La Nuit des temps

A plusieurs reprises, j'ai essayé ce nouveau genre de lectures pour moi...

Jusqu'à la page 200 à peu près, j'ai lu sans grande passion, plutôt en mode découverte ....mais je n'accroche absolument pas.

J'ai fini par laisser tomber, peut-être qu'il n'aurait pas fallu.

Est il encore utile de dire que "La nuit des temps" est mon livre préféré ? OUI !

Je crois que je le lis une fois par an, et je suis toujours embarquée par ce recit.

C'est un roman d'amour, autant qu'un roman de science fiction. Et à ce jour, je n'ai rien lu qui mélange ces deux genres avec une telle perfection. La relation d'Elea et Paikan est si pure, si intense, si évidente.

Chaque fois je suis touchée, bouleversée par l'histoire d'Elea, qui est aussi l'histoire de toute l'humanité. Je souffre avec elle, j'aime avec elle, j'ai peur avec elle. Tout comme je vis cette rencontre avec Simon, Païkan, Coban...

Le livre est paru en 1968, et même en 2024, il n'a pas prit une ride. Tout paraît tellement réaliste, tout tient la route, à tel point que parfois, je me dis qu'ils ont tous existé 😁 Quel génie faut il pour imaginer une civilisation encore plus évoluée que la nôtre, alors qu'interne n'existait même pas ! Cette civilisation du passé sera peut être celle du futur, finalement.

Et enfin, le clou du spectacle, l'équation de Zoran, traduite de manière littérale par "Ce qui n'existe pas, existe" et qui est sujet à tellement d'interprétation. Elle est pour moi le cœur de ce roman.

Une si belle histoire à travers cette aventure, le coeur serré par moment et les larmes aux yeux à chaque fois que je relis ce livre <3

C'est un roman de SF publié en 1968 et pour adhérer complètement au style il faut le lire en ayant bien en tête le contexte de l'époque : malaise sociale, contestation des plus jeunes, libération sexuelle.

Il faut aussi accepter ce cliché du capitalisme contre le communisme (ou inversement).

Barjavel va analyser l'espèce humaine en une parfaite caricature de chaque peuple et de tous ses travers, et nous parler de paix, de guerre et de monde meilleur (ou pas).

J'ai adoré toute la 1ère partie du roman, celle de la découverte, des recherches, des moyens mis en œuvre, du suspense. Un voyage très prenant dans ces glaces millénaires.

Ensuite on passe sur une partie beaucoup plus Bisounours avec quelques scènes un peu gnangnan.

En plus de quelques longueurs, qui auraient pu être évitées, on a des personnages sans relief, des clichés racistes où, par exemple, les blancs sont les meilleurs et les noirs viennent de Mars !

Quant au sexisme n'en parlons même pas.

Rappelons tout de même qu'il ne faut pas oublier à quelle époque nous sommes.

Alors, certes ce livre a été écrit il y a presque 60 ans, mais à part le début du récit je n'ai pas accroché à ces humains qu'il soit de 68 ou de - 900 000.

J'aurais certainement eu une tout autre analyse si je l'avais lu il y a 40 ans.

Je retiens cependant une chose de ce roman, que ce soit d'hier ou d'aujourd'hui la jalousie et la possessivité mènent inévitablement à une guerre qui détruira tout devant elle.

Donne-moi un extrait qui montre le thème principal de l’amour

L'histoire m'a tenu en haleine du début à la fin, très bon bouquin

Spoiler(cliquez pour révéler) Très déçue de la fin à la Roméo et Juliette, ça m'a un peu gâché mon plaisir, on ne finit pas sur une bonne note...

Je ressors de cette lecture mitigée, j'avais sans doute placé la barre trop haute.

Beaucoup de passages m'ont semblé tirer en longueur car fourmillent de détails (par exemple sur le contexte géopolitique qui entoure l'expédition), et le fait que le bouquin soit bien ancré dans son époque, avec notamment un certain nombre de remarques sexistes, n'a pas arrangé les choses.

Je reconnais malgré tout que l'histoire d'amour au cœur du récit est belle et la fin a su me toucher, je ne m'attendais pas à un tel plot twist. Dans un autre ordre d'idée, j'ai aussi apprécié la réflexion humaniste qui est développée tout au long du récit, plus d'actualité que jamais.

Une histoire tragique qui m'a bouleversé. J'ai parfois été stupéfaite par les sentiments et pensées qui tourmentaient le narrateur. Toutefois, la passion ne s'explique pas et j'ai appris avec le temps que je n'ai pas à porter de jugement sur cela.

J'avais peur que les descriptions relatives à l'exploration soient trop scientifiques; heureusement ce n'est pas le cas.

Bon ce livre avec son synopsis m'avait fait rêvé, et j'étais impatiente de le lire. Pourtant à la lecture, petit à petit, j'ai me suis ennuyée…

Que dire ? La découverte d'un couple cryogénisé durant 900 000 ans a été incroyablement raconté. Mais Simon m'a épuisée. Cet amour étrange qu'il lui voue après avoir vu nu Éléa m'a laissé interrogative. Ses lettres qui jalonnent le roman sont beaux et d'une belle profondeur, alors j'attendais une rencontre à la hauteur de ces mots. Finalement, Simon n'a été qu'un homme, enfermé dans un froid polaire durant si longtemps qu'à ses yeux la perle rare, l'amour de sa vie est une femme nue dont il ne connaît rien. Rien de profond donc un homme émoustillé et qui pense avec son entrejambe.

Puis arrive le moment où Éléa raconte l'histoire de Gondawa. Puis tout cet univers "réel" que l'auteur à construit s'éffrondre. Je n'y crois pas une seconde. Malgré l'explication de l'auteur : les hommes après la guerre d'un jour ont du tout recommencer à 0. Je suis loin du tunnel qui relie la Mer Rouge à la Mer Méditerranée chez Jules Verne, où j'y ait cru au point d'aller vérifier (haha).

Je pense que cette histoire aurait pu être plus crédible si l'auteur n'y avait pas mis un point d'honneur a être pointilleux sur les relevés scientifiques de l'Antarctique.

Quels sont les bons points de ce roman alors ? L'histoire d'amour d'Éléa et Païkan. C'est la raison pour laquelle j'ai continuer de lire, parce cette romance est sublime.

J'ai été agacée par Simon et l'auteur avec lequel il se confond lorsqu'il part dans ses délires romantiques sur des pages entières. Puis les descriptions technologiques qui m'ont retourné la tête. En bref, je me suis accroché pour l'amour !

Il y a quelques messages politiques plutôt clairs, mais bon...

Une lecture très prenante, surtout dans sa première partie, et qui soulève plein de questions intéressantes sur l’humanité et son fonctionnement. Un peu dommage que l’on n’ait qu’un aperçu limité de Gondawa, de sa civilisation et de son fonctionnement ainsi que du monde dans lequel cette société évolue, car c’était pour moi l’un des aspects les plus intéressants du roman.

J’ai trouvé en revanche qu’il était compliqué de se prendre d’affection pour les personnages et de vraiment s’impliquer émotionnellement dans leur aventure, car j’ai eu le sentiment qu’on nous exposait parfois les choses de façon très voire trop explicite, sans nous laisser vraiment nous approprier les émotions des personnages.

Spoiler(cliquez pour révéler)Ce manque d’attachement a fait que le plot twist final sur l’échange entre Coban et Païkan a eu moins d’impact sur moi, alors que ça aurait dû être une fin réellement tragique. L’amour inconditionnel de Simon envers Eléa semble aussi complètement incompréhensible et à la limite du caprice par conséquent, on ne comprend pas vraiment sa fascination limite malsaine pour cette femme qui est souvent réduite au statut d’objet.

En bref, pas une mauvaise lecture, mais pas non plus le chef-d’œuvre bouleversant qu’on m’avait promis.