Léa Viler

C'est une rencontre de rêve entre ces deux femmes. La nature canadienne à l'automne, la cabane dans la forêt, la petite ville accueillante, tout est là pour faire leur bonheur et pour nous donner une histoire pleine de douceur et tendresse. On est donc bien servi et cette romance nous fait oublier pour un temps notre quotidien souvent bien loin de cet idéal. C'est agréable de se laisser porter par les mots de Léa Viler qui sait visiblement y faire pour nous transporter dans un autre monde. C'est court certes, mais c'est une rencontre pas une chronique. J'ai personnellement plus de sympathie pour le personnage de Katie que pour Paula dont les choix m'ont fait grincer des dents inévitablement, et je suis restée un rien perplexe sur la fin, mais ça ne gâche rien à l'ensemble. Bravo !

Dans ce roman original, nous suivons deux relations homosexuelles plutôt complexes sous fond d'ambiance post (et pré ?)-apocalyptique. L'auteure a su donner vie à ses personnages auxquels on n'a aucun mal à s'attacher. L'atmosphère est également très bien rendue. Un monde en perdition qui se tourne vers la religion et contre ce qui est différent... Cela ne sonne que trop juste. Surtout avec la vision d'un Pape tout puissant... Un peu effrayant même.

La relation entre les deux personnages principaux, un peu mystérieuse, ajoute une agréable note un rien ésotérique à l'ensemble.

La fin par contre m'a laissé un peu perplexe avec quelques questions en suspens, mais je sais que c'est mon esprit un peu trop carré qui me joue des tours ! ^_^

Très court mais bien si on oublie la fin. Là j'ai vraiment détesté. Ça ma même laissé un coup aigre en bouche je dirais.

Une lecture toute de légèreté et de tendresse, de poésie et de magie… sauf la fin !

Paula, 26 ans, photographe animalière, est au bord de la dépression : Jon vient de lui annoncer qu’il ne l’aime plus et qu’il la quitte. Elle est envoyée à Manitoba pour faire un reportage sur les rongeurs : marmottes, écureuils, opossums et même écureuils volants. Alors qu’elle se rend au lac Caribou pour faire des repérages, elle oublie d’éteindre les phares de son véhicule et ne peut repartir car la batterie est à plat. Elle a la chance d’être secourue par Katie qui l’invite dans son chalet.

Je suis tombée sous le charme de cette nouvelle. Léa Viler a une écriture magique et elle nous transporte véritablement dans cette partie du Canada où nous partageons la chaleur des habitants, la magie de cette Nature si riche. C’est plein d’humour et la relation qui s’instaure entre Paula et Katie est pleine de tendresse et de respect. Seul bémol mais il est d’importance : j’ai vraiment détesté la fin.

Une intrigue trop téléguidé un peu tirée par les cheveux et qui manque de réalisme