Extraits

La violence est le langage des lâches et des ivrognes.

Carthen, la déesse de la force, j'ai besoin de votre sourire plus que Khasar. Evela, accordez-moi un soleil éclatant et une ombre, et donnez-moi un chant puissant. Endessous, j'implore l'honneur d'être le poignard de votre vengeance.

L'odeur est la voix de l'âme

-Oui. Tout va bien, sincèrement. En réalité, je vais merveilleusement bien.

À cet instant, c'était exactement ce que je ressentais.

-Je confirme, vous êtes merveilleuse, a-t-il approuvé.

-Vous allez devoir m'épouser, maintenant.

-Mais... je...

-Vous avez tué Khasar, vous m'avez guéri, et vous avez des chevilles parfaites. Je ne pense vraiment pas que c'est une question dont nous avons besoin de discuter.

-Comme toujours... mon seigneur, vos arguments sont extrêmement convaincants.

-Tu m'as piqué à l'instant. Je ne peux pas l'expliquer.

[...]

-Était-ce comme si vous aviez une écharde enfoncée profondément dans votre poitrine, qui se trouvait là depuis si longtemps que vous aviez oublié qu'elle vous faisait mal ? Et les chansons vous ont rappelé que vous pouviez l'ôter ?

Je crois que, à cet instant, il m'a vue réellement pour la première fois. Il m'a regardée dans les yeux, a souri puis a dit :

-Merci, Dashti.

-[...] Ma mère disait : « Lorsque tu chantes, ta voix est aussi râpeuse que la langue d'un chat, et c'est pour cette raison que tu réussis à guérir les gens. » Les chants que je chante rongent votre carapace, pénètrent en vous, vous fouillent et vous nettoient.

Il faut connaître quelqu'un depuis un millier de jours avant de pouvoir apercevoir son âme.