Hadrien Bels
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Note moyenne : 6.24/10Nombre d'évaluations : 17
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Un premier roman sur les jeunes des quartiers les moins huppés de Marseille et la gentrification. Sur le papier, ça avait tout pour me plaire : un roman écrit avec passion, avec l’envie de partager ses souvenirs et ses impressions sur des personnes dont on parle beaucoup dans les médias mais qu’on connaît finalement peu de l’intérieur. Voilà, un roman sur les jeunes défavorisés, qu’ils soient Blancs ou fils d’immigrés.
Le genre d’histoire qui me plaît, car elle n’est pas de celle que l’on a l’habitude de lire ou de voir. C’est le côté du roman que j’ai apprécié : des portraits sur le vif, à la fois tendres et tristement réalistes, d’hommes et de femmes qui s’en sortent comme ils peuvent.
Malheureusement, j’ai eu énormément de mal à accrocher. La faute d’abord à une narration qui mêle passé et présent et où j’avais du mal à identifier les époques. Mais j’ai eu aussi du mal avec la plume : l’auteur mélange de jolies phrases et métaphores avec du langage parlé, parfois vulgaire, et ce décalage m’a trop souvent fait tiquer. Soit ça fait trop étudié, soit au contraire ça force trop le trait : dans les deux cas, ça manque de naturel, il aurait fallu choisir un style et y rester.
Je suis un peu déçue, car ce genre d’histoire et de personnages devraient être plus visibles et je pense pas que ce roman donnera envie à plus de gens de s’intéresser à ces vies différentes de la leur…
Afficher en entierSi vous êtes de Marseille et que vous y étiez dans les années 80/90 cela peut avoir un intérêt pour les autres j'en doute. Mais cela n'engage que moi.
Afficher en entierDans le même genre, je me régale plus avec les livres de Magyd Cherfi, bien qu’il soit de Toulouse. Nostalgie d’un marseillais dont son quartier Le panier n’est plus ce qu’il était. Ah la bonne mère, les minots ont été chassés par les bourgeois ! Alternance du passé et du présent sans vraiment d’histoire. Je viens de le finir et l’ai déjà oublié.
Afficher en entierLu dans le même cadre que celui de la Petite menteuse. du coup, pour le moment, même commentaire.
Afficher en entier« Cinq dans tes yeux» : souvent accompagnée d'un geste de la main brandie les cinq doigts ouverts, l'expression, traduite de l'arabe, sert à éloigner «l'œil», à conjurer le mauvais sort.
Celui qui, dans le premier roman d'Hadrien Bels, s'acharne sur le Panier, un quartier du centre de Marseille, et ses habitants. Un œil menaçant qui d'emblée prend une drôle de forme. Le quartier du Panier, son quartier, son Marseille, celui de Stress le narrateur est devenu le quartier des "Venants", celui du Marseille culturel et même pas touristique et ceux du Panier ont été expulsés vers les quartiers nord.
C'est cette histoire que nous raconte Hadrien Bels oscillant entre le passé de Stress et son enfance et son présent sans futur d'adulte paumé, vidéaste de mariages arabes à défaut d’avoir réussi son film documentaire sur Marseille.
Ce roman c'est le film de Stress,qui nous plonge dans l’antre de Marseille, dans ses odeurs, ses bruits, ses rues et ses gens, loin des images clichées et réductrices du Marseille des médias.Hadrien Bels peint en points de suspensions cette jeunesse populaire des années 90.Elle est hétéroclite, bigarrée et sans but : pas méchante ou pas trop. Parce qu’on ne lui a rien proposé, parce qu’on lui propose rien , elle viendra gonfler le nombre d’ emplois précaires, d’ emplois d'exploités et surtout fera le fonds de commerce des sans emplois, des emplois aidés ou du RSA et beaucoup passeront par la case prison.
"Cinq dans tes yeux" mais « l’œil » menace toujours les mêmes : Stress et ses amis.Malgré cela, des liens d'amitié de cette communauté d'étrangers mais qui se sentent chez eux au Panier se tissent, se défont, se refont ballotés entre la nostalgie de l'enfance et l'angoisse de l'âge adulte.
La poésie côtoie l'humour et cela donne une légèreté emprunte de gravité qui rend supportable le regard sur cette vie fade, grise que l'injustice, les combines, la drogue et son trafic rendent encore plus insolente et insouciante.
C'est beau, c'est réel, c'est frais et c'est joliment écrit.
Afficher en entierVivre a Marseille
Un bon roman sur la vie a Marseille et ses quartiers des années 90 a nos jours. Mais pour apprécier cette histoire il faut connaître Marseille la disposition des quartiers, les rues, et la façon de vivre des habitants. Car l'auteur donne beaucoup de nom de rues et de quartiers comme rue paradie, Noailles, quartier du Panier, La belle de mai etc.
Afficher en entier"Tibi la Blanche" c'est Tibi la Toubab,dit aussi Tibi la Française.Comme elle,deux de ses amis viennent de passer le bac,dans ce quartier favorisé de Dakar et ils attendent les résultats.
Pour Tibi,il lui faut une mention pour s'exiler en France au moins le temps des études ; pour Neurone,la mention très bien pour étudier en France et faire ensuite prospérer l'entreprise familiale.Enfin,pour Issa,c'est styliste qu'il veut devenir avec ou sans bac.
"Tibi la Blanche" c'est le portrait de cette jeunesse de Dakar, favorisée,car elle a pu étudier.C'est aussi,le rapport ambigu qu'entretiennent la France et le Sénégal, dépendants, complémentaires,l'un subordonné à l'autre.
"Tibi la Blanche"c'est l'immigration des Sénégalais vers la France,l'envoi d'argent à la famille,la parade annuelle des exilés quand ils reviennent au pays et les magouilles qui en découlent.
"Tibi la Blanche"c'est la modernité d'une jeunesse qui veut croquer la vie mais qui reste sous l'emprise des traditions et coutumes ancestrales.
Un bon roman drôle et précis qui décrit très bien cette jeunesse africaine qui veut sortir de son bocal mais en même temps en garder les saveurs et les couleurs.
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