bien ? (Son sourire torve disparaît soudain et ses yeux se font plus froids que la banquise.) Je vois que tu t’amuses bien avec Lily Rose et les deux nouveaux demeurés.
Un sentiment de colère noire m’envahit, me faisant serrer les dents pour retenir les insultes qui me chatouillent les lèvres.
– Qu’est-ce que tu leur trouves, à ces crétins ? L’un est un pédé épais comme un fil de fer et l’autre une geek aussi charmante qu’une truie.
La colère qui me submerge n’a pas grand-chose à voir avec celle que j’ai pu éprouver jusqu’ici. Il ne s’agit plus seulement de moi, de mon passé ou de mes tares. Je refuse de l’entendre parler d’eux ainsi. Dante s’affirme comme il est, lui. Il est sincère, vif d’esprit et plein d’enthousiasme. Jessica… Une flèche brûlante me perce le cœur. Ce n’est pas une truie. C’est une renarde, à l’œil luisant de malice, aux cheveux flamboyants et aux mains agiles. Elle brille, comme un joyau, elle est belle et intelligente.
Sans qu’il n’ait le temps de se défendre, je lève la main pour agripper la manche d’Anthony. Il bascule et j’en profite pour le gifler violemment. Perdant son équilibre, il s’écroule sur les fesses en faisant tomber sa batte.
– Tu as l’air ridicule, mon pauvre, craché-je sans cacher mon mépris.
– Fils de pute ! hurle-t-il en bondissant sur les talons.
Je ferme les yeux lorsqu’il envoie son pied dans ma mâchoire. Des étincelles éclatent sous mon crâne et mes oreilles se mettent à siffler.
À moitié assommé, je l’entends susurrer d’une voix tremblante de rage, de jalousie et de dégoût :
– Tu les baises tous les trois en même temps, tes petits crétins ? Dans quel ordre tu les prends ? Lily en premier ? Dante après et Jessica en dernier ?
Le malade, le grand malade.
J’entends Nick marmonner d’un ton inquiet :
– Anthony, faut qu’on s’éloigne de la route. Les gens vont nous voir.
– Emmenez-le ! beugle-t-il à ses compères tandis que mes repères dansent encore autour de moi.
Je sens deux bras me saisir, l’un plus faible que l’autre. Nick et Elliot. Toujours les deux bons toutous.
Ils me transportent en bas de la route, vers les sous-bois. Un désagréable souvenir surgit dans mon esprit. La râclée Pas de circonflexe Effectivement, merci ! que ces trois mêmes personnes m’ont fait subir après une journée de lycée. J’ai mis des semaines à m’en remettre.
Me gorge se serre : combien de temps cette fois ? Combien de coups ? Nan nan nan Coline, t'as pas le droit ! Pas après Molly ! J'ai plus rien à dire pour ma défense... En résumé de chapitre, pour celui qui arrive, j'avais juste mis "Il se fait casser la gueule ♥". J'ai des piques comme ça
Elliot et Nick me font agenouiller par terre. Du sang coule de ma bouche. Pourquoi ? Quelle satisfaction tirent-ils de me voir amoindri et souillé devant eux ?
Anthony se dresse dangereusement au-dessus de moi. Ses yeux sont habités de folie. Il va me tuer. Ce malade va vraiment me tuer.
– Tu vas le payer, Gibson, susurre-t-il avec un sourire qui n’a rien de bienveillant. Tu vas regretter de m’avoir pris Lily Rose. J’espère que tu l’as bien culbutée la dernière fois, car, après ce que tu vas vivre, elle ne voudra plus jamais de toi.
Alors, tout ça pour une pointe de jalousie ? Anthony le brave, le vaillant, le beau, est jaloux. C’est peut-être parce qu’il l’aime encore, en fin de compte.
Les yeux clos, je pense à mes amis. Pour eux, je vais rendre les coups.
Je ne vais pas me laisser abattre. Allez mon chat ! Je suis de tout cœur avec toi ! Oué, Zach Fight Club oué
B'jour.
Tu auras beau me traiter de sadique, tu n'es pas bien mieux, hein.
Bon. Essayons de pas taper sur les personnages (ni l'auteure ), mais plutôt d'être constructifs. J'aime pas Anthony, à cause de son comportement d'abruti fini. Je pense que c'est compréhensible. Mais en fait, au fond, ça m'irrite de ne pas l'aimer, parce que pour le moment, je ne le comprends pas. Et j'aime pas ne pas comprendre un personnage. (C'est comme je disais sur le Cycle, j'aime pas qu'on ne comprenne pas un de mes personnages, mais ça va dans les deux sens.) Rhah, tu m'énerves, je veux savoir !! Parce que bon, jalousie, ça va bien cinq minutes, mais sur le long terme…
Pour passer totalement du coq à l'âne, j'aime beaucoup la rencontre avec Oliver Dent. C'est très réaliste, pour le coup, ça m'aurait beaucoup plus étonnée si Zach l'avait accueilli à bras ouverts. Le gars, il a pas été là ces dix-sept dernières années, il a appris son existence y'a deux semaines même pas, et il lui donne du "mon fils" ? Nan mais ho. Et puis, c'est marrant, mais statistiquement, on dit que tout le monde a au moins un sosie sur la planète, donc rien n'est joué.
Eeeeenfin bref. Au niveau écriture, y'a absolument rien à dire, comme toujours. C'est fluide, le rythme est très bon, les alternances entre réflexions, dialogues et actions sont au poil…
Allez. Zach va s'en sortir, j'ai confiance en lui. Au pire, je lui enverrai Lilith en soutien (quoi que ça va être compliqué de la faire sortir de son trou à rats, mais au moins, ça satisfera tout le monde ).
Mais en attendant de voir comment il se débrouille tout seul, je te dis à plus !
Bises ^-^
B'soir.
Alors, euh, j'ai seulement des piques de sadisme. Autrement je me sens trop coupable de faire souffrir ces pauvres gens Toi, t'es sadique sur la durée, c'est bien pire
Tu peux taper sur les personnages, je le prendrais pas mal (sur moi aussi, je le mérite un peu). Ha, pour l'incompréhension du personnage... Je pense que ça vient aussi du fait qu'il a franchi la limite de l'acceptable, du compréhensible, de ce que la jalousie pouvait motiver jusqu'ici... Et qu'il est tombé dans quelque chose de plus dark ^^' (J't'afoue que j'attends de comprendre Kaiser. Ou, plutôt, je fais exprès de rien vouloir comprendre à son sujet ). Autrement, pour Anthony, je dirais que c'est vraiment l'accumulation sur plusieurs années de sentiments très sombres à l'égard de Zach qui commence par les insultes puis finit au tabassage :v Et ç'a commencé par une volonté ""noble"" d'éloigner un danger potentiel d'une fille qu'il aimait. Puis par de la jalousie en constatant que Zach était entouré de personnes qui l'aiment. Finalement par la rancoeur d'avoir perdu Lily. Après, je vais pas tout raconter comme ça, j'espère que les autres apparitions du personnage au fil de l'histoire feront ressortir ses motivations, très noires et égoïstes. Mais Anthony me permet aussi de montrer à quel point un rien peut se transformer en tout, à quel point on peut rapidement tomber dans l'ultra-violence et focaliser toute sa colère sur un seul être
Pour la rencontre avec Oliver, oui, je voulais faire le plus réaliste possible... et, clairement, ça aurait été bizarre qu'il lui fasse un check et lui lâche "Ça va poto ?" Et Oliver abuse un peu avec son "mon fils", carrément héhé. Surtout, que comme tu dis, la génétique n'a pas encore donné son approbation (mais Zach n'oublie pas ce point !)
Merci beaucoup ! J'ai toujours un peu peur avec TD que la narration fasse trop légère, ou trop lourde si je me tape un délire dramatico-sentimental D'une certaine manière, c'est plus contraignant que la fantasy !
Il aurait vraiment besoin de Lily et sa badassitude, je confirme Mais Lilith est actuellement hors-service si je ne m'abuse, alors ça risque d'être complicado
Merci pour ton passage et ton com ! Bises