Univers de la Jeunesse
Le livre du moment
Extraits du moment
-
Et elle aime la couleur jaune. Cela lui fait penser à un tournesol. Elle trouve que ça lui va bien.
Ses parents ont perdu leur couleur depuis longtemps. Il paraît que son père a été rose bonbon. Que sa mère a été rouge cerise.
Pourtant Soline n'arrive pas à les imaginer autrement que tout gris, tristes et sérieux.
Elle sait qu'en grandissant, elle aussi perdra son jaune tournesol. C'est comme ça. Elle ne peut rien n'y faire.
Extrait de Jaune tournesol -
Extrait de la chronique de Sophie Lim:
"J'ai choisi un passage du chapitre 5, qui permet d'esquisser le caractère d'Eyla. J'apprécie également la comparaison de l'autrice :
« La jeune fille s’empressa de secouer Suzie et Louis ! Rien à faire ! Ils n’étaient plus que des pantins récitant des paroles dans une langue étrangère. Une langue que ne comprenait pas Eyla. Les autres ne réagissaient pas plus qu’eux. » "
Vous pouvez la retrouver ici : https://www.sophielimauteur.com/2023/07/avis-lecture-malediction-sholva-maritza-jaillet.html?lr=1
Extrait de La Malédiction de Sholva -
Lorsque j’étais plus jeune, mon père était banquier. Sa vie était réglée comme du papier à musique : tous les jours, il se levait à 6 h 30 pour ouvrir la banque à 8 h et il rentrait à la maison à 18 h.Le même horaire pendant vingt ans. Rien n’avait changé depuis son premier jour dans la banque, à part le passage à l’euro. Et le nom de la banque : le troisième en dix ans !Quand on allait au restaurant avec toute la famille, oncles, cousins, c’était toujours pour sa pomme : « Toi qui aimes les chiffres, tu vas calculer ce que chacun doit. » Ben oui, parce que « Tata Jeanine n’a pas bu de vin et le cousin Georges, comme d’habitude, il a pris un plat deux fois plus cher que les autres »…
Extrait de La Joconde et le Phénix -
Au dernier relais, les boeufs appartenaient à un homme du pays. On bavardait en marchant, on apprenait les nouvelles. Ricou surexcité disait à Léon :
- Tu vois, là, c'est là que j'ai pêché ma première truite.
Ils longeaient une vigne dont les feuilles rougissaient. Soudain, entre deux rangs de vignes, deux petits garçons bruns aux yeux bleus, absolument semblables, surgirent. Aussitôt Ricou cessa de gambader, de crier, de courir comme un chien fou de l'arrière à l'avant du convoi. Sans même s'en apercevoir, il adopta le pas lent et pesant de Marcel, et son ton calme aussi :
- Hé ! Bonjour mes Titounets ! Est-ce que tout va bien à la maison ? Oui, c'est notre Finette qui est rentrée avec moi... Dites à la Mélina que je serai là pour la soupe du soir avec un ami.
Lorsqu'il les vit repartir vers sa maison, il eut du mal à ne pas les suivre. Mélina, sa Miassou, était si proche ! Mais il choisit de se comporter en homme qui place avant toute chose le labeur d'où provient le pain quotidien de toute la famille.
Extrait de Ricou et la rivière -
Chapitre 1
A la seule vue du collège où il allait entrer comme pensionnaire, Jean Marie sentit que cet internat ne serait pas comme les autres et qu'il n'y aurait pas sujet, quoi qu'il arrivât, de le regretter.
Au grand portail muré, mais dont parmi les pierres on distinguait encore l'ogive, seule s'ouvrait désormais une étroite poterne basse qu'un Frère convers vint ouvrir, et le vantail clouté à peine refermé, Jean-Marie oublia tout, la ville et ses faubourgs tout proches, les promenades en auto, la mer, la plage des vacances terminées, ses amis, le monde extérieur dans son incohérence; il ne vit plus que le petit cloître aux allures de patio mauresque avec au centre une vasque de mosaïque où sous le jet d'eau dormait un poisson rouge, à l'ombre fraîche des murs crénelés.
Extrait de Le Manteau blanc
Membres de l'Univers Jeunesse
Souhaitez-vous rejoindre cet univers ?
Nombre de membres : 168
Livres commentés récemment