Re: Le nazisme et ses disciples
Publié : lun. 11 mars, 2019 2:11 pm
J'ai lu récemment "Des voix sous la cendre" ( Manuscrits des sonderkommandos d'Auschwitz-Birkenau ) et je le recommande vivement. Attention la construction du livre est un peu particulière, moi-même j'ai été surprise au fil de ma lecture mais je pense qu'il faut quand même découvrir ces témoignages ( ce sont des écrits qui ont été retrouvés enfouis dans le sol de Birkenau) .
"Viens, lève-toi, n'attends pas que le déluge soit passé, que le ciel s'éclaircisse et que le soleil se mette à briller, car alors tu t’arrêteras étonné et tu ne croiras pas ce que ton œil te montrera. Et qui sait si, une fois le déluge disparu, n'auront pas aussi disparu ceux qui, en tant que survivants auraient pu témoigner et te raconter la vérité." Gradowski Zalmen
"Ne t'occupe pas de ceux qui ont quitté la vie, garde un gémissement pour ceux qui sont encore pour l'instant restés en vie." G. Z.
Prochainement je vais lire le beau pavé "Si c'est une femme : Vie et mort à Ravensbrück" de Sarah Helm .
Résumé:
Les femmes, qui arrivaient parfois de nuit, croyaient être près de la côte car le vent y avait un goût de sel et elles sentaient le sable sous leurs pieds. Quand venait le jour, elles voyaient que le camp était construit au bord d'un lac et entouré de forêts. Himmler aimait que ses camps soient dans des lieux d'une grande beauté naturelle, et de préférence dissimulés. Aujourd'hui, le camp est toujours hors de vue ; les horribles crimes qui y ont été commis et le courage des victimes restent largement ignorés. De 1939 à 1945, au camp de Ravensbrück, 132 000 femmes et enfants furent les victimes silencieuses des nazis. Résistantes, Tziganes, Témoins de Jéhova, handicapées, prostituées ou juives, elles étaient pour le Reich des déclassées, des « bouches inutiles ». Parmi elles, 8 000 Françaises dont Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Fruit d'un travail d'enquête minutieux à travers le monde à la rencontre des dernières rescapées et des familles des déportées, ce livre exceptionnel redonne la parole à ces femmes, vibrantes héroïnes d'une histoire restée trop longtemps marginale.
Bonne journée et merci pour les suggestions de lecture, je prends note
"Viens, lève-toi, n'attends pas que le déluge soit passé, que le ciel s'éclaircisse et que le soleil se mette à briller, car alors tu t’arrêteras étonné et tu ne croiras pas ce que ton œil te montrera. Et qui sait si, une fois le déluge disparu, n'auront pas aussi disparu ceux qui, en tant que survivants auraient pu témoigner et te raconter la vérité." Gradowski Zalmen
"Ne t'occupe pas de ceux qui ont quitté la vie, garde un gémissement pour ceux qui sont encore pour l'instant restés en vie." G. Z.
Prochainement je vais lire le beau pavé "Si c'est une femme : Vie et mort à Ravensbrück" de Sarah Helm .
Résumé:
Les femmes, qui arrivaient parfois de nuit, croyaient être près de la côte car le vent y avait un goût de sel et elles sentaient le sable sous leurs pieds. Quand venait le jour, elles voyaient que le camp était construit au bord d'un lac et entouré de forêts. Himmler aimait que ses camps soient dans des lieux d'une grande beauté naturelle, et de préférence dissimulés. Aujourd'hui, le camp est toujours hors de vue ; les horribles crimes qui y ont été commis et le courage des victimes restent largement ignorés. De 1939 à 1945, au camp de Ravensbrück, 132 000 femmes et enfants furent les victimes silencieuses des nazis. Résistantes, Tziganes, Témoins de Jéhova, handicapées, prostituées ou juives, elles étaient pour le Reich des déclassées, des « bouches inutiles ». Parmi elles, 8 000 Françaises dont Germaine Tillion et Geneviève de Gaulle-Anthonioz. Fruit d'un travail d'enquête minutieux à travers le monde à la rencontre des dernières rescapées et des familles des déportées, ce livre exceptionnel redonne la parole à ces femmes, vibrantes héroïnes d'une histoire restée trop longtemps marginale.
Bonne journée et merci pour les suggestions de lecture, je prends note