Bonjour !
Je valide mon
Wild Mexico avec :
- Lire un livre d'un auteur de
langue latine avec
Sauveur et fils T1 de Marie-Aude Murail :
En résumé, c’est un excellent roman. N’importe qui peut y trouver son compte, les plus jeunes comme les moins jeunes : des thématiques actuelles et très variées sont en effet abordées, sans tabou mais sans volonté de choquer malgré tout. On s’attache vite à Sauveur, à Lazare et à tout leur petit monde. Et surtout, on en redemande… même si bon, il n’y a pour l’heure que six tomes, donc j’ai envie de faire durer le plaisir le plus possible.
- Lire un
livre sur un sujet grave avec
Dear Martin de Nic Stone :
En résumé, c’est un livre à la fois et juste et percutant, qui s’inscrit un peu dans la lignée de
The Hate U Give. On n’a aucun mal à s’attacher à Jus et à réfléchir avec lui au traitement injuste dont les communautés racisées sont les victimes, en nous révoltant à l’occasion. La fin est la seule chose qui m’a moyennement plu, car elle m’a paru un peu décalée. Mais sinon, je ne vois aucune raison qui me pousserait à ne pas vous le recommander : c’est juste dommage qu’il ne soit actuellement accessible qu’aux bilingues et aux personnes avec un relatif bon niveau en anglais…
- Lire un livre avec une couverture
représentant la nature avec
1, 2, 3, nous irons au bois de Philip le Roy :
En résumé, ce fut une excellente découverte. L’intrigue est bien plus originale que le résumé ne le laisse présager et l’ambiance horrifique est au rendez-vous : l’auteur sait parfaitement jouer avec les émotions du lecteur et m’a fait plusieurs fois frissonnée malgré mon expérience dans le domaine, surtout dans la première partie – mais rien ne dit que vous serez aussi réceptif que moi, ce sera peut-être trop grossier pour vous. Pour autant, les explications données ne gâchent en rien l’expérience : elles sont au contraire assez cohérentes et contribuent à rendre le roman assez original dans son genre. Je ne m’appesantirai pas sur les personnages, assez classiques, si sur la romance, elle aussi tristement typique de ce qui fait parfois (souvent) dans les romans YA. Et avec tout ce que je viens d’écrire, vous comprendrez sans peine pourquoi je vous le recommande sans la moindre hésitation.
J'ai aussi démarré un
Cold Moscow avec :
- Lire un livre avec une couverture
représentant le froid avec
Kilomètre zéro de Maud Ankaoua
Je suis passée totalement à côté de ce roman.
Du côté des choses bassement matérielles (personnages et intrigue), on comprend vite qu’elles ne sont qu’un prétexte pour permettre à l’autrice de nous dispenser tout ce qu’elle a appris sur le bonheur et la manière de l’approcher au mieux. Les personnages ne sortent pas vraiment du lot et l’histoire est dans l’ensemble cousue de fils blancs – et je ne parle pas du début qui m’a semblé trop rapide pour être crédible.
Bref, sautons directement à ce qui fait tout l’intérêt de ce roman : son côté zen et bienveillant, ainsi que les mille conseils donnés pour nous aider à nous sentir mieux. Ce qui est bien, c’est qu’on comprend vite que Maud Ankaoua connaît son sujet et qu’elle essaie véritablement de nous en transmettre les grandes idées – par exemple, en laissant le soin à Shanti d’expliquer la théorie, puis de laisser Maëlle expérimenter par elle-même. J’ai été d’accord sur un certain nombre de choses, par exemple le fait que profiter de l’instant présent pourrait nous permettre de nous sentir plus heureux (ce que j’essaie d’ailleurs de faire le plus souvent possible, et surtout en vacances quand j’ai le temps et l’occasion de mettre ça en pratique).
Mais j’ai commencé à décrocher vraiment dès la moitié du livre, avec les expériences de ce scientifique japonais sur la mémoire de l’eau. Mon esprit cartésien d’ancienne étudiante en Histoire a repris le dessus et a tout de suite décrété qu’il fallait prendre ça avec des pincettes : je ne critique pas ceux qui y croient, mais c’est vraiment à ce moment que je me suis détachée du propos de l’autrice. C’était trop éloigné de ce que j’ai coutume de connaître et de comprendre et je n’ai pas réussi à être réceptive aux idées qu’elle essayait de transmettre à partir de ce moment. J’ai donc fini par survoler le roman, avec juste une pause à la fin pour appréhender les derniers twists.
Au moins, ça m’a permis de comprendre que les romans de développement personnel ne sont pas faits pour moi. Peut-être qu’en expérimentant tous ces conseils en vrai (à part le coup de l’instant présent, je me suis aussi essayé à la méditation pendant un séminaire de philo, il y a cinq ans, et j’ai vraiment apprécié l’exercice), je réussirais mieux à appréhender tout ce que l’autrice tente de nous transmettre. Mais je comprends tout à fait que ce roman trouve son public, et c’est pour ça que je ne vous le déconseillerai pas.
Mon récap