Oups... j'avais un peu oublié que je m'étais inscrit à ce challenge x) On va dire qu'on a rien vu.
Donc ! je viens valider quelques consignes :
Nox : Lire un livre avec un élément se rapportant à la nuit sur la couverture et/ou dans le titre.
Les Annales du Disque-Monde, tome 23 : Carpe Jugulum de Terry Pratchett (411 p.)
Commentaire : J'ai beau être un fan inconditionnel de Pratchett, il arrive quand même encore à me surprendre. Je veux dire, je sais que je vais aimer. Je sais que ça va être l'éclate la plus totale de lire un (autre) livre des Annales. Mais je m'émerveille toujours comme la première fois. Dans chaque bouquin, il nous en sort une qu'on avait pas vu venir. Carpe Jugulum... sérieusement ? Déjà rien que ce titre, c'était énorme. En fait, j’ai trouvé ce tome plus intelligent que la plupart des autres. La réflexion qu’il y a derrière était on ne peut plus intéressante et Pratchett a mené l’ensemble d’une main de maître. Comme d’hab, oui, certes, mais "mieux". Tout était excellent dans ce tome, des vampyrs aux sorcières en passant par un bébé au nom euh presque comme il devait être, sans oublier un oiseau rare au sens littéral et quelques protagonistes hauts en couleur. Puis Mémé, quoi. Impossible de s’ennuyer en lisant Carpe Jugulum, c’est vraiment un excellent tome.
La couverture de mon édition porte une illustration où les couleurs et les lumières aux fenêtres du château sous-entendent que la scène se passe la nuit.
Accio : Lire un livre qui vous attire sans que vous sachiez pourquoi.
Ça, tome 1 de Stephen King (799 p.)
Commentaire : Ça est l'un des meilleurs livres de Stephen King. Il est prenant, complexe, joue avec les retours en arrière, explore les peurs (et le concept même de peur)... Il fait brillamment ce curieux mélange qu'il me plait de retrouver chez King : il écœure, fait rire parfois (et cela n'a bizarrement rien de malsain) et il effraie. Beaucoup. J'ai eu du mal à me lancer dans la lecture de ce livre que je mystifiais, mais je ne suis pas déçu, bien au contraire. King m'a bluffé. C'était magistral.
Comme le commentaire le sous-entend, cela faisait longtemps (des années) que je voulais lire Ça sans oser me lancer. J'adore l'horreur en littérature, mais... je sais pas. Celui-là m'inquiétait et m'attirait à la fois. Finalement, c'était une excellente découverte.
Avada Kedavra : Lire un livre parlant d'un meurtre.
Ça, tome 2 de Stephen King (638 p.)
Commentaire : Encore une fois, un tome excellent. L'histoire est intéressante et complexe, les personnages sont travaillés et les situations aussi, sans oublier le fameux Ça, cette créature monstrueuse et diabolique qui tourmente la petite ville de Derry. Bon, il y a eu un passage dont je n'ai pas, mais alors pas du tout compris l'utilité (enfin, si, je vois l'idée, mais euh, les gamins sont... ben des gamins. Ils sont un peu jeunes pour ce genre de... moyen de sortir des égoûts. Celles et ceux qui l'ont lu sauront de quoi je parle), mais globalement, j'ai vraiment bien aimé ma lecture. Ce tome est moins bon que le premier, selon moi, mais il conclue bien l'histoire de Ça et reste un excellent King.
Il est souvent question, dans ce tome, d'un meurtre ayant eu lieu dans le premier. Et, naturellement, étant donné le contexte, il y en a d'autres dans celui-ci.
Failamalle : Lire un livre avec du voyage.
Les Annales du Disque-Monde, tome 25 : Le cinquième éléphant de Terry Pratchett (439 p.)
Commentaire : Ouah, bon sang, quelle aventure ! Dès que le Guet s'en mêle, je m'en réjouis d'avance, mais quand on ajoute encore le patricien, dame Sybil, des nains et des loups-garous au mélange, ça devient explosif. Sans blague, Vimaire vaut déjà son pesant d’or en tant que policier, mais en tant que diplomate, il est magistral. Et que dire de sa femme ? Sybil est un vrai diamant. Elle trompe bien son monde avec ses bonnes manières et son snobisme héréditaire… et pendant ce temps-là, elle démêle l’air de rien des sacs de nœuds sur lesquels même Sam se casse les dents. On peut dire qu’ils se sont bien trouvés, ces deux-là. Quant au Petit Roi, autant dire que ce personnage fut une excellente surprise. Vraiment, Le cinquième éléphant est un tome incroyable, extrêmement riche en rebondissements, avec un suspens si costaud qu’on pourrait couper du bois dessus et des personnages très intelligemment travaillés. Rien à redire, absolument aucune fausse note ne brise le rythme de cette histoire… Les répliques comme les descriptions riches en métaphores savoureuses dont Pratchett a le secret achèvent de nous assurer que oui, on est définitivement tombé sur une sacrée belle perle. Une sacrée belle perle qui, à n’en pas douter, porte un message bien plus profond et bien plus lourd de sens qu’il ne paraît de prime abord. De tous ceux que j’ai lu jusqu’à présent, ce tome est le meilleur des Annales.
Le commissaire divisionnaire du Guet d'Ankh-Morpork, Samuel Vimaire, est envoyé en Überwald par le patricien (le dirigeant) de sa ville. Un couronnement doit avoir lieu et il doit jouer les diplomates. Une bonne partie du livre se passe pendant son voyage.
Finite Incantatem : Lire le dernier tome d'une série.
À la croisée des mondes, tome 3 : Le miroir d'ambre de Philip Pullman (800 p.)
Commentaire : Que dire ? Je suis sans voix. Cette trilogie est extraordinaire, l'histoire est magnifique, les personnages sont formidablement aboutis... Ce troisième tome est l'apothéose d’À la Croisée des Mondes, il m'a réchauffé le cœur et il m'a ému aux larmes. Il m'a laissé avec un curieux sentiment, à la fois heureux et triste. Quel incroyable voyage ce fut. De ceux que l'on n'oublie jamais.
Est-ce utile de préciser que Le miroir d'ambre est le dernier tome de la série À la croisée des mondes ?
Spero patronum : Lire un livre en rapport avec les animaux.
Darwin, c'est tout bête ! de Marc Giraud (352 p.)
Commentaire : En tant que biologiste, j'avoue que je ne me suis pas passionné pour ce livre, très loin de là, même. À vrai dire, j’ai même eu du mal à me motiver à le finir. Ne vous méprenez pas, il est intéressant et bien écrit, mais... il survole les concepts (avec une police de grande taille très pénible à lire), développe çà ou là quelques passages plus ou moins drôles, mais ça reste un gros survol. Je reconnais que j’ai souvent du mal à me plonger dans les ouvrages vulgarisant un savoir parce qu'ils ont tendance à trop ressasser, à trop "vulgariser" justement, et que j'ai une très nette préférence pour le savoir plus brut, surtout si ça m’oblige à faire des recherches à côté. Je partais donc certes avec quelques préjugés, mais c’est plus fort que moi : je n’aime pas cette manie de "simplifier" au nom d’une plus grande compréhension, parce que je trouve généralement ladite simplification trop réductrice. Marc Giraud ne radote pas particulièrement, mais il ne déroge cependant pas à cette règle, et j’ai aussi eu un peu de mal avec son humour. En bref, ce livre n’était pas vraiment fait pour moi, MAIS (oui, c’est quand même un grand mais !), étant donné la façon dont il est construit et vu le savoir dispensé, il s’agit tout de même d’un bon ouvrage de vulgarisation. C’est un bon premier pas dans l'univers de la théorie de Darwin, dans le concept d'évolution et dans la compréhension de la nature.
Comme le sous-entend le titre, ce livre traite de la théorie de l'évolution de Charles Darwin et use d'un certain nombre d'exemples animaliers pour en illustrer des concepts.
J'en suis donc à 6 sorts lancés sur 10 pour 6 livres lus.
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