Bonjour
Avec un peu de retard je valide les lettres suivantes :
Le P(Nom) avec le livre : Bastard de J.L Perry
Mon avis :
En débutant ce livre, je n'avais aucune attente particulière. Je voulais juste me détendre avec un livre rapide et simple à lire. Le titre me laissait présager l'histoire d'un « Bâtard » né d'un père inconnu et renié par sa famille. Or l'histoire est beaucoup plus complexe que cela et ce livre a su me combler à sa manière.
Le début du roman est très cliché. Indiana, une belle fille aux formes attrayantes, fait la rencontre de Carter son nouveau voisin. Un début d'histoire déjà vu, sans grande originalité, ou le Bad Boys et la fille timide se disputes sans cesse. Les deux protagonistes se détestent et les répliques pleines d'humour fusent. C'est distrayant et drôle, les dialogues nous donnent le sourire, mais cela reste quand même simple et très peu développer.
C'est en découvrant le passé de nos héros que le récit commence à devenir intéressant. Carter est plein de rancœurs et d'amertume, on commence à apercevoir ses souffrances et son mal-être. Indiana est tout son contraire, douce et amicale. On sent venir la romance à des kilomètres. L'histoire est mignonne, mais sans plus.
Puis au fil des pages, les années s'écoulent et nos personnages grandissent, la deuxième partie du roman devient plus intrigante.
Enfin, l'histoire se développe, et quelques rebondissements viennent donner du poids au roman.
Indiana gagne en maturité tout en sachant garder sa petite note d'humour, elle devient plus forte et n'est plus une gamine agaçante. Carter se calme et devient plus sage, il accepte enfin d'aimer et d'être aimé.
L'univers du roman s'assombrit, on est entraîné dans un tourbillon d'émotions. Les sentiments deviennent plus forts et la passion prend le dessus.
Par contre, la fin est intéressante, mais trop fleur bleue à mon goût, c'est du vu et revu. J'ai commencé à vraiment accrocher au milieu du récit puis avec le final tout s'écroule. L'univers construit par l'auteur s'essouffle et on retombe dans le cliché du début. C'est dommage.
Une belle histoire, pas assez aboutit à mon goût, mais qui réussit à nous faire passer un bon moment
Le V (Titre) et le H (Prénom) avec le livre : Vipère au poing de Herve Bazin
Ce récit est un roman autobiographique d'Hervé Bazin, où il relate son enfance particulièrement difficile. L'histoire se déroule presque exclusivement au sein de la « Belle-Angerie », lieu ou à grandis le personnage principal de l'histoire.
J'ai eu quelques difficultés à entrer dans l'histoire car l'auteur utilise un vocabulaire très recherché et pas toujours simple à comprendre, mais une fois les premiers chapitrés passés, on s'habitue à l'écriture de l'auteur. La lecture devient de plus en plus fluide et les pages s’enchaînent rapidement. Ce récit contient de nombreuses descriptions ce qui nous aide à dresser un portrait réaliste des personnages.
L'histoire tourne presque exclusivement autour des personnages vivant à la « Belle-Angerie ».
Les personnages principaux sont simples et bien décrits, il y a Jean, dit « basse-bouillon » le personnage principal du livre, il est le cadet d'une fratrie de trois enfants. Son frère aîné, Ferdinand (dit « Chiffe ») est un garçon plutôt peureux qui subit sans rien dire les traitements infligés par leur mère. Le petit dernier, Marcel (dit « Cropette) est le plus « proche » de leur mère, il avoue régulièrement les méfaits de ses frères aînés.
Les personnages secondaires, ont aussi un rôle important dans l'histoire, que se soit Fine, la cuisinière sourde et muette, ou encore Les abbés qui se succèdent au sein de la « Belle-Angerie » tous participes activement au récit.
Ce récit nous raconte donc l'enfance des trois frères, et tout particulièrement Jean, au sein de cette maison où règne la dictature imposée par « Folcoche » la mère de famille. Ses trois enfants subissent la torture physique et psychologique de leur mère. En effet, Folcoche est une personne froide qui n'éprouve aucune affection pour ses enfants. Elle recherche le contrôle permanent des paroles et des actes de chacun, en leur imposant un rythme de vie particulier.
Le traumatisme subit par Jean n'est pas uniquement psychologique, mais aussi physique. La torture physique est présente sous forme de privations de nourriture, de paires de gifles, de coup de fourchette sur les mains ou encore d'un signe de croix du bout de l'ongle. On peut d’ailleurs lire que les enfants ne grandissent pas, et ne se développe pas correctement. Ensuite, on retrouve aussi la tyrannie est aussi psychologique, la mère dénigre ses enfants, réduits leurs privilèges et elle les enferme pendant plusieurs jours dans leur chambre.
Heureusement, ce récit et aussi celui d'une lutte constante. Jean se rebelle en permanence et ne se laisse pas faire. Il devient le précurseur de « contre-attaque » envers sa mère, il réussit à convaincre ses frères de se joindre à lui pour pouvoir sedébarrasser de Folcoche. Plus les pages défilent, plus le personnage de Jean devient mauvais et plus il défie sa mère, plus il devient comme elle. On peut d'ailleurs constater qu'il est heureux de défier sa mère en permanence, et, quand il se retrouve seul, elle lui manque. Le fait de ne pouvoir mener la vie dur à Folchoche le rend nostalgique.
Ce récit nous incite donc à réfléchir sur combien l'amour d'une mère est nécessaire au bon développement de l'enfant.
Livres lus : 15
Prénom : 9/26
Nom : 10/26
Titre : 10/26
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