Ali Al-muqri
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Note moyenne : 6.5/10Nombre d'évaluations : 2
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Un roman dérangeant (mais que l’on pourrait aussi ressentir comme histoire vécue) qui met en exergue les privations et manque de liberté ressenties par les femmes vivant sous le régime de la Charia Islamique. Dans ce livre, l’accent est plus mis sur les privations personnelles et sexuelles des femmes, tous les interdits rencontrés au cours de leur existence, depuis leur puberté jusqu’à leur vie de femme mariée. Restrictions vestimentaires, d’éducation, de vie intellectuelle ou artistique, tout est évoqué mais laisse clairement apparaitre le climat d’hypocrisie qui règne dans ce type de société, où fatalement tout interdit conduit à être transgressé en implorant en même temps Dieu pour son pardon.
Mon avis personnel : n’est-ce pas d’ailleurs le cas de tout extrémisme religieux ?
Ce livre, quoique bien écrit ne m’a rien appris de particulier et n’a fait que me conformer dans l’athéisme !
Afficher en entierCe roman d'Ali Al-muqri, écrivain et journaliste yémenite (mais actuellement en exil en France) est ponctué de vers du poème d'Ahmad Chawqi interprété par la célèbre chanteuse Oumm Kalsoum, que la narratrice écoute sur sa cassette audio. La narratrice, elle, n'a pas de nom : elle est seulement la femme-défendue, "Horma" (titre en version originale du roman). Depuis qu'elle a huit ans, elle doit porter une abaya, avec le khimar et la lathma qui dissimulent son corps, ses cheveux et son visage. Le roman montre la codification de tous les comportements dans la société yéménique régie par la charia, ceci jusqu'à l'absurde (certaines fatwa en sont comiques d'absurdité). Cela aboutit à une frustration de tous, hommes ou femmes. L'auteur aborde de front la vie sexuelle de ses personnages et surtout des femmes, il y a de nombreux passages érotiques. J'ai trouvé cependant que le récit se dispersait, surtout dans la deuxième moitié : la narratrice, qui a entre-temps dû épouser un ami de son frère, mari qui se révèle impuissant et la laisse dans la frustration de ses désirs, part faire le djihad en Afghanistan. Son séjour à l'étranger est décrit d'une manière qui hésite entre le comique et le scabreux. Et à son retour, un cheik, qui a l'intention de l'épouser, lui dira finalement que "le vrai djihad de la femme est de se surpasser dans son rôle d'épouse pour son mari."...
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