Ocean Vuong
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Note moyenne : 7.6/10Nombre d'évaluations : 42
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Il est de ces écritures qui vous envoûtent, vous font oublier le temps, l'espace, tout ce qui est atomes et vous constitue.
Un bref instant de splendeur est de ceux-là. D'une poésie sans vergogne, dont les mots vous cognent et vous remuent, sans que vous n'en compreniez totalement le sens. Pourtant, cette partie incomprise ne rend pas la lecture désagréable, elle la rend unique. Pleine de mystères. Prête à vous dévoiler de nouvelles choses à chaque redécouverte des pages.
A portée autobiographique, ce qui fait surtout la force du roman est la magnifique plume de l'auteur, qui se déguste avec lenteur. Puis cette capacité qu'il a de nous faire voyager parfois à des décennies de notre XXIe siècle. On se retrouve plonger dans un Vietnam que peu d'entre nous avons connu, avons conscience. Il nous fait part de la violence de ce conflit de chair dont les stigmates se sont répercutés sur la peau de la population des dizaines d'années plus tard.
Même si le récit manque parfois de contenance, d'actions, je crois qu'il ne faut pas ouvrir Un bref instant de splendeur dans le but de trouver du divertissement. Il faut juste se laisser happer, profiter de ces mots si bien chantés qu'ils en deviennent presque du miel.
J'en suis ressortie bouleversée, à la fois par ce récit de témoignage de guerre à travers la grand-mère et la mère de l'auteur mais également face aux préjugés bien tenaces envers l'homosexualité. Les questionnements sont purs, innocents, comme ils devaient l'être lorsque Ocean Vuong était adolescent. J'aimerais que ce livre atterrisse dans plus de mains en France, comme c'est déjà le cas aux Etats-Unis où il fait état de véritable phénomène littéraire (à juste titre, notamment par sa qualité)
Il n'est certainement pas du goût de tous, très narratif, avec de grands paragraphes à simple but poétique et réflectif mais qui ont une si grande portée que vous pouvez ressortir de cette parenthèse littéraire totalement changé.
Afficher en entier"Un bref instant de splendeur" c'est tous ces instants que l'auteur américano-vietnamien nous livre tel un patchwork.Ces instants sont fugaces et il les écrit aussitôt car ce livre est une lettre à sa mère qu'elle ne lira pas car elle ne sait pas lire.
Toute la vie de l'auteur surnommé par les siens"Little Dog" défile ainsi de manière désordonnée avec comme point de fixation : sa mère "Rose" et "tu" dans le roman, malade, tour à tour maltraitante et aimante, maltraitée par le père trop violent et traumatisée par son enfance au Vietnam où une bombe américaine sur son école l'a empêchée à jamais d'apprendre. Sa relation est complexe avec elle. Mais il y a aussi sa grand-mère Lane, schizophrène, obligée de quitter Saïgon à sa chute et de fuir avec sa fille et l'auteur en passant par les camps philippins ,avant de migrer à Hartford dans le Connecticut où réside le mari de Lane "Paul".il y a encore Paul qui a dû quitter le Vietnam avant la fin de la guerre et l'amour de Lane et Paul s'est éteint à mesure de l'interception de leurs échanges épistolaires.Il y a toujours ces autres américains qui harcèlent et maltraitent l'auteur parce qu'il est seul et différent : vietnamien, pauvre, petit, sensible, efféminé..Il y a enfin Trégor, jeune adolescent qui va lui révéler son homosexualité.
A travers ces flashs que l'auteur couche sur le papier, on découvre l'Amérique rurale et profonde des délaissés, des pauvres, de la débrouillardise, des traumatisés de la guerre du Vietnam dans laquelle on est plongé en Amérique mais aussi à Vietnam et entre ces flashs, un éclair inonde ce quotidien morne, triste et laid d'un "bref instant de splendeur " : une couleur, des oiseaux, des fleurs mais surtout ces bribes de paysages d'un Vietnam magnifiés par les histoires toujours changeantes de Lane.
L'auteur écrit son histoire alors qu'il est adulte et brillant intellectuel américain et butte à chaque fois sur son monde immigré, traumatisé et illettré ne sachant à peine parler anglais mais auquel il rend un vibrant hommage car sans cette histoire, il ne serait pas lui.
Ce roman est écrit avec une poésie telle que chaque mot est disséqué pour prendre sa liberté et témoigne de l'importance de nommer , de lire et d'écrire les choses sinon elles meurent.
J'ai abandonné la lecture de ce livre en novembre. J'ai repris ce livre et en le lisant j'avais une seule hâte : en arriver au bout , tout en étant touché et bousculé par ce qui est écrit. Maintenant que je l'ai lu, que je connais l'histoire c'est vers son écriture que je retournerai pour en déceler toutes les beautés subtiles traduites avec brio par Marguerite Capelle, mieux comprendre les citations de Roland Barthes sur la langue et le texte et Simone Weil sur la joie et soi.
C'est un "immense instant de splendeur" de lire ce livre et comme toute beauté souvent inaccessible qui appelle un regard prolongé puis un autre regard, je relirai ce livre pour découvrir ce qu'une première lecture souvent trop littérale ne m'a pas permis de découvrir ou de comprendre.
J'ai envie de lire les poèmes d’Océan WONG car c'est un auteur pour qui la littérature et la langue en général sont les meilleurs moyens d'exister librement.
A quand son deuxième roman ?
Afficher en entierCe livre m’a touchée, retourné les boyaux, une claque autant par l’écriture que par l’histoire qu’il nous fait partager
Afficher en entierJe ressors assez déçue de ma lecture. On m'avait parlé d'une écriture poétique, travaillé mais je ne l'ai pas trouvé si exceptionnelle que ça. Côté histoire c'est intéressant pur découvrir la vie des vietnamiens aux Etats-Unis mais rien de plus.
Afficher en entierUn roman très dur, très difficile à lire. Pour être honnête, je n'ai pas réussi à le terminer parce que je me sentais de plus en plus mal en lisant les évènements terribles qu'a vécu l'auteur. Ce qui ne veut pas dire que le roman est mauvais ; au contraire il est poignant, poétique, il prend aux tripes. L'auteur a eu une enfance et une adolescence traumatisantes, et son récit ne laisse pas de marbre...
Afficher en entierAh... comment dire ?
La première partie était très intéressante, assez difficile déjà et quelques petits trucs qui me gênaient, mais ça allait.
Ensuite, j'avais l'impression d'être de trop, d'avoir accès à des choses que je ne devrais pas, sachant qu'il s'agit de la vie personnelle de l'auteur et pas d'une fiction, il y avait trop de choses que je ne m'attendais pas à lire et qui peuvent être dérangeante, de la violence domestique, de la torture d'animaux, des scènes de sexe particulièrement explicites...
Ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais et mon avis sur le livre n'a fait que chuter et chuter et chuter plus j'avançais. Ce n'est en aucun cas un attaque sur les capacités littéraires de l'auteur, mais ça n'a pas marché pour moi. Il les étale beaucoup, d'ailleurs, ses capacités, on dirait presque qu'il s'agit de prouver quelque chose plus que de raconter une histoire, ça semble presque prétentieux.
Le titre est très beau, mais il est un peu trompeur.
Afficher en entierTous les thèmes sont abordés, le déracinement, la violence, le racisme, les classes sociales et la sexualité. Le tout avec une poésie qui permet les scènes les plus scabreuses absolument sublimes. C'est ce mot qui convient le mieux à ce premier roman d'un très jeune auteur déjà connu en Amérique pour ses oeuvres poétiques. C'est tellement bien écrit ! Au delà d'une histoire, un roman de réflexion, de beauté, de tendresse et d'amour bouleversant. Pas prête d'oublier les personnages et les mots de ce livre exceptionnel.
Afficher en entier"Un bref instant de splendeur" a été pour moi un véritable coup-de-coeur.
L'auteur, Ocean Vuong, raconte ici son passé, à travers une longue lettre qu'il écrit à sa mère, en sachant pertinemment que celle-ci ne la lira jamais, puisqu'elle est analphabète. Originaire du Vietnam, sa famille a connu la guerre, et en garde des séquelles comme des souvenirs. C'est ce qu'il décide de nous partager dans ce livre.
L’écriture d'Ocean Vuong, fluide et très poétique, m'a immédiatement séduite. Quant au livre, il traite d’énormément de sujets, parfois avec douceur, parfois avec une grande violence. Mais il reste profondément beau, agréable à lire, tant cette histoire, poignante mais magnifique, nous prend à la gorge. Tant elle arrive à nous émouvoir.
Ce roman n'est clairement pas à placer entre n'importes quelles mains : certains passages peuvent être choquant et trop violents pour des lecteurs non-avertis. Mais pour ceux qui se sentent près à affronter ces pages, je n'ai qu'une seule chose à vous dire : foncez.
Afficher en entierLe texte était beau et bouleversant.
L’auteur raconte ses pensées, ses souvenirs, ses souffrances à sa mère qui ne les liras probablement jamais.
Une famille meurtrit par la guerre, qui même finie, les poursuit. Mais qui restent soudées malgré les épreuves qu’ils subissent.
Un garçon qui se sent différent mais qui ne sait pas comment le faire comprendre à sa mère. Un texte très touchant.
Mais il fallait parfois avoir le cœur accroché pour certain passage que je trouvais plus dur que d’autre.
Afficher en entierAttention, lecture choc ! Ce roman regroupe beaucoup de thèmes sombres, durs ou pas faciles à aborder Spoiler(cliquez pour révéler)(guerre, mort, deuil, drogue, maladie, avortement, torture animale, homosexualité). Il faut avoir le cœur bien accroché pour lire ce livre. J’avoue m’être sentie parfois mal à l’aise, malgré la plume poétique de l’auteur. Magnifique plume, par ailleurs : des phrases percutantes, pleines de beauté, sur lesquelles on peut s’arrêter et réfléchir longtemps. On se sent tellement proche du narrateur et de sa famille, à tel point que j’ai cru qu’il s’agissait d’une autobiographie. Le récit est parfaitement ancré dans la réalité et son époque tant l’auteur a le sens du détail. Il souffre néanmoins de quelques longueurs à mon goût, j’ai parfois décroché.
Ici, il s’agit d’une lettre du narrateur à sa mère. Cette narration avec le « tu » donne un caractère nostalgique au récit. Les souvenirs s’enchaînent, pêle-mêle, le narrateur offre sa vie, parfois intime, à sa mère, tout ce qu’elle n’a jamais su de lui.
À réserver toutefois à un public averti.
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