Pouvoir enfin souffler après les partiels, en espérant avoir un peu le temps de lire pendant août vu que je n'ai pas de vacances, c'est pas du luxe !
Je suis, comme d'habitude, un peu en retard, mais voici mon récapitulatif de juillet !
Juillet.
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Bleu : Le Chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle.
Mon commentaire : ça fait très longtemps que je n'avais pas lu un Sherlock Holmes de Conan Doyle même si j'adore les pastiches qu'on fait du personnage, et comme je suis dans ma période "policier classique", j'ai voulu relire celui-ci. Erreur ! Je ne l'avais en fait jamais lu, je pensais que si, mais je me suis rendue compte que c'est impossible, je ne savais que le résumé de base mais que tout le monde connait, et les rebondissements ainsi que le dénouement de l'intrigue m'étaient inconnus.
Pour l'époque, j'imagine bien que ce récit a dû faire sensation. Comment une malédiction pareille, œuvre du démon, peut-elle être réelle ? Alors oui, je me suis également posé la question. Mais j'avoue que la résolution m'a paru un peu rapide.
En effet, comment un chien aussi imposant, réputé pour son agressivité, ne se retournait pas contre son "maitre" qui le traitait aussi mal, l'affamant et l'enfermant toute la journée dans ces marais boueux, si peu de temps après son acquisition ? C'est la seule chose qui me chiffonne là-dedans, ça ne tient pas debout. A part ce léger détail, j'ai apprécié toute l'histoire, les absences de Holmes mettant un peu de piquant dans l'intrigue.
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Bleu : Le Meilleur des mondes, Aldous Huxley.
Mon commentaire : Je n'ai pas passé un bon moment en lisant ce livre, mais je n'arrive pas à le classé en "pas aimé" parce qu'il a de bonnes idées. On va simplement le gardé en "lu aussi".
Je lui trouve énormément de défaut, à commencer par le style d'écriture qui ne me plait pas, l'histoire qui met la moitié du livre à démarrer (pour rencontre "le Sauvage"), l'impression qu'à part l'Administrateur, tous les personnages sont d'une bêtise à pleurer, ou encore le fait que cette fin ne me satisfasse pas, étant beaucoup trop abrupte (mais bien décrite, pour le coup).
Il y a des idées intéressantes cela dit, comme la programmation dès le plus jeune âge, selon même un certain type de classe social, etc. Mais je n'ai pas trouvé que John (parce que oui à chaque fois qu'on le nomme "Le Sauvage" dans le livre ça me fait fulminer) apportait quoi que ce soit en réalité. Un contraste avec ce monde de propreté et de stabilité absolu ? Ok, mais on pouvait l'imaginer nous-même vu qu'on ne vit pas comme eux. Au final la société en reste inchangée, lui se mure dans une piété exagérée (oui, je sais que certains le font réellement mais pour moi ça reste "too much") et fin de l'histoire peu après, sans retournement de situation. Peut-être que c'est parce que je n'ai pas réussi à rentrer dedans, mais je n'ai pas vraiment vu d'où venait l'intérêt d'un livre qui ne fait que citer des lignes Shakespiriennes pour tout argument côté "sauvage".
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Bleu : La Petite Chartreuse, Pierre Péju.
Mon commentaire : Heureusement, ce livre était offert pour l'achat de deux autres, ça m'aurait énervé de payer pour ça. Il y a longtemps que je n'avais pas autant détesté une histoire, c'est dire. On se retrouve avec un vieillard insipide, une mère atteinte du ciboulot n'assumant pas ses responsabilités, et entre les deux, une pauvre gamine qui fini végétative, parce que l'abandon de sa mère à la sortie de l'école l'a poussé, paniquée, à se foutre sous les roues de la camionnettes du papy. Je ne comprends pas vraiment l'intérêt de ce livre. Comme l'auteur le suggère à travers ses étranges personnages, s'évader ? Devenir transparent ? Par la lecture, qui n'est pas un divertissement, mais est faite selon papy Volard à montrer les blessures des autres pour atténuer les siennes ? Non, non, non, trois fois non.
Les seuls passages que j'ai aimé, c'est quand Volard était seul avec Eva, lors de son coma, lors de sa réhabilitation, durant son déclin, ces moments touchant où il essayait de rallumer une flamme de vie dans les yeux de la môme. Mais bizarrement, quand survient l'instant crucial, deux fois, il n'est pas à son chevet. A sa sortie de l'hôpital ? Absent. A la fin alors qu'il est venu la voir souvent au centre de rééducation ? Absent. Etrange, cette manie de vouloir disparaitre, de vouloir oublier cette pauvre gamine qui n'a rien demandé. Un peu comme la mère en fait. Probablement un des pires personnages que j'ai eu sous les yeux, cette Thérèse, horripilante à souhait, fuyante, avec des excuses ridicules pour ne pas avoir à rester auprès de sa fille, même avant son accident. "J'essaie, mais j'arrive pas, bouhouhou". C'est peut-être parce que je connais des personnes comme ça dans la vie de tous les jours que ça m'énerve autant (et que ces personnes m'énervent tout autant, d'ailleurs, mais ce n'est pas la question).
Les personnages sont donc antipathiques, à part la petite, et encore, à la fin... Bref. Si on se concentre dans l'histoire elle-même, je n'ai pas compris la seconde partie. Une tierce personne, inconnue au bataillon, parle à la première personne de son histoire, à travers laquelle il a rencontré l'enfant, puis le jeune homme Volard. Cela survient juste après l'hospitalisation d'Eva, Volard vient la retrouver et... Cassure nette. On se retrouve avec ça. Et je ne sais pas si c'est moi, mais je trouve que ça n'apporte rien au récit, ça ne fait que ralentir, ça m'a même fait moins m'attacher à Volard qu'avant, le rajout de background n'était absolument pas nécessaire... Et si on en vient à la fin, sans spoiler, je ne la comprends pas. Tristesse pour tristesse, foutue pour foutue et bâclée pour bâclée, c'est ça ? Incompréhensible.
Madame s'envole après la mort de sa fille, sans un regard pour Volard avec qui elle a pourtant soudainement partagé un moment intime, comme ça, au hasard visiblement, puisqu'elle s'en fout de lui et c'est dit clairement plusieurs pages avant, elle ment plus facilement encore et manipule les hommes aisément quand elle se fout d'eux, le fait que sa gosse meurt n'a pas l'air de la toucher, elle peut enfin être seule et "s'évader", et Volard se suicide. Youpi, joie, bonheur intense. Tout va bien mes amis !
Bref, un livre que je regrette amèrement, j'ai l'impression d'avoir perdu du temps dessus. Il n'est même pas bien écrit, la plume de l'auteur est clairement passable, il essaie de faire de la poésie en décrivant les décors et les sentiments, mais ça tombe dans le niais et la lourdeur... Un total gâchis pour ma part, en somme.
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Bleu : De l'Obsolescence programmée, du recyclage insuffisant et de toutes ces sortes de choses, Bernard Heger.
Mon commentaire : J'ai lu récemment "Bon pour la casse: Les Déraisons de l'obsolescence programmée" de Serge Latouche. Le livre avait un ton un peu alarmiste par moment, mais sonnait juste. Ici, j'ai été très surprise de découvrir une analyse beaucoup plus technique, chiffrée, et bien plus... Comment dire ? Relativisante de la chose ? J'ai eu plus de mal à accrocher. On nous parle des chiffres de la garantie, de ce que coute x aux industriels, comment ils le rentabilisent en vendant à prix y, etc., le tout relier à des principes écologiques et des définitions à n'en plus finir. Vu le nom du livre, je pensais qu'on parlerait plus sérieusement de l'obsolescence programmée, mais j'ai encore reçu un cours d'économie, voire même de politique, à la place, ce qui me laisse perplexe et déçue...
Ce mois de juillet a été particulièrement chargé, mais 4 livres, même pas si gros que ça, ça fait toujours plaisir !
Merci pour ta réponse
Euh… comment dire… je n’y crois pas une seconde. 
. Quoique ça peut être possible. On ne sait pas ce qu’elle a fait de son temps libre la Bellatrix et je ne suis pas surprise à l’idée qu’elle est pu fricoter avec notre Seigneur des Ténèbres préféré 
mdr. Par contre, accoucher d’un bébé sans que personne ne le remarque, j’ai un peu plus de mal.
Et la palme revient à Dumbledore que je n’ai pas apprécié dans ce tome. 
--> est-ce bon ?
