Isabelle Follath

J'ai accroché ! L'histoire est intrigante, les personnages sont loufoques et l'écriture est fluide/facile à lire.

Je reste tout de même étonnée de ce livre qui semblait plutôt humoristique par rapport au résumé mais qui au final s'est révélé tout autre...

Bethany est touchante... C'est une enfant qui n'est pas si casse-bonbons que ça et qui est même très attachante quand on en lit plus sur elle. J'ai aussi aimé l'évolution du personnage Ebenezer qui voit qu'au final la compagnie de la jeune fille lui apporte plus de bien que sa relation avec la bête.

Apparemment une suite est prévue ! Je me ferai un grand plaisir de la lire :D

Merci à Page Turners et Bayard Jeunesse pour l’envoi de ce roman.

La bête et Bethany s’adresse à un public dès 10 ans (et s’apprécie tout aussi bien pour les plus grands). Lorsque l’on me l’a proposé, il était décrit ainsi :

« Comme chez Roald Dahl, un savoureux cocktail de drôlerie, de délicatesse et de frissons pour une histoire qui aborde avec légèreté́ des thèmes importants, comme la solitude, la solidarité́ et la peur de la mort.«

Une description tout à fait juste qui correspond à l’esprit du roman. On retrouve le côté extravagant et humoristique des textes de Roald Dahl dans cette aventure qui rappelle son style mais dont les illustrations de Isabelle Follath, avec son univers graphique propre, permettent de se démarquer.

Dès la première page, on sait qu’on va rire de ce récit. L’imaginaire presque enfantin et la plume délicieusement fantasque de Jack Meggitt-Phillips nous plongent au cœur d’un Londres original où se côtoient des personnages aussi drôles que caricaturaux.

L’oisellerie colorée qui sert de décor à la première scène de roman donne le ton. Ebenezer, blasé, fait la queue derrière une petite fille au caractère bien trempé qui veut s’acheter un animal de compagnie, une grenouille ou un ours polaire. Le vendeur lui explique alors que le magasin de panthères et d’ours polaires est au bout de la rue et que le marché aux grenouilles n’est ouvert que le mercredi.

Les lieux comme les personnages portent cette marque douce qui rappelle l’imaginaire d’un enfant, avec un mélange d’innocence et d’originalité très sympathique à lire à tout âge.

C’est le 1er tome d’une série de roman jeunesse légèrement illustrée.

Nous sommes dans univers fantastique avec un monstre horrible qui mange des créatures vivantes ! Les personnages sont agréables à suivre. Ils sont drôles et loin d’être niais. Bethany est une jeune fille pleine de contraste : drôle et triste, emmerdeuse et attachante… et le petit vieux est méchant mais pas trop.

Ils se retrouvent face à des situations loufoques qui feront rire les enfants à coup sûr.

J’ai trouvé la thématique très intéressante car on parle de méchanceté sans rien imposer aux enfants, c'est très agréable.

Il y aura un tome 2 qui ne me paraissait pas hyper nécessaire. Le récit de ce tome 1 est complet mais l'ouverture finale nous annonce un second tome. J'espère que l'auteur saura se renouveler et surprendre le lecteur !

Extrait de chronique disponible sur le blog capharnaum livresque (https://capharnaumlivresque.wordpress.com/2023/03/10/la-bete-et-bethany_tome-1_jack_meggitt-phillips/)

⭐️⭐️⭐️⭐️,5/5. (...) J’ai absolument adoré cette lecture que j’ai dévoré quasiment d’une traite à l’occasion d’un trajet en train pour aller à Paris. La Bête et Bethany est un roman jeunesse extrêmement original, drôle (avec parfois de l’humour noir) mais aussi cruel et addictif. Je n’ai jamais rien lu de tel : c’est une petite pépite dans son genre.

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Les personnages de cet ouvrage, notamment Ebenezer et Bethany, sont atypiques (on est ici plutôt avec des anti-héros) et quelques fois immoraux. En effet, Ebenezer n’hésite pas à répondre constamment positivement aux caprices de la Bête, aussi horribles soient-ils (...) Néanmoins, même si les gestes et décisions des deux protagonistes principaux m’ont parfois fait grincer des dents, j’ai fini par beaucoup m’attacher au duo formé par Bethany et Ebenezer. Ils s’apprivoisent doucement et leur collaboration fonctionne alors parfaitement.

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J’ai donc particulièrement apprécié l’évolution des personnages, leurs prises de conscience respectives ainsi que la relation qui se crée entre Bethany et Ebenezer. La Bête est également un personnage important, qu’on aime détester mais qui est indispensable pour l’intrigue.

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En lisant ce roman, j’ai repéré quelques similitudes avec Le portrait de Dorian Gray et Faust, notamment en ce qui concerne les thématiques du pacte avec le diable ainsi que la recherche de la beauté et de la jeunesse éternelle. Ayant étudié ces deux romans en cours de lettres modernes, j’ai été ravie de voir comment ces sujets peuvent être réinterprétés et adaptés à la littérature de jeunesse.

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Enfin, la conclusion de ce premier tome est très chouette et pleine d’action. J’avais vu venir certains retournements de situation mais cela n’a en rien gâché mon plaisir. J’ai maintenant extrêmement hâte que le tome 2 soit traduit et arrive sur le marché de l’édition française. (...)

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En bref, ce roman est une superbe lecture – tant par l’histoire que par les magnifiques illustrations qui l’accompagnent – que je vous recommande chaudement. Je pense que cette lecture aurait clairement été un coup de cœur si je l’avais lu plus jeune.

Un chouette roman jeunesse, plein de malice et de tendresse, avec des personnages hauts en couleur. Je le conseillerai avec plaisir à mon neveu de 9 ans qui est un peu intimidé par les gros livres et préfère les histoires illustrées. Je suis curieuse de savoir si la suite sera de qualité, parce que ce premier tome me semblait se suffire à lui-même.

Ebenezer Tweezer va fêter son 512e anniversaire. Et pour conserver la beauté et la fraîcheur de ses vingt ans, il a grand besoin de l'élixir que lui fournit annuellement la Bête qu'il cache dans le grenier de sa demeure de quinze étages. En échange de ce précieux liquide, la Bête réclame des aliments de plus en plus raffinés.

Ebenezer a jusqu'à présent toujours réussi à satisfaire l'appétit de la Bête, mais la dernière demande de cette dernière lui donne du fil à retordre : la Bête voudrait manger un enfant.

Qu'à cela ne tienne, Ebenezer décide de se rendre à l'orphelinat le plus proche et d'y adopter l'enfant le plus détestable possible pour l'offrir comme goûter à la Bête en échange du précieux élixir dont il a grand besoin (car quelques rides apparaissent déjà sur son beau visage). le choix d'Ebenezer se porte sur Bethany, une fillette ingrate et maigrichonne, au comportement détestable. Cette gamine a tellement de défauts qu'Ebenezer est certain de ne pas regretter de la voir disparaître dans l'estomac de la Bête.

Seulement voilà, les apparences sont souvent trompeuses et Ebenezer va très vite être contraint de remettre son comportement des 511 dernières années en question.

Vous aimez Gru et ses Minions ? Dans ce cas, vous allez adorer Ebenezer, Bethany, et même la Bête ! Car ce roman jeunesse est non seulement amusant mais aussi délicieusement méchant.

Ebenezer et Bethany ne sont en effet pas les plus philanthropes des personnages, du moins au début de l'histoire. Bethany fait son possible pour contrarier Ebenezer, lequel n'a qu'une hâte : pouvoir offrir Bethany comme repas à la Bête et avaler son élixir.

La plume de Jack Meggitt-Phillips et les dessins d'Isabelle Follath font des merveilles dans ce roman ! le style de l'auteur m'a un peu rappelé l'ironie mordante de Roald Dahl (l'un de mes auteurs préférés depuis mon enfance) et m'a plu dès les premières pages. Quant aux dessins de l'illustratrice, ils sont non seulement très réussis, mais aussi amusants : Dévoiler le texte masqué

Mais ce qui fait la qualité de ce récit, ce n'est pas seulement son humour (noir) et ses chouettes illustrations. le fond de l'histoire et sa morale sous-jacente est également intéressante. En suivant les aventures d'Ebenezer et de Bethany, les plus jeunes lecteurs apprendront bien vite que l'argent, le confort et le luxe matériel ne comptent pas beaucoup par rapport à l'amitié, à l'amour et à la joie de vivre. Dévoiler le texte masqué

On apprend aussi que ce n'est pas la durée de notre séjour sur cette Terre qui importe, mais la façon dont nous décidons de remplir ces années qui compte : Dévoiler le texte masqué

Et puis, bien entendu, on apprend aussi que les méchants sont toujours punis. Enfin, parfois. Car, vu le dénouement de ce premier tome des aventures d'Ebenezer et Bethany, la Bête n'a pas dit son dernier mot. Ou plutôt, elle n'a pas fait son dernier repas !

J'ai hâte de découvrir la suite, heureusement prévue pour l'année prochaine.

Toujours à la recherche de lectures avec mon fils. Ce roman m’avait fait de l’oeil au salon du livre jeunesse et je m’étais dit qu’il serait sympa et surtout qu’on allait changer un peu de style. Je dois dire que c’était une très bonne lecture.

Ebenezer Tweezer est incroyablement vieux, presque 512 ans. Et pourtant, il ne montre aucun signe de vieillissement, est en excellente forme physique et jouit d’une richesse considérable. Mais à part cela, il est seul, il ne montre aucune sympathie et a un terrible secret, il cache chez lui une bête à qui il doit donner à manger toutes sortes de choses, et celle-çi a toujours des demandes bien particulières et discutables ! Bethany, elle, vit en orphelinat, elle est assez détestable, méchante, agaçante, elle ne plait pas à grand monde. Du coup, quand la bête demande à manger un enfant, Ebenezer pense tout de suite à elle !

Au final, les deux personnages sont extrêmement attachants et surtout ils se sont bien trouvés. Le récit est passionnant et drôle. On ne s’ennuie pas et on aime le dévorer ! Il y a de nombreux rebondissements, des scènes cocasses et d’autres plus touchantes. Ebenezer et Bethany ne se ressemblent pas et pourtant ils vont s’attacher très vite l’un à l’autre. La solitude n’est pas toujours bonne et ils se rendent compte qu’ils n’ont pas toujours bien agit et doivent changer au détriment peut-être de leur vie. C’est une histoire vraiment originale qui saura plaire aux jeunes lecteurs. Et puis, c’est vraiment bien écrit avec un vocabulaire assez soutenu ce que je trouve vraiment très bien !

En résumé, La Bête et Bethany est un roman jeunesse excellent ! C’est drôle, très bien écrit, l’auteur utilise des mots et un ton vraiment bien pour les plus jeunes et les illustrations agrémentent à la perfection l’histoire. Impossible de rester de marbre devant ce roman et on a clairement hâte de lire la suite qui arrive normalement en fin d’année !

Les romans jeunesse, j’adore ça. Mais alors quand en prime ils sont illustrés, ça clairement j’aime encore plus. Ça me plaît à un point que vous n’imaginez même pas. Ce titre je l’ai repéré il y a un bon moment et il était dans ma wishlist. J’étais très curieuse de découvrir ce titre qui m’intriguait énormément. Et bien j’ai été très très surprise par cette histoire. Ce n’est pas le meilleur jeunesse que j’ai pu lire, ça c’est sûr, il ne va pas me laisser un souvenir énorme mais c’était tout de même sympa, j’ai quand même passé un bon moment. C’était chouette quoi.

La plume de l’auteur est très simpliste. Je ne suis pas une pro du genre jeunesse mais je peux dire que j’en lis tout de même énormément. Ce roman s’adresse à un public jeune, c’est très jeunesse. Alors que dans d’autres romans dans le genre, on voit que c’est enfantin mais pas trop. Je ne sais pas trop comment expliquer le ressenti, j’espère que vous aurez compris ce que je voulais dire. Bref, tout ça pour dire que c’est très simple, très facile à lire. Mais il n’empêche que c’était assez addictif et que ça nous donne envie d’en apprendre un peu plus quoi.

Dans ce premier tome, Ebenezer mène depuis 511 ans une vie de rêve grâce à un monstre hideux, capricieux mais magique qu’il nourrit dans son grenier. Un jour, la bête réclame un repas… original : un enfant. Ebenezer est très contrarié. Pour soulager sa conscience, il part à la recherche de l’enfant le plus détestable possible. Et il trouve Bethany. Mais le plan d’Ebenezer comporte deux failles. Bethany n’a pas l’intention de se laisser faire et ils ont, tous les deux, le cœur plus tendre qu’ils ne l’auraient cru.

Je tiens d’abord à parler de l’histoire et du sentiment que j’ai eu en refermant ce livre. Pour un roman destiné à un public jeune, j’ai trouvé l’histoire hyper gore quand même. Alors ok on ne rentre pas dans les détails ni les descriptions à rallonge mais quand même. Ça ne m’a pas non plus choqué en mode bouche bée et compagnie mais ouais au fond de moi, ça m’a un peu étonné finalement. Je me suis dis que c’était une histoire pour enfant et le roman commence directement par une scène où la Bête bouffe un perroquet. Enfin je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir mais j’ai quand même trouvé ça assez spécial pour des enfants. D’autant plus que le reste de l’histoire, il s’agit en gros d’engraisser le plus possible une jeune fille pour que la Bête puisse la manger. C’est quand même assez surprenant n’est ce pas? Enfin sincèrement ça m’a vraiment mis mal à l’aise en quelque sorte!

Sinon, à part ça, j’ai quand même bien aimé l’histoire. Enfin ça se laisse lire on va dire. Je n’ai pas non plus été emballé à fond. C’était sympa, comme c’est un roman jeunesse, ça se lit hyper rapidement. De plus, le roman est illustré et ça c’est un gros point pour moi parce que j’adore ça. Je trouve que ça apporte tellement plus à l’histoire, comme si on était encore plus imprégné dans notre lecture. D’ailleurs, je tiens à souligner le fait qu’elles sont vraiment plus que jolies, j’ai vraiment adoré. L’intrigue en elle même ne casse pas trois pattes à un canard mais comme je l’ai dis, ça se laisse lire. Ce n’est clairement pas le meilleur jeunesse que j’ai pu lire, notamment avec le point que j’ai souligné juste au dessus, c’est vraiment un truc qui m’a mis mal à l’aise.

Malgré tout, il me tarde vraiment de découvrir la suite avec le second tome. J’ai particulièrement aimé l’évolution des deux personnages. L’un comme l’autre ont vraiment changé au contact de l’autre. Ils se sont mutuellement aidé sans même s’en rendre compte finalement. Je suis très curieuse de voir la suite des évènements, voir la relation entre nos deux personnages continuer d’évoluer et j’en passe. Certes, ce n’est pas le meilleur roman jeunesse que j’ai pu lire mais c’est un petit roman jeunesse qui se dévore en un rien de temps.

Attention avis sans spoiler concernant aussi le tome 1

Voici une chouette aventure à mettre entre les mains des plus jeunes dès la primaire, lors de la période d'Halloween.

On est sur une histoire aux airs de conte merveilleux qui n'a pas été sans me rappeler ceux de la rue Broca. Même s'il s'agit de romans, ils empruntent en effet de nombreux codes du genre. Nous suivons donc Ebenezer, jeune homme de 511 ans, qui abrite dans son grenier un horrible monstre, dévoreur en tout genre. Un jour, ce dernier lui demandera même un enfant. Ebenezer, qui tient à garder sa vie de rêve, se mettra en quête de l'enfant le plus détestable au monde pour étouffer sa mauvaise conscience. Seulement, tout ne se passera pas comme prévu...

Dans cette fable au style de Roald Dahl, le grumpy règne en maître. Impossible de ne pas se laisser charmer, surtout lorsqu'on se retrouve face à un Ebenezer qui, malgré son âge, a la sensibilité et l'ingénuité d'un enfant de 5ans. On a aussi les nombreuses références rigolotes, notamment sur ce qu'a mangé la bête. J'ai souri à l'idée qu'elle se soit régalée de l'ours Paddington.

Mais comme tout conte, il y a surtout une belle morale à retenir. Et les messages disséminés ça et là sont nombreux. On parle d'acceptation de la vieillesse et de la mort, de cupidité, de rejet parental, d'adoption mais surtout d'amitié. C'est sans doute ce petit côté found family qui m'a le plus séduite.

Enfin, l'affaire se termine sur un joli PT qui devrait facilement berner les enfants. Alors pari réussi avec cette lecture affreusement mignonne. Et j'ai hâte de voir ce que la bête nous réserve...

Un livre jeunesse sympathique, avec une histoire fantastique et décalée et des personnages au diapason. Des illustrations ajoutent au plaisir de la lecture. Une écriture simple, mais efficace. Plaisant