Manu Boisteau

Biographie

Fils de libraire, Manu Boisteau, étant enfant, passait ses mercredis après-midi à dévorer les albums de "Tintin" dans le fond de la librairie de son père, mais le jeune Manu avait une certaine préférence pour "Chevalier Ardent" et pour le dessinateur Frank Margerin. Manu Boisteau rêvait de devenir comme ce dernier depuis l'enfance. Il imaginait des histoires et dessinait tout le temps. Puis, un jour, il eut un choc en découvrant dans la chambre de ses parents une pile de magazines de bandes dessinées où Jacques Tardi, José Muñoz et Milo Manara faisaient la une. La carrière de Boisteau venait de commencer.

Dans les années 1990, Manu Boisteau entre à l'École Estienne. Le but était de former des graphistes touche-à-tout mais ce n'était pas l'envie du jeune dessinateur car, pour lui, cette formation l'a éloigné de la bande dessinée même si elle est resté une bonne expérience. Dès lors, Boisteau entre tout de suite chez les éditions Bayard et devient maquettiste le jour et dessinateur la nuit et le week-end. Manu Boisteau dessinait des illustrations pour des livres et des journaux, et c'est en 1995, dans le bimensuel "Astrapi", qu'il fait la rencontre de Paul Martin avec qui il créera plus tard, "Maudit Manoir" et "James Bonk".

Manu Boisteau devient un pilier de Bayard jusqu'en 2002. Depuis, il travaille indépendamment tout en contiuant Maudit Manoir dans "Astrapi" et James Bonk dans "Je bouquine". De surcroît, Boisteau a répertorié 600 cartes postales grivoises des années 1970 dans un livre intitulé "Chers tous". Aujourd'hui, il traque ces cartes sur Internet pour un tome 2. Le dessinateur d'origine angevin travaille également sur une encyclopédie pour filles « qui se moque du côté gnangnan des poneys ».