Giorgio Scerbanenco
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Note moyenne : 7.53/10Nombre d'évaluations : 17
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Les derniers commentaires sur ses livres
A tous les râteliers est un « vieux » polar, écrit en 1966. Pourtant, à la lecture, à part quelques détails (comme l'absence de téléphones portables), on pourrait presque se croire dans le Milan d'aujourd'hui.
Duca Lamberti se retrouve aux prises avec une bande organisée, spécialisée dans des trafics divers. L'ex-médecin va très vite se prendre au jeu et commencer à se poser des questions sur son propre avenir : si on lui donne l'occasion de réintégrer l'Ordre des médecins, que fera-t-il ? Veut-il réellement redevenir médecin, ou préférerait-il marcher dans les traces de son père et intégrer les services de police ? Ce polar propose donc plus qu'une enquête policière, puisqu'on suit un personnage principal très caustique, qui porte un regard assez ironique (presque désabusé) sur sa propre vie et sur son pays.
Les personnages créés par Scerbanenco sont tous très hauts en couleurs, même si l'auteur n'est pas spécialement tendre avec les femmes. Seule Susanna semble trouver grâce à ses yeux, peut-être parce qu'elle est Américaine et non Italienne. Toutes les autres sont soit vieilles avant l'âge, soit extrêmement vulgaires. Ce n'est pas trop choquant, pourtant, car étant donné le milieu dans lequel évoluent ces femmes, on comprend pourquoi l'auteur les dépeint de la sorte.
Nous suivons, à travers les 250 et quelques pages de ce polar, trois histoires de vengeance liées entre elles. Le tout donne un récit très intelligent, dans lequel tout se joue dès la Seconde guerre mondiale...
En bref : A tous les râteliers est un polar assez noir et aussi très graphique, avec de belles descriptions de l'atmosphère milanaise et de moins beaux passages, où les détails des crimes commis ne nous sont pas épargnés. Le récit est très réaliste et bien écrit et l'enquêteur peu banal de Scerbanenco est très intéressant à suivre.
Afficher en entierPère du roman noir italien, lauréat du grand prix de littérature policière, Scerbanenco signe un roman âpre et lyrique dans la lignée de "le Sable ne se souvient pas" et de "Les amants du bord de mer", publiés chez Rivages
Un livre de poche de 222 pages qui se lit d'une traite
On y découvre, sur fond de récit romantique, le milieu carcéral et les conditions de vie déplorables des maisons de redressement et des instituts de rééducation pour jeunes délinquantes
On espère que les descriptions des lieux précités ainsi que des règlements disciplinaires ont changé en ces années 2020
On note que l'auteur décrit tantôt, mais avec la délicatesse d'une touche toujours sensible, une vie d'aristocrate, tantôt l'existence des filles des rues ou des malfrats de tout ordre
La ville de Rome est observée avec l'amour que l'on a pour sa terre natale pourrait-on se dire, tant il y a de poésie. Cependant, Giorgio Scerbanenco, né Volodymyr-Djordjo Chtcherbanenko (en ukrainien : Володимир-Джорджо Щербаненко) n'est pas né en Italie, mais à Kiev le 27 juillet 1911
Sa vie a été très mouvementée. Il est mort à Milan le 27 octobre 1969
Afficher en entierJ’ai acheté une quinzaine de livres, une affaire que je ne pouvais pas manquer. Et ce livre en faisait partie.
C’est l’histoire d’une institutrice massacrée par 11 de ses élèves. Des étudiants pas comme les autres, des délinquants de 13 à 20 ans.
C’est une enquête palpitante menée par un inspecteur hors pair : Duca Lamberti
On s’attache aux personnages, on suit les investigations avec frénésie. C’est un bon polar italien à déguster sans modération.
Un auteur que je ne connaissais pas, mais qui mérite d’être lu.
Bonne lecture !
Afficher en entierUne immersion dans l’Italie des années 60. Différentes nouvelles ou l’on croise différents banditismes. Des fins inattendus, des récits captivants.
Des crimes, à la prostitution. De la vengeance au pouvoir.
Tout y est pour passer un bon moment. Du vieux polars comme je les aime.
J’ai découvert cet auteur il y a peu avec « les enfants du massacre », je continuerais donc à découvrir ses écrits.
Bonne lecture !
Afficher en entierGiorgio Scerbanenco fait partie de mes auteurs incontournables. Plus je découvre ses écrits plus j’ai envie de le lire.
Dans ce roman, je retrouve Duca Lamberti, ancien personnage que j’avais découvert dans « les enfants du massacre » (roman que j’avais adoré).
Mais dans cet ouvrage (le premier opus), il sort de prison et sa première mission en tant que repenti est de s’occuper d’un jeune alcoolique de 22 ans dont le père a abandonné tout espoir… Mais pourquoi ce jeune homme s’est-il mis à boire du jour au lendemain ?
C’est à partir de cette interrogation que tout démarre… J’ai aimé les intrigues, le récit, les personnages et la fin.
C’est le premier tome, il y a une suite avec « à tous les râteliers » que je vais m’empresser de découvrir.
Bonne lecture !
Afficher en entierPas mal, une intrigue bien ficelée et surtout un tour d'horizon de la mafia milanaise.
Afficher en entierJe perdure ma série policière de Giorgio Scerbanenco, avec comme personnage principal Duca Lamberti.
La narration débute par une jeune femme sur les quais laissant glisser une voiture dans un fleuve abritant deux personnes âgées (proclamer ainsi dans le livre)… disons deux individus entre deux âges, une femme de 55 ans et un homme de 60 ans… me rapprochant de plus en plus de cet âge vieillissant j’ai eu du mal à le supporter… bref, continuons… sinon je vais m’endormir sur mon clavier… moi la quinquagénaire… ENFIN BREF…
Le récit commence ainsi, cette jeune fille sur les quais regardant l’automobile plonger dans le fleuve et étant éclaboussée par cette eau insipide… enfin bref je m’égare… Vous avez remarqué c’est la journée du « enfin, bref »…
Enfin, bref… revenons à nos moutons… Un roman que j’ai adoré, j’ai vite été embarqué sur ce rafiot voguant sur le fleuve aride… non n’importe quoi… je me perds… encore… pardonné mon… âge avancé…
Enfin bref… il me reste plus qu’un ouvrage pour finir cette série… Un bon vieux polar comme je les aime…
Merci, Mr Scerbanenco, de me conduire sur d’autre rive.
Bonne lecture !
Afficher en entierVoilà, je viens de terminer la série policière avec le détective Luca Lamberti.
J’ai beaucoup apprécié cette dernière enquête. Courte histoire, mais intense.
Je me suis vite attachés aux personnages, et ce pauvre homme perdant sa fille…
Je continuerai de lire cet auteur, évidemment. Il m’en reste encore quelques ouvrages à découvrir.
Le seule déception de ce recueil, c’est les deux dernières enquêtes à la fin, bâclées…
Je ne sais pas si c’est voulu de l’auteur, ou si se sont des livres sortis en Italie et rapidement résumés et traduits. Je n’ai pas trop compris l’intérêt…
Enfin, ça ne gâche en rien le talent et la lecture de cette quadrilogie de Giorgio Scerbanenco.
Bonne lecture !
Afficher en entierScerbanenco nous est vendu comme l'un des auteurs d'influence du roman noir italien.
Malheureusement, la traduction française est si mauvaise qu'on y suit difficilement le récit.
Afficher en entierMouais... franchement moyen.
Pour moi ça n'a pas très bien vieilli, l'atmosphère suranée est omniprésente, et ce n'est pas un élément que j'ai apprécié.
De plus, le scénario enchaîne des situations trop souvent redondantes et je ne me suis que très peu attaché aux personnages.
Autre élément gênant qui concerne l'écriture de Scerbanenco ou bien sa traduction. En effet, les phrases à rallonge entrecoupées de virgules et à la tournure parfois bizarre, sont, pour certaines à la limite de la compréhension, ce qui s'avère pénible à la longue.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Giorgio Scerbanenco
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Rivages : 7 livres
10/18 : 6 livres
Gallmeister : 3 livres
Plon : 3 livres
France Loisirs : 2 livres
Biographie
Nationalité : Italien
« Giorgio Scerbanenco est né à Kiev en 1911, d'un père Ukrainien et d'une mère Romaine, la révolution bolchevique le contraint à fuir à Rome. Son père, resté au pays, est fusillé par les bolcheviks et sa mère, qui l'avait emmené, décède rapidement en Italie. Orphelin et démuni, Giorgio Scerbanenco gagne sa vie en occupant divers emplois avant de décider de devenir écrivain. Il commence sa carrière par des romans roses, et se tourne vers le noir dans les années 50 avec des nouvelles policières. C'est de l'idée de créer "un type de flic italien et non pas seulement une version gauchement italianisée d'un Spade ou d'un Maigret... " que naît, en 1967, le personnage de Duca Lamberti, un ancien médecin radié de l'Ordre pour fait d'euthanasie et qui, à sa sortie de prison, va travailler comme adjoint d'un commissaire. Ce personnage marque la naissance du véritable roman noir italien et le quatuor éclatant autour de Lamberti est la preuve du talent de l'auteur qui n'a pas eu la reconnaissance qu'il méritait du temps de son vivant. » (source inconnue)
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