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Liste des extraits

... il y avait en lui quelque chose de séduisant, de captivant, pour être bref et concis : quelque chose de démoniaque, parfaitement, un trait démoniaque auquel on ne peut tout simplement pas résister, surtout si on ne veut pas lui résister, parce-que nous sommes justement à la recherche d'un démon, il y a si longtemps qu'il nous faut un démon pour nos sales affaires, pour satisfaire nos désirs sales, mais bien sûr un démon à qui on pourrait faire croire que c'est lui le démon, qui porterait sur ses épaules tout ce qu'il y a de démoniaque en nous, ...

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... il y a de l'Auschwitz dans l'air depuis très longtemps, peut-être depuis des siècles, comme le sombre fruit qui mûrit dans les rayons étincelants d'innombrables humiliations, attendant le moment de tomber sur la tête des gens, ...

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" (...) nous voulons toujours et inébranlablement vivre, oui, même veules, tristes, malades et même si nous ne le pouvons pas (...) " (page 18)

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« Il y a une plaque sur le mur, ce qui m’a franchement surpris. Elle dit : En ce lieu vécut et œuvra, etc. Le directeur. Le dirlo. Bouchon (c’était le surnom que nous, les enfants, lui avions donné). Qui aurait cru que c’était un savant ? Oui, à notre époque, l’amateurisme généralisé a pour nom science… Le jardin est à l’abandon, dévasté.

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 Non ! » assez ferme, ou comme si elle était sûre de mon inconséquence, ma femme se contenta d’en rire. Elle me comprenait, dit-elle plus tard, elle savait de quelle profondeur jaillissait mon « Non ! » et ce que je devais vaincre en moi-même pour qu’il se transformât en oui. Sur quoi je répondis que moi aussi je croyais la comprendre, que je savais ce qu’elle pensait, mais que « Non ! »

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Peut-être pas tout à fait, mais j’en avais sans aucun doute la volonté, pour ne pas dire la bonne intention. La nature de mes pensées, les sentiments contre lesquels je luttais apparaît bien sur un débris de papier que j’ai trouvé en fouillant dans les décombres de mon mariage. A l’évidence, je voulais poser ce billet à côté de la tasse de ma femme, comme je le faisais à chaque fois qu’à cause de mon travail qui se prolongeait tard dans la nuit, je ne me levais pas pour le petit déjeuner. Voici ce qui y est écrit :

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Nous parlâmes aussi de mes « textes », de ce fameux texte qu’elle avait lu et dont elle devait absolument discuter avec moi, disait-elle. Si bien que je suis obligé de parler de ce texte, de dire dans les grandes lignes de quelle sorte de texte il s’agissait

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Parce que, dis-je, le totalitarisme est une situation insensée, et par conséquent toutes les situations qui en relèvent sont également insensées, bien que, dis-je, par l’essence de notre vie, par sa simple sauvegarde, et c’est peut-être ce qu’il y a là de plus insensé, nous contribuions à entretenir le totalitarisme, pour autant bien sûr, disais-je, que nous tenons à la sauvegarde de notre vie ; et ce n’est, pour ainsi dire, qu’une ruse primitive, spontanée, de l’organisation. Les hypothèses du totalitarisme sont pour ainsi dire naturellement fondées sur le Rien, dis-je. La sélection, l’exclusion et toutes les notions fondées sur ces notions-là sont inexistantes et nulles, dis-je, elles n’ont d’autre existence que leur réalité brute

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Oui, c’était comme ça, et aujourd’hui tous les sons, les événements et les sentiments de notre vie se sont estompés, je les vois comme un seul écheveau ou, aussi bizarre que cela paraisse, je les entends plutôt comme une sorte de tissu musical sous lequel petit à petit mûrit et épaissit, pour ensuite exploser, tout assourdir et devenir maître absolu, le grand, le seul thème qui balaie tout le reste :

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De ce fait, quel que fût notre sujet de conversation, ce n’étaient que faux-fuyants, prétextes, biaisements, si toutefois ce n’étaient pas des faux-fuyants, des prétextes et des biaisements conscients, et donc des mensonges. Car comment aurais-je pu savoir ce que je sais aujourd’hui mieux que tout, c’est-à-dire que tout ce que je fais et qui m’arrive, que mes états et mes changements périodiques, en un mot :

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