Jeu de LIN

[Lea260146]

Pour jouer vous devez prendre le livre le plus proche de vous.
Allez à la page 77.
Prendre la 2ème phrase de la page.
Faire une petite histoire/paragraphe où vous placerez cette phrase.
Notez la phrase sortie du livre entre "guillemets" et pensez à dire de quel livre elle vient.

ATTENTION: Vous n'avez pas le droit de vous inspirez du livre choisit.

[Lea260146]

Tout les employés du Palace étaient en gréve. Ils ne supportaient plus la façon dont on les traitait. Ils avaient la ferme intention de s'introduire dans l'édifice et de tout casser. Alors qu'ils pensaient devoir forcer l'entrée, il se produisit une chose étrange. "A leur approche, les portes automatiques de l’hôtel s'ouvrirent en grand." ( GONE, tome1, de Michael Grant) Le propriétaire les attendait. Les poing sur les hanches, il scruta la foule. Celle-ci se tut. L'homme se raclât la gorge avant de prendre la parole d'une voix grave et menaçante... 10 minutes plus tard, tout le monde avait rejoint son poste.

[laloulou86]

Le livre le plus proche de moi ? Huuum... Je vais tricher un peu et aller en prendre un autre étant donné que ladite phrase est "Le fluide soviétique inoculait le marxisme dans les têtes américaines". (Dino Buzzati, le K)et que je ne vois absolument pas ce que je peux faire avec étant donné que je ne comprends pas la moitié des mots x)

Bref, c'est parti :

Marta était en cours il y a encore quelques instants, quand, soudainement, la porte et les fenêtres de la salle s'ouvrirent en sifflant. Suivant les autres, elle sortit en vitesse de la salle pour se retrouver dans les couloirs du gigantesque château qu'était son internat. "Un puissant courant d'air soufflait dans les galeries des trois niveaux qui donnaient sur la cour et des élèves affolés se pressaient aux portes des classes." La jeune fille, aussi affolée que les autres en voyant le courant d'air destructeur envoyant valser à des mètres à la ronde les tables et chaises sur lesquels les élèves étaient sagement assis il y a peu, se mit à courir également, pour sortir le plus vite possible hors de l'enfer glacé. Peine perdue. Les élèves couraient dans tous les sens, se bousculant, se renversant, criant. Marta était perdue dans la mêlée générale. Seule. Bousculée par une énième personne désireuse de sortir des couloirs au plus vite, elle tomba violemment sur le sol pavé du couloir principal. Avec hâte, elle recula, mi-rampant mi-marchant, jusqu'à un coin sombre où, l'espérait-elle, elle pourrait se cacher jusqu'à la fin de la "tempête". Autour d'elle, rien que les cris des élèves se faisant emprisonner par l'air glacé et voyant leur amis tomber au sol, morts. Comment ? Marta n'en savait rien. Elle savait juste que ce courant d'air était très dangereux. Et encore, le très était un euphémisme.
Devant elle, une jeune fille tomba soudainement par terre, perdant en même temps ses lunettes à la monture en écaille de serpent. La pauvre fille, à moitié aveugle et à quatre-pattes, baladait ses mains tout autour d'elle pour espérer ramasser la précieuse paire de lunettes, tandis que le courant d'air glacé et sifflant commençait à la geler jusqu'aux os.
Marta ne pouvait pas rester impuissante. Alors, avec courage, elle se leva, et, bravant le vent, courut vers la fille, non seulement pour l'aider à se relever mais aussi pour lui ramasser ses lunettes.
C'est dans cet acte de bravoure - qui, disons-le, ne servit à rien - que mourut Marta, jeune écolière de 14 ans, emportée dans la mort par le vent glacé et sifflant du nord venu enlever la vie à un internat ou résonnaient il y a peu les cris de joie et les sourires des enfants heureux.

Phrase tirée de Oksa Pollock tome 1, de Anne Plichota et Cendrine Wolf.

[Rosara]

C'est partie !

Lindsey parcourut l'établissement, de la pointe des pieds, le pistolet à la main. Soudain, un sifflement retentit. Thomas, son frère, débarqua, affolé et anxieux. Il n'était pas le seul, Lindsey étant tout aussi angoissée au son du sifflement. Thomas annonça :"Mince, cela ne dit rien de bon...
-C'était un signal ?
-J'ai bien peur que oui... On fonce !
Ils coururent vers la pièce d'ou venait le sifflement.

Phrase tirée de Uglies de Westerfeld.

[MaryLuze]

Samedi matin, il fait beau. Elio et son frère Charlie partent jouer dehors, près de la route. Le but du jeux : ne pas se faire voir des voitures et poser des clous avant qu'elles passent puis se cacher ! Les deux frères se mirent en position. La première voiture apparut. Charlie était parti chercher une bouteille d'eau. Elio mis tout seul les clous et "[il] se glissa derrière une haie rabougrie et attendit que le véhicule se soit éloigné pour se remettre en route." Il pensait que plus loin, il y aurait plus de passage. C'était drôle se jeux. Très dangereux, ils le savaient. Mais, c'était excitant. La, Elio entendit hurler. Charlie ! Il fit demie tour en courant. La voiture rouge qui venait de passer avait les pneus dégonflés. Devant le part-choc, une silhouette inerte. La mère des petits garçons était déjà sur place. Elio vit qu'elle pleurait. Il approcha. Et la, il se haït. Fort. Il hurla a son tour. De désespoir. Charlie était là. Sur le sol. Mort.


Wouah. J'ai pas trop eu d'inspiration... Désolée.

[MaryLuze]

J'ai oubliée de citer le livre ! C'est l'Autre de Pierre Bottero.

[lilywor]

J'adore vos textes

Debout au milieu de la chambre, Suzanne se contemplait dans le vieux miroir en face d'elle. Ses cheveux sombres auraient bien eu besoin d'un coup de peigne, mais la jeune fille était connue pour sa mémoire de poisson rouge et avait donc laissé le sien chez elle, à plusieurs centaines de kilomètres d'où elle se trouvait. Elle essuya délicatement une tache de mascara au-dessous de son oeil, effectua une petite pirouette pour faire tourbillonner sa longue robe bleue, puis sourit. En ce moment précis, elle se sentait belle, plus belle que jamais. Elle effleura doucement la chaînette qui entourait son cou ; elle lui avait été offerte par sa mère le jour de ses quinze ans. La nostalgie la submergea pendant quelques instants, mais elle ne pleura pas, de peur d'abîmer son maquillage. Elle inspira un grand coup, puis détourna son regard du miroir. "Elle ôta lentement le collier, le remballa dans son papier de soie et le rangea dans la boîte avec les autres souvenirs du pays." Puis elle prit son foulard et s'en alla rencontrer son prince charmant.

Phrase tirée de "Un chapeau de ciel", par Terry Pratchett.

[amel78s]

je supprime tous mes msg

[Shae]

Mark Hathaway tente vainement d'arracher les barreaux de sa cellule. Cela fait trois jours qu'il est en prison, et il ne tiendra pas. Il est déjà à moitié fou. Il s'ennuie à mourir et, le seul divertissement qu'il ait trouvé, est de concocter des plans farfelus pour s'évader. Mark s'effondre, épuisé. Il sait qu'il n'obtiendra rien en s'acharnant ainsi. Faute de ne pouvoir sortir de cette prison avec son corps, il va le faire avec son esprit. Il se remémore son arrestation.
C'était une belle soirée d'hiver, la neige tombait sans discontinuer, faisant le plaisir des gamins qui criaient en se lançant dans de mémorables batailles de boules de neiges. Mark avait fini son service, il était policier, le métier qu'il avait toujours voulu faire, dès ses dix ans. Il entrait dans un parking bondé, comme il en existe tant dans la ville de San Franciso. C'était une journée banale, enfin, ç'aurait dû être une journée banale. Le destin en avait manifestement décidé autrement. Il était à deux doigts d'entrer dans sa magnifique porche - son petit bijou, comme il l'appelait - lorsqu'un bruit attira son attention. Voilà, c'est là que s'arrête les souvenirs du policier. Après ne se succède que des images confuses et des bruits sourds. Sa mémoire se remet en marche au commissariat, cloîtré dans une pièce qu'il ne reconnaît que trop bien, mais pour y avoir été en tant que flic, pas en tant que coupable. " Coincés à l'intérieur, Mark Hathaway et Frank Marshall se regardait en chiens de faïence. " (Parce que je t'aime Guillaume MUSSO) Mark connait bien Frank Marshall, c'est un de ses plus proches amis. Mais là, apparemment, il avait choisi d'ignorer ses sentiments amicaux pour respecter son devoir. On expliqua à Mark qu'on venait de le retrouver avec son arme de service sur un corps ensanglanté. Il ne comprenait rien, ses paupières étaient lourdes et il n'avait qu'une seule envie : rentrer chez lui. Il n'avait commis aucun meurtre, alors pourquoi s'acharner ? Finalement, après maints interrogatoires et après avoir passé un procès, il fut déclaré coupable. Mark tape rageusement son poing contre le mur. Que s'est-il passé p**ain ?! Pris de désespoir, il se laisse submerger par la dépression et s'abandonne à son sort.

[Bookky]

On s'installe toutes les deux sur le canapé, et j'allume la télé. A peine allumée, un téléphone sonne. C'est celui d' Effie. Je la regarde. Elle a 14 ans, mais son visage rond, ses joues roses et ses yeux brillants, lui donnent une tête de petite fille. Elle répond:
-Oui. Euh... j'arrive, bredouille-t-elle au téléphone
-Que ce passe-t-il ? je demande
-Je ne sais pas. Viens, Lisa, me répond-elle.
Je ne prend même pas le temps d'éteindre la télé, et on sort de la maison en trombe. On prend le bus direction le parc. J'ignore où on va. Près de l’arrêt, il y a des bouchons et apparemment, Effie est pressée (donc moi aussi je pense) donc on descend et on découvre la cause des bouchons : un accident de voiture. On voit l'ambulance transporter deux personnes... les parents d' Effie ! "Effie a l'air si bouleversée que je la prends spontanément dans mes bras"

Hunger games, tome II

[Rosara]

Elle entra dans cet ancien asile abandonné depuis longtemps. Le cœur tambourinant dans sa poitrine, elle eut envie de revenir à l'entrée mais elle réfuta cette idée. Si elle était venue ici, ce n'était pas pour rien. Elle ne pouvait pas s'enfuir et mettre fin à cette sorte de quête intérieur qui la torturait profondément. Les couloirs étaient décrépits et couvert de taches de sang. Chaque pièce, quand elle était ouverte, renfermait une horrible odeur et aussi un ignoble passé. Laquelle de ces pièces, ma sœur cachée a vécu ? Et lui-a-t-on fait du mal ? pensait-elle, tremblante. Elle osa pénétrer une d'entre elles. Mais a peine toucha-t-elle le sol de cette nouvelle salle qu'un craquement retentit. Elle éleva la voix, demandant à une hypothétique personne de se montrer. Seul le silence angoissant accueillit sa demande. Elle souffla puis examina visuellement l'endroit. Étrangement, il paraissait être le seul lieu de cet établissement à être propre et ne pas être doté de preuves d'horribles moments survenus autrefois. Soudain, un nouveau craquement emplit les couloirs.
-Il y a quelqu'un ? tenta-t-elle de nouveau.
Son visage commençait à perdre des couleurs. Des frissons lui parcouraient la nuque et coulaient dans son dos comme une sueur froide. Elle n'était plus sure de rien. Elle avait peur. Terriblement peur.
Un cri inconnu, huilé dans le désespoir et la douleur, atteignit la jeune femme. Elle hurla à son tour.

Les Larmes Rouges de Georgia Caldera.

[myosotis02]

Ce jour là, j'étais plus que comblée. Sortant de la mairie, la main dans celle du jeune homme, la longue traine vaporeuse de ma robe glissant derrière moi, je souris à l'assemblée qui m'attendait au bas des marches. On me lance une rose rouge (Hunger Games) que je rattrape au vol tends à mon mari.

[amel78s]

Je supprime tous mes msg

[amel78s]

Je supprime tous mes msg

[sara-gray]

Des coups de feux. Partout. Nous courons. Nous fuyons. Des gens tombent autour de moi. Je serre plus fort la main d'Alex et nous accélérons. Nous ne pensons tous plus qu'à une seule chose : sortir du Bâtiment, coûte que coûte.

Nous y sommes presque ! Je vois les portes au fond du couloir. C'est la dernière ligne droite. Quelques secondes plus tard nous sommes dehors. Alex saute littéralement de joie...
- Je t'avais dit qu'on y arriverait, me dit-il en souriant.
- Tu te réjouis trop vite. C'est bizarre... j'ai l'impression que c'était trop facile.
- Elle a raison, dit quelqu'un, un homme, dans les quelques personnes qui ont réussit à s'enfuir, comme nous.
D'autres sont du même avis. Nous regardons tous autour nous avant d'avancer prudemment vers les grilles. J'y ai fait discrètement un trou la semaine dernière. Plus loin, il y a la forêt.
- Tu es trop pessimiste, me dit Alex, allez souris au moins !
J'esquisse un sourire, juste pour lui faire plaisir, sinon il ne va pas me lâcher...

Mon impression est confirmée lorsqu'ils arrivent par dizaine. Je ne sais pas d'où ils ont pu sortir, mais ce qui est sûr, c'est que notre plan n'était pas assez bon. Et je ne pense pas que l'on aura une autre chance... Plusieurs d'entre eux braquent sur nous des armes automatiques en nous repoussant vers les portes. Ils aboient des ordres - que je n'entends pas. Autour de moi, c'est le chaos. J'essaye de ne pas lâcher sa main. L'un d'entre nous réussit à s'enfuir - il est vite abattu. Ça y est, nous avons passer les portes, dans l'autre sens cette fois-ci. Nous sommes de retour dans le Bâtiment - soit dit en en passant l'Enfer convient mieux comme nom. C'est là qu'on nous sépare. Ils l'emmènent dans la direction opposée, en isolement. Oh non, surtout pas ça ! Ceux qui en sont revenus n'ont plus toute leur tête... Je revois Alex, son sourire, sa joie de vivre, son optimisme permanent... Je me débats, je hurle. Je le vois s'éloigner. Je me debats plus fort. Puis, plus rien. C'est le trou noir.

Phrase tirée de Hunger Games : L'embrasement

[Patricia_K]

Personnes sensibles s'abstenir

Dernier gémissement. Il s'est écroulé à mes côtés, vidé. Plus un bruit, le calme absolu, dérangé par nos respirations. Ça faisait plus d'une semaine qu'on ne l'avait pas fait, ces saloperies de règles obligent, du coup, cette reprise avait été grandiose. A ce qui paraît, le silence après l'amour est aussi important que l'acte en lui même. C'est surement vrai. Je m'affalais contre lui, pris le soin d'écouter son cœur battre. Quand soudain, notre jardin d'Eden venait de s'écrouler: ces enfoirés de voisins ont commencé à gueuler "C'est bon, je crois qu'ils ont fini!" Ce à quoi ils n'ont pas pensé, c'est que s'ils nous entendent, on les entend aussi. Il fallait trouver quelque chose pour les emmerder autant qu'ils nous emmerdaient. On s'est regardés, et comme si c'avait toujours été notre destiné, on gueulait à notre tour:
"- Chérie, penses-tu que la masturbation peut-elle suffire à connaitre si bien la chair?,me demanda-t-il en essayant de garder le plus grand sérieux.
- Bien sur que non! Il y a bien trop de choses a faire avant de pouvoir prétendre connaître ne serait-ce qu'un peu la chair, répondis-je le plus haut possible, afin que Monsieur et Madame Balais-dans-l'cul nous entendent bien.
-Il y a une chose que je voudrais que tu fasses...
- Quoi?
- Je veux que tu te fasses greffer un pénis sur l'aisselle. Parce que tu...tu sais que j'aime tes aisselles, me dit-il, une fausse larme à l’œil."
Alors qu'on essayait de retenir nos rires, tout en continuant d'inventer des fantasmes plus énormes les uns que les autres, on entendit la porte de la maison d'à côté claquer. Quelle victoire! Franchement, les gens sont très coincés, des fois...

L'hygiène de l'assassin, par Amélie Nothomb.(Livre que j'ai du lire pour l'école x)
En espérant ne pas vous avoir trop perturbé...