Lecture commune - Juin 2020 : Les livres qui font rire

[tyka]

Pour moi ça sera une relecture avec Stéphanie Plum

Je valide
Une relecture pour moi, mais quel plaisir de redécouvrir ce premier opus.
Une lecture qui donne le sourire tout le long, un personnage principal tellement décalé, cocasse,
Stéphanie Plum tient le livre a elle toute seule, une bonne dose d’humour et de péripéties.
Comment ne pas s’attacher à ce personnage, et à sa famille légèrement déjanté.
Sans oublié son coup de cœur de jeunesse Morelli, qu’elle doit retrouver pour réussir sa première mission de chasseuse de prime.
Très bon moment de lecture

[RazKiss]

Je suis en train de lire L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea et j'ai terminé il y a quelques jours La prime.

Ce premier tome des aventures de Stéphanie Plum est une agréable découverte. Comme je ne suis pas une adepte de la chick-lit, j'avais une certaine appréhension en ouvrant le livre... Finalement, j'ai bien rigolé tout en ayant parfois eu les jetons !

Stéphanie, la trentaine, se retrouve subitement sans emploi et à court d'argent. Il paraît que son cousin, Vinnie Plum, cherche quelqu'un pour faire du classement dans son agence de cautionnement. Stéphanie se présente mais le boulot n'est plus disponible. Par contre, l'agence recherche temporairement un chasseur de primes. Stéphanie Plum ne veut pas manquer cette occasion de se faire de l'argent et parvient à convaincre son cousin de l'embaucher à l'essai ! Il y a justement un gros dossier avec 10 000€ à la clé : le policier Joe Morelli, accusé de meurtre, est introuvable. Joe est loin d'être un inconnu pour Stéphanie Plum, enfants ils jouaient ensemble au "petit train"...

Je craignais de ne pas aimer l'humour de Janet Evanovich, en fait j'ai tout de suite adhéré à ce ton très piquant. Je craignais également qu'il y ait une histoire d'amour gnangnan, mais Stéphanie reçoit bien plus de coups que de bisous ! J'ai adoré suivre ce personnage qui manie à merveille l'autodérision, elle est dans une situation assez catastrophique et les déboires s'accumulent mais, avec elle, tout (ou presque) est marrant ! Les personnages secondaires valent aussi le coup d'oeil. J'ai bien aimé les dialogues avec la mère de Joe Morelli et la loufoquerie de Mamie Mazur. Etonnamment, il y a également eu des passages qui m'ont fait frissonner : ceux avec Benito Ramirez, le champion de boxe qui aime faire saigner les femmes... La seule petite ombre au tableau, ce sont les quelques phrases ayant parfois fait frémir la féministe qui est en moi

Spoiler

(par exemple, quand Stéphanie pousse sa poitrine contre le bras de Clarence Sampson pour l'amadouer et le livrer au poste de police)

.

Ce fut une lecture fort addictive, je me sens d'attaque pour lire la suite !

[Fyerise]

Allez, je me joins à vous pour lire La prime.

[Ardawal]

Bonjour,

Vos avis sur La prime donne envie de le découvrir . Je me laisserai peut-être tenter à l'occasion...

De mon côté, j'ai terminé L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa. Pour moi, l'humour était vraiment le gros point fort de ce roman: il y avait longtemps que je n'avais pas autant ri devant un livre ! Bref, pour moi, l'aspect humoristique du roman a très bien fonctionné. J'ai trouvé aussi le personnage d'Ajatashatru attachant et j'ai beaucoup aimé suivre son évolution pour tenter de devenir quelqu'un de meilleur.
En revanche, j'ai trouvé les ficelles du scénario parfois trop grosses (certes, l'exagération de certaines situations était sans doute volontaire pour renforcer le côté humoristique, mais parfois j'ai trouvé que c'était trop… Et que l'intrigue, et le roman en général, aurait été mieux servi par des situations plus crédibles).

Spoiler

La péripétie qui m'a gênée le plus était celle des 100 000 euros d'avance pour un écrivain inconnu et débutant... Même avec le patronage d'une actrice, cela m'a paru clairement impossible et cela m'a fait un peu décrocher. Par ailleurs, que des personnages se rencontrent à nouveau "par hasard" à divers coins de l'Europe ou du bassin méditerranéen, cela peut passer une fois, mais là c'était vraiment récurrent... Ce qui a fait perdre aussi un peu trop de crédibilité à l'ensemble, je trouve.

De même, les personnages m'ont paru parfois un peu trop caricaturaux… Même si cela participait aux ressorts humoristiques, je pense que cela aurait encore mieux fonctionné avec plus de nuance. J'ai trouvé cela d'autant plus dommage qu'il y a un beau message d'altruisme dans ce roman, qui aurait pu être encore mieux servi.
Toutefois, l'humour du roman est décapant, certaines situations étaient vraiment hilarantes. Malgré les quelques points qui m'ont chiffonnée, j'ai passé de très bons moments de lecture, même si j'ai l'impression que ce roman aurait pu être encore meilleur...

[RazKiss]

Je viens de terminer L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea et mon ressenti est fort différent du tien, Ardawal

Comme l'indique le titre, nous suivons les mésaventures d'un fakir nommé Ajatashatru Lavash Patel, un véritable arnaqueur professionnel. Il a réussi à convaincre son village qu'il lui fallait absolument un lit à clous vendu chez Ikea, tout le monde s'est cotisé pour lui acheter un ticket d'avion pour un aller/retour vers la France. Le plan du fakir fonctionne bien... jusqu'à un certain point. Il va bien trouver le lit mais ne repartira jamais avec comme prévu. A la place, il va se retrouver enfermé dans une armoire Ikea et faire un long voyage bien malgré lui.

Avec moi, l'humour ça passe ou ça casse. Je ne suis pas sensible à tous les types d'humour et, malheureusement, celui de Romain Puértolas ne me parle pas du tout. J'aime bien les jeux de mots, quand ils sont intelligents et que l'auteur n'en abuse pas. Ce n'était pas le cas dans ce roman, ajoutez à cela une intrigue qui part dans tous les sens et vous obtenez des soupirs et des yeux levés au ciel. J'ai l'impression de lire Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire (que j'avais bien aimé) en beaucoup moins bon, comme si l'auteur avait voulu surfer sur la vague de ces livres drôles aux titres exagérément longs. Honnêtement, je ne comprends pas pourquoi Romain Puértolas a eu un tel succès, je n'ai pas trouvé ce roman très bien écrit (par exemple, pourquoi répéter toutes les 10 pages que le fakir a un "regard Coca Cola", y a pas d'autres expressions pour la couleur brune ou bien est-ce un placement de produit ?!). Le thème des migrants est abordé légèrement, mais je n'ai pas vraiment compris la démarche de l'auteur (parler d'un sujet très sérieux au beau milieu d'une histoire qui se veut désopilante, je ne sais pas si c'est judicieux). Je suis quand même allée jusqu'au bout, même si je n'ai pris aucun plaisir et que je n'ai pas ri une seule fois, j'avais envie de continuer l'histoire et savoir la fin.

Je pense que c'est le premier et le dernier Puértolas que je lis, je suis vaccinée !

[jukebox_fr]

J'avais déjà lu les deux romans de cette LC alors je me contenterai de lire Silver Spoon quand j'aurai fini mon livre en cours. En attendant, voici mes avis suite à ces lectures:

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea

L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikéa est le genre de roman qu'on lit pour s'octroyer du bon temps, de la détente et une bonne dose d'humour sans prise de tête. Et c'est exactement ce qu'on obtient.

Découvert en livre audio durant une séance de travaux qui a duré toute la matinée, avec son accroche de départ totalement improbable et ses rebondissements loufoques aux conséquences ahurissantes, il m'a vite décroché quelques sourires et rires.

Romain Puertolas a visiblement pris plaisir à explorer les vieux tours de magie, où les prestidigitateurs disparaissent dans des malles, pour faire voyager son protagoniste principal à travers toute l'Europe, où, sans le vouloir, il découvre le statut de migrant et clandestin.

Avec son nom à coucher dehors que l'auteur aime tordre dans tous les sens pour nous proposer des jeux de mots tous plus cocasses les uns que les autres, le rajasthani, bien plus escroc que fakir, va aller de plans foireux en leçons de vie au fil de ses galères et de ses rencontres, dans ce voyage qui prend des airs de rédemption.

C'est très amusant au début, mais on se lasse vite de la répétition des mêmes situations exagérées qui tendent vers un dénouement que l'on voit venir de très loin. Et tandis qu'on souhaite que l'auteur accouche enfin de ce final, on est cerné de messages qui nous invitent à plus de respect envers les étrangers, à plus d'humanité dans la considération des migrants et à prendre conscience de notre chance d'être nés dans un pays où on ne manque de rien et où la loi nous protège de toutes les atrocités qui se pratiquent librement ailleurs.

Heureusement, si le matraquage est lourd, l'approche n'est pas moralisatrice, sinon je crois que j'aurais lâché le livre avant la fin. Quoi qu'il en soit, il me semble que c'est quelque part en Italie que mon attention s'est décrochée, et ce malgré la narration vivante et adéquate de Dominique Pinon. Malgré ses à peine 200 pages (5h d'écoute) ce roman était encore trop long.

Stephanie Plum, tome 1: La prime

Après une lecture délicate, la légèreté de ce premier tome des (més)aventures de Stéphanie Plum est une vraie bénédiction. Aucune prise de tête au programme, juste de l'humour et une bonne dose de péripéties.

L'héroïne n'est pas vraiment dans une période chanceuse et semble attirer les problèmes comme un aimant la limaille de fer. De situations cocasses, en événements embarrassants, elle surmonte tant bien que mal les difficultés et les dangers de son nouveau métier improvisé de chasseuse de prime.

Ses meilleurs atouts sont sa ténacité, sa chianlie et sa faculté à surmonter la honte, qui finissent toujours par faire craquer les plus endurants. Y compris quelques beaux spécimens masculins que la combinaison caractère de merde, poisse, maladresse et physique vraiment pas dégueulasse semble tout à fait intriguer.

Le récit est rythmé grâce à une enquête aux rebondissements multiples, les personnages secondaires bien campés (la mamie mazur s'annonce grandiose), les dialogues bien tournés et la situation personnelle catastrophique de Stéphanie ne peut qu'annoncer de meilleurs jours (compliqués évidemment, mais meilleurs).

Reste un cadre typiquement Amérique bouseuse du New Jersey où toutes les références ne font pas forcément mouche et où la période début 90's bien marquée dans les objets, la mode vestimentaire (le cycliste !!), et les habitudes, enlève un peu de sexy à tout ça pour coller un bon coup de vieux. C'est une série toujours en cours de publication, donc j'imagine que ces défauts doivent se gommer au fil des tomes plus actuels.

En bref, un bon divertissement pour détendre les neurones entre deux lectures plus sérieuses.

[jukebox_fr]

En plus, si je ne m'abuse, elle a été elle-même dans un lycée agricole donc elle sait de quoi elle parle !

Elle est issue d'une famille ancrée de longue date dans le milieu agricol et s'apprétait à y travailler à son tour quand elle a décidé de tenter sa chance en tant que mangaka, avec le succès que nous lui connaissons
Tu peux aussi te tourner vers sa série Nobles Paysans

Pareil, la fameuse "Silver spoon" évoquée dans le titre n'apparaît pas encore pour le moment. Hâte de voir ce que cela va apporter à l'histoire !

Je me suis longtemps demandée si cette silver spoon, cuillère en argent, n'était pas en lien avec l'expression très populaire "être né avec une cuillère en argent dans la bouche" qui évoque l'aspect tout cuit dans le bec, sans effort, de ceux qui sont privilégiés par opposition ici aux gens issus du monde agricol soumis au dur labeur. Sans compter que cette même cuillère en argent est aussi le symbole de la haute gastronomie, du raffinement à table et dans l'assiette. Comme les titres internationaux n'ont parfois rien à voir avec les titres japonais, j'ai vérifié et silver spoon fait bien partie du titre original. Donc, à méditer !

Comme nous sommes aussi sur un manga, il m'est impossible de ne pas parler du dessin. Ce n'est pas une qualité majeure selon moi, car je n'aime pas trop le style. Mais, et FMA en est bien la preuve, cela ne m'empêche clairement pas d'apprécier le manga !

Elle a un style très massif et carré, bien que très bien construit. Un style très masculin en fait Je comprends qu'il ne plaise pas à tout le monde, moi aussi j'ai eu du mal avec, même si on s'habitue vite parce que c'est tout de même bien fait. Et puis, ça s'arrange au fil des tomes, elle lisse un peu les angles.

Voilà, heureuse donc d'avoir pu faire cette lecture et je ne sais pas pour combien de tomes je m'engage (beaucoup je crois) mais je suivrais avec grand plaisir Yûgo dans ses "aventures" !

14 pour le moment, avec un rythme de parution très lent parce que ce n'est pas sa série principale et qu'elle la dessine entre deux tomes, pour décompresser, dirons-nous.

[Pendergast]

Bonjour, je viens de terminer "Silver Spoon " et à défaut de rire, j'ai quand même souri à plusieurs reprises :

Un manga sympathique sur une thématique qui paraît légère au départ mais qui amène une réflexion plus profonde sur la condition animale. C'est ce dont va prendre conscience Yûgo Hachiken, qui va se retrouver au milieu de nulle part, dans un univers complètement différent du sien. Celui-ci s'imagine qu'il n'aura aucune difficulté à être premier de promo, ses camarades n'ayant pas l'air de briller par leur intelligence. Erreur ! Il y a tout un monde entre la théorie et la pratique, entre l'apparence et la réalité. Yûgo, jeune candide, va découvrir peu à peu le monde agricole et être obligé souvent de se surpasser pour venir à bout de toutes les tâches. Car s'occuper d'animaux n'est pas une sinécure, il y a un côté salissant (j'en sais quelque chose) et un côté plus triste, car hélas beaucoup de ces êtres vont finir dans leur assiette. Et tous ces éléments mis bout à bout vont finir par changer notre héros, qui voit désormais ses nouveaux camarades et le monde agricole d'un autre oeil.

[LucyYy]

Pour ma part je suis contente d'avoir découvert l'univers de Stéphanie Plum. Voici ce que j'en ai pensé:

Stéphanie Plum m'a beaucoup fait penser à Becky Bloomwood dans "L'accro du shopping". C'est une chose que j'aime dans la chick-lit, les anti-héroïnes décalées. Avec sa maladresse qui ne s'entend pas bien avec sa détermination, Stéphanie Plum se retrouve bien souvent dans des situations compliquées, qui amusent le lecteur. C'est ce qui fait tout l'humour du roman. La jeune femme est carrément inefficace et l'enquête pour ramener Morelli avance doucement, on ne peut pas dire que le scénario soit génial, mais ce n'est pas l'intérêt non plus de ce genre de lecture. Pour moi, "La prime" rempli très bien son rôle, c'est léger et divertissant, et surtout ça tient la route. Je ne suis pas sûre de lire les 29 autres tomes, j'ai du mal à voir comment l'auteure pourrait recycler son personnage principal un peu foufou sur un tel nombre d'aventures mais je me laisserais déjà bien tenter par le tome 2. J'aimerais surtout regarder son adaptation cinématographique, je pense que ça peut donner quelque chose de sympa.

J'ai commencé il y a un moment l'écoute du Fakir, mais ça commence à être long, je vais prendre le temps de le finir et je reviendrai poster mon avis.

[Cerise42]

Bonjour,
J’ai un peu loupé le début de la lecture commune de juin
Bon je me rattrape, j’ai attaqué aujourd’hui La prime de Janet Evanovich.

[Hanayu]

Oups..loupé le coche pour donner mon avis.^^


Silver Spoon, tome 1 de Hiromu Arakawa.
Un manga qui nous fait découvrir le monde de l'agro-alimentaire avec réalisme.

Prenez un jeune citadin blasé sans vocation, parachutez le dans un monde totalement inconnu, et regardez ce que cela donne !

Yûgo va devoir s'affranchir de ses préjugés pour progresser...et résister à la fatigue (accessoirement ! ^^) car le monde de l'élevage n'est pas de tout repos. Si la théorie "scolaire" il maitrise, la pratique n'est clairement pas son fort !

Il va devoir s'endurcir aussi… car tout animal devenu "inutile" (trop vieux ou en baisse de productivité) est abattu.

Ce n'est pas l'humour qui marque dans ce manga (même s'il est présent et adoucit certains faits) mais plus la confrontation au réel.

Les cœurs tendres et naïfs risquent d'être surpris !

Même si j'ai trouvé Yûgo très ingénu d'ignorer d'où sort l'œuf de la poule ! XD

Comme pour tout métier reprendre la ferme parentale est autant un choix raisonnable, une vocation, qu'une obligation malvenue (nous en avons la différente illustration aux travers des divers protagonistes).

Quant à "Silver Spoon", si nous rencontrons bien " la cuillère d'argent" dans ce premier tome...l'on en ignore la signification pour l'instant !





Sinon "Le Fakir" est en cours...et je pense relire (une énième fois) "La prime" pour le plaisir!

[Kouet]

Bonjour, je vais tenter la lecture de Stéphanie Plum : la prime

Bonne lecture à toutes et à tous !

J'avoue que le personnage de Stephanie Plum ne m'a pas enchantée, dans le style bimbo gourdasse, j'ai eu souvent envie de lui coller des claques.
Mais on se prend au jeu et la seconde partie du livre enchaine les bourdes et les coïncidences à gogo. Les personnages secondaires sont à suivre de près !

[jukebox_fr]

J'ai commencé il y a un moment l'écoute du Fakir, mais ça commence à être long, je vais prendre le temps de le finir et je reviendrai poster mon avis.

Toi aussi ça t'a fait ça ? J'avais trouvé ça hyper paradoxal vu la longueur du livre

[Cerise42]

Je viens de finir La prime est ce n’est pas glorieux...

Stephanie Plum ne m’a pas du tout attiré... et pourtant les héroïnes loufoques d’habitude ça marche avec moi. Mais là on était là plus part du temps à la limite du masochisme ( la nana est harcelée par un taré mais elle va parader sous son nez en tenue de peta... ) Le fait que le livre a été écrit en 1994 n’aide pas, nos mentalités on bien évolué depuis et heureusement! Heureusement qu’il y a 2 ou 3 apparition de mamie Mazur qui m’a bien fait rire, les seuls moments...

Une grande partie du livre, la lecture a été laborieuse, les derniers chapitres ont été un peu mieux, la résolution de l’enquête a bien joué son rôle. Je pense que vous l’aurez deviné, je ne lirais pas la suite.

[LucyYy]

J'ai commencé il y a un moment l'écoute du Fakir, mais ça commence à être long, je vais prendre le temps de le finir et je reviendrai poster mon avis.

Toi aussi ça t'a fait ça ? J'avais trouvé ça hyper paradoxal vu la longueur du livre

Oui j'avoue que étant donné le nombre d'heures d'écoute affichées ça devrait être rapidement fini mais si le début commence bien la suite est de moins en moins accrocheuse... Je ne suis pas sûre de le terminer en juin, mais je vais aller jusqu'au bout quand même... Histoire de voir comment se termine le voyage compliqué du fakir.

[Fyerise]

J'en suis à peu près à la moitié de La prime et j'ai du mal. L'humour est principalement basé sur les humiliations que subie Stéphanie, et l'humour moqueur c'est pas mon truc, ça me met plutôt mal à l'aise quand on rit au dépend des gens.
Et puis comme le dit Cerise42, Stephanie est un peu maso ou trop casse-cou, elle se lance tête baissée dans des trucs qu'elle ne maîtrise absolument pas et ça non plus ça ne me met pas franchement à l'aise, ça réveil toutes mes petites insécurités d'angoissée chronique. J'aime pas trop.

Pour l'instant je n'accroche pas non plus à l'enquête qui n'est pas super palpitante puisqu'on se concentre toujours sur les humiliations de Stephanie, donc je vais voir si ça deviens plus intéressant sur la fin.

[LucyYy]

J'ai finalement réussi à boucler Le Fakir dans le mois de juin.

J'ai vécu cette lecture plus comme une expérience littéraire qu'autre chose. C'est tellement différent de ce que j'ai pu voir jusqu'à présent que je ne pourrais le comparer. Si j'aime découvrir des choses inédites, j'ai été déçue avec "L’Extraordinaire Voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea", je plaçais sans doute la barre trop haute, au vu de son statut de best-seller et de son résumé prometteur.

L'humour, bien que présent, avec notamment les jeux de mots concernant les prénoms et les personnages très caricaturés, ne m'a pas fait spécialement rire ou paru très drôle. Heureusement que j'ai écouté l'histoire, lu par Dominique Pinon, avec son humour pince sans rire, irrésistible. Ce roman, un peu fouillis et rocambolesque ne pêche pas par son manque d'originalité, mais plutôt par les péripéties, qui n'en finissent plus, du fakir. A chaque fois, on se dit, ça y est, on va enfin connaitre le dénouement, et en fait, ce moment n'est toujours pas arrivé. Certes, le thème des clandestins est très bien abordé, et apporte une touche de profondeur au scénario, qui m'a paru un peu trop superficiel autrement. En effet, il faut attendre presque la fin pour en apprendre plus sur Aja et enfin s'attacher à lui, il nous parait avant presque inconsistant, on ne connait pas les raisons de ses agissements, de son voyage, et cela est frustrant. On ne demande qu'à mieux connaitre les personnages, or cela prend du temps, et au final le lecteur se lasse de ces aventures sans queues ni têtes. [spoiler]Je ne sais que penser de la fin, elle me ravit tout en me paraissant un peu facile.[/spoiler]

[Hanayu]

"L'Extraordinaire voyage du Fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea" de Romain Puértolas

Lecture en plusieurs phases pour ce roman court….très long à lire (en ressenti).

Les 80 premières pages nous plantent le truc (oui c'est pas fifou donc "truc" ça convient bien).
C'est sympa, il y a de l'humour (mais lourd l'humour...voir raciste limite-limite...donc hem), ça se lit facilement, mais il y a certaines réflexions qui m'ont... je sais pas. Ce n'était pas vulgaire (encore que) mais...sensation de vulgarité.
D'ailleurs les blagues sur les noms d'un peu tous les protagonistes c'est redondant et loin d'être drôle.
(Ma réaction : moue des lèvres et yeux levés au ciel)

En atteignant la page 160 :
Le "roman" du fakir why not...mais je me suis dit que l'auteur s'était fait un kiffe pour rallonger sa propre prose avec un gros hors-sujet.

On finit (laborieusement) par se laisser prendre : ça se lit, ça progresse, et en même temps ça ne décolle pas. Mais c'est plus digeste que les 160 premières pages qu'on a lu (c'est toujours ça). Par contre ça casse vraiment pas trois pattes à un canard, et je n'adhère pas à la plume de l'auteur (pour "La petite fille qui avait mangé un nuage grand comme la Tour Eiffel" dans ma PAL...le sac "Get Out Home" lui fait de l'œil).

On rebascule ensuite dans le "cru beauf" (remarque on ne l'avait pas vraiment quitté). Et bon bin le Fakir rédemption ou pas...il est plus antipathique qu'attachant avec sa fausse "bonne pensée" et ses arnaques à la "mords-moi-le-nœud". Son charisme est pauvre à mes yeux...du coup... bof-bof jusqu'au bout.^^'
Je plains Marie, et trouve qu'il ne mérite aucune des "chances" qui lui arrivent".

Etrangement le film qui en a été tiré (par l'auteur lui-même ce me semble) m'a laissé une impression de tendresse...logique toutes les pipes et autres réalités abjectes (l'immoralité du Fakir elle-même) y sont totalement gommées. Bonjour la contradiction, Soupir !

Aparté : pour avoir papoté du livre avec une libraire que j'apprécie...elle n'a jamais réussi à le finir (moi je me suis forcée pour la L.C...mais je confirme ni relecture, ni conservation à la maison).

Donc pour un "succès" un titre long et rigolo avec une couverture coloré et une bonne comm ça aide ! ^^

[Fyerise]

J'ai terminé La prime.

Le dernier tiers rattrape le début. On se concentre enfin un peu plus sur l'enquête (qui devient plus palpitante) que sur les humiliations subies par Stephanie, et j'ai beaucoup aimé ses interactions très vaches avec Morelli.
Ça m'a permis d'oublier un peu la tendance Griffondor énervante de l'héroïne, qui se lance tête baissée dans tout et n'importe quoi sans se demander avant si c'est une bonne idée ou si ça aura des conséquences.
Du coup je fini ce livre avec un avis un peu plus positif que celui que j'avais au milieu du bouquin, mais je ne suis pas sûre d'être intéressée pour lire la suite quand même. Si je tombe sur les bouquins, je les lirai peut être, mais en tout cas je ne les chercherai pas.

[Tania-34]

Salut!
Pour cette Lecture Commune j'ai lu La Prime. Premièrement ma bibliothèque m'a prêté un livre abrégé et je me demandais tout le temps :"Mais où est l'humour?" Après j'ai bien changé pour la version original et je me suis détendue. Comme c'était bien dit avant - c'est une lecture légère entre deux lectures sérieuses. C'est carrément ce que ce livre étais pour moi. Lire, se détendre, rire et oublier la plupart de sujet. Oui, l'heroïne n'est pas top et elle peut énerver si la prendre au sérieux. Surtout cette rancune contre Morelli qui semble beaucoup feinte. Ah Tu m'avais sauvé la vie, mais je vais être fâchée contre toi. J'esperais plus d'amour tendre et passionnée entre eux, au moins un bisou... Je veux avouer que le livre est assez captivant et je hâtais de connaitre la fin. Grace à ce choix de lecture comique j'ai eu beaucoup de plaisir et de rires. C'est exactement ce dont j'avais besoin.

[jukebox_fr]

Comme ma médiathèque a récemment fait l'acquisition de tous les tomes sortis de Silver Spoon, je profite de cette LC pour faire la relecture des quatre premiers que je possède en numérique.

Concernant le premier tome, c'est vrai qu'il fait seulement sourire, ce n'est pas dans celui-ci que se trouvent les meilleurs gags de la série, ceux qui ont réussi à me faire mourir de rire et qui me font encore rire rien que d'y repenser. En tant qu'introduction à l'histoire de notre lycéen paumé Yûgo et à tout l'univers de l'agriculture, il est plutôt dense et sérieux dans le fond. L'humour est présent mais il se contente d'arrondir doucement les angles déchirés et à vif d'une histoire personnelle très sensible, et de faire contrepoids au sérieux de réflexions pertinentes sur le rôle, le fonctionnement et l'évolution de l'agriculture avec, au coeur du sujet le bien-être animal. En plus, comme je m'étais déjà faite la réflexion sur Fullmetal Alchemist, je trouve que Hiromu Arakawa a un sens du timing parfait pour ses gags, ce qui lui permet de dédramatiser des situations ou d'alléger des explications assez pointues sans pour autant porter atteinte à son message.
La mangaka nous présente une large galerie de personnages dont on pourra creuser au fur et à mesure des tomes les personnalités, les aspirations, les projets, les domaines d'activité, les histoires familiales comme autant d'opportunités de passer en revue les métiers de l'agriculture et de mesurer tout le poids de la tradition familiale dans ce domaine et l'énorme implication personnelle nécessaire.
Pour le moment c'est surtout l'état d'esprit négatif de Yûgo qui prédomine, avec ses idées préconcues sur l'éducation et la réussite scolaire. On saisit son malaise familial et l'importance qu'il a sur son parcours scolaire, sans pour autant en connaître la teneur. Ça fait partie du travail sur soi qu'il aura à faire: s'écouter, mieux se connaître, s'ouvrir, s'affranchir des attentes qui ne sont pas les siennes pour enfin découvrir son projet personnel et s'épanouir. Tout un programme pour lequel je signe volontiers !
Bref, c'est vraiment un bon premier tome qui pose des bases solides et intéressantes pour développer une suite que je sais être encore meilleure car la mangaka est amenée à monter en puissance sur l'humour au fur et à mesure que son héros apprendra à lâcher prise et à positiver.

[Hanayu]

"La Prime" de Janet Evanovitch
Comme il s'agit d'une énième relecture, dur dur d'être objective...mais je tente !

Lors de ma découverte en 2005 (livre cadeau dans le cadre de l'opération 2 pockets achetés, le 3ème offert) j'avais flashé et commandé aussitôt les six tomes suivants existants en français et en poche…puis même craqué sur les grands formats du 8 et 9 sans attendre la sortie poche (la suite, la suite!!)...puis frustration de 10 ans et des brouettes pour obtenir la traduction d'une partie du reste de la saga (arg le visuel et les titres français changent ^^' mais bon...sinon on y croit...un jour on rattrapera le retard comparé aux USA).
Cette série est partie avec moi durant mon BTS (il y a pfiouuuu longtemps !)...et franchement j'ai relu mes tomes en boucle pendant 2 ans pour garder le moral (que c'est loin) les alternant juste avec "Malaussène" (autre poissard né que je vous recommande...même si cela n'a rien à voir !).
Bref je justifie d'avance ainsi mon...manque d'objectivité !

Stéphanie Plum donc...à force de lire les commentaires des autres lecteurs j'ai presque enlevé mes œillères "pas touche à mon chouchou". Seulement à la période de sa sortie en pseudo chick-lit c'était beaucoup plus limité (ce me semble) qu'aujourd'hui...mes auteures du genre c'était Sophie Kinsella et Isabel Wolff, autant dire que Janet Evanovitch ajouté une jolie brise avec sa surenchère burlesque.

Si l'on doit parler uniquement de ce tome nous avons une héroïne poissarde, bornée, et totalement barrée, qui joue avec ses nerfs et les nôtres par ses réactions inconséquentes (et a tout de même le cul sacrément bordé de nouilles pour échapper à "bien pire" que ce qui lui tombe réellement sur le coin du nez).
Le Champion est flippant et elle se prend pour une cape rouge provocante. Morelli malgré son charme diabolique est... "patient" !(Elle est une tique dans son flanc, un caillou dans sa chaussure, une empêcheuse de tourner en rond….bref vous avez compris.) Il est flagrant que de culpabilité il n'a point dans cette histoire (à part pour le petit pain de la boulangerie…). On compatit à on son sort et en même temps...on se dit que c'est le karma ! XD Rien de pire qu'une femme bafouée qui s'invente des prétextes fallacieux pour rester rancunière. Concernant Ranger...rien (fidèle à Joe ^^), à part dire "Baby" et être mystérieux c'est un fantôme (efficace certes).
Pour la famille de Steph..sa mère est une sainte ! XD

L'enquête part dans suffisamment de directions pour être intéressante. Mais Mamie Mazur est trop inexistante dans ce "planté de décor". C'est seulement là que je me suis rendu compte que cet opus n'est vraiment qu'une mise en place du décor et de la "smala compagnie" (que l'on va être amené à rencontrer régulièrement par la suite).
D'habitude je renchaine directement tous les volumes donc forcément ça se ressent…

A ceux qui hésitent à persister : Mamie Mazur vaut le détour, la "sortie" perpétuelle chez Stiva aussi ^^, les enquêtes suivantes sont plus funs, les voitures de Stéphanie sont toutes suicidaires (et l'éventail de leur "fins" est...très inventif!), certains personnages gagnent en importance et c'est plaisant, d'autres apparaissent et rajoutent du piquant.

Oui il y a eu mieux depuis et...je m'en fiche ! ;p Les souvenirs préserveront toujours le côté "madeleine de Proust" (dans mon cœur) des aventures de Melle Plum au Bourg.

[Milka2B]

Bonjour,

Je me lancerai pour ma 1ere LC avec vous, et Stéphanie Plum vu qu'il est dans ma PAL.
Mais je dois dire que si je trouve l'extraordinaire Voyage du Fakir, je vais me laisser tenter aussi, le titre est tellement formidable

Finalement je n'ai lu que "La prime", plus tard peut être je voyagerai avec le Fakir.
Pour Stéphanie j'ai beaucoup aimé cette histoire, ce fut une lecture agréable sans prise de tête, avec quelques bons moments de rigolade grâce aux péripéties de la jeune femme.
Stéphanie est une héroïne totalement décalée, elle a la poisse, elle se met dans des situations pas possible, mais heureusement qu'elle peut compter sur certaines connaissances et âme charitable, pour venir la secourir quand elle est dans la mouise.
Je pense que je lirais les autres tomes quand j'aurais besoin de lecture légère pour me détendre.