Cabu
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Note moyenne : 6.83/10Nombre d'évaluations : 41
0 Citations 26 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Une bande dessinée avec des bulles très drôles et qui appellent à la controverse, mais c'est vraiment réussi!
Afficher en entierUne bonne BD beaucoup d'humour mais le dessin de Cabu est trop minimaliste. pour moi malgré une critique sociale juste et pertinente.
Afficher en entierC'est joyeusement foutraque, pas toujours compréhensible et pas toujours très drôle (et même parfois cruel) mais c'est aussi à l'image d'une certaine époque qui n'avait pas que des mauvais côtés. En tout cas, Cabu est bien à l'aune de l'humour potache de ses copains de Charlie.
Afficher en entierTout aux problématiques de son époque, le grand Duduche, nous interroge sur celles qui nous préoccupent toujours : écologie, éducation, modernisme, effets de mode et violences policières. Le tout sur un ton bon enfant. On sourit volontiers, parfois un peu jaune.
Afficher en entierToujours aussi irrévérencieux et potache, contestataire et un brin misogyne (mais c'est sans doute un effet d'époque) tout dans la veine d'une certaine BD française des années 70. On sourit sans trop s'esclaffer. Cabu a un style bien à lui, qui fait du bien là où il passe, mais sans surprendre pour autant.
Afficher en entierCabu nous dresse un tableau du choc de civilisation entre "les beaufs" et les "punks" deux images des années quatre vingt. c'est drôle c'est caricaturale c'est bon.
Afficher en entierJe n’ai pas connu le club Dorothée mais ma maman m’a l’aiguë cete passion pour ces dessins animés et pour Dorothée ! La bd m’a quand même fait rire et les dessins de cabu sont très mignons
Afficher en entierC'est mon seul livre de Cabu, je le possède depuis assez longtemps. C'est absolument subjectif, mais pour moi il est assez typique du dessinateur qui reste celui de mon enfance devant une chaîne de télévision bien connue, ancré dans les années 80, voire avant pour son anticléricalisme. C'est aussi pour moi ce qui fait son charme (en quelque sorte je vieillis avec ses dessins) : même en lisant le Canard enchaîné dans les années 2000, je ne parvenais pas à concevoir un Cabu des années 2000. La forme de « l'anthologie » de la cinquième république est ainsi presque idéale. En apprenant son décès, j'ai appris à connaître une nouvelle fois ce que connaissent aussi ceux qui ont connu ou subi selon le cas des professeur de français pointilleux sur la grammaire : l'irréel du présent. Il y avait en quelque sorte bien longtemps que Cabu était immortel, rarement même immortalité n'avait été aussi évidente, comme il est évident qu'on ne tue ni le passé ni l'Histoire.
Afficher en entierSous le crayon de Cabu, l'histoire prend une autre dimension, plus drôle encore que dans le film ... du rythme, des gags plus aboutis et des caricatures des personnages décidément impayables ! Ce crayon aussi acéré que le talent de ce grand dessinateur ... Et puis il y a le découpage de Wolinski ... Inénarrable !
Afficher en entierQuelques planches de bande dessinée totalement bouleversantes, soutenues par l'excellent texte de Laurent Joly, qui recontextualise et précise ces jours d'horreur ainsi que les articles de presse e autres livres d'après-guerre, souvent imprécis, voire un peu négationnistes.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dédicaces de Cabu
et autres évènements
Aucun évènement prévu
Editeurs
Dargaud : 11 livres
Albin Michel : 10 livres
Le Square : 8 livres
Le Cherche Midi : 5 livres
Les Échappés : 5 livres
Éditions Picquier : 2 livres
Gallimard : 2 livres
Denoël : 2 livres
Biographie
Cabu est le pseudonyme de Jean Cabut, dessinateur de bande dessinée et caricaturiste français né à Châlons-en-Champagne (Marne) le 13 janvier 1938.
Il fait des études artistiques à Paris (École Estienne) et publie ses premières illustrations en 1954 dans l'Union de Reims, quotidien régional. Mais sa carrière est contrariée par la guerre d'Algérie, il est mobilisé pendant plus de deux ans (27 mois), il met ses compétences au service du journal de l'armée, Le Bled, basé à Constantine, dans lequel signent également Philippe Labro et Francis Veber. Il y publie notamment la série La Fille du colonel. Il garde de cette période un antimilitarisme militant et une vision un peu anarchiste de la société qu'il transpose dans ses dessins. Son personnage de l'adjudant Kronenbourg est inspiré par cette période.
Il collabore également au magazine Paris Match pendant son incorporation militaire.
Démobilisé, en 1960, il dessine toujours dans différents journaux, dont l’Enragé, publication éphémère ne publiant que des caricatures. Il entre ensuite à Hara-Kiri, créé par Cavanna et Bernier (le professeur Choron), où il trouve une ambiance qui correspond à ses idées et d'autres dessinateurs de talent : Gébé, Fred, Wolinski, Reiser... Il collabore aussi au magazine Pilote à partir de 1962. C'est là qu'il crée son personnage fétiche Le Grand Duduche, lycéen lymphatique et maladroit inspiré par ses souvenirs d'étudiant au lycée Pierre Bayen de Châlons, et celle du « Beauf » (inspiré par Jacques Médecin ou plus probablement par le gérant du bar l'Alsacienne de Châlons-en-Champagne). Il collabore à Hara-Kiri hebdo, puis après l'interdiction de celui-ci en 1970, à Charlie Hebdo à raison de deux pages par semaine.
Il rencontre un grand succès dans les années 1970/1980 et publie de nombreux albums. Il oriente alors son art vers la caricature politique en dessinant pour le nouveau Charlie Hebdo à partir de 1992, et pour Le Canard enchaîné où il y a transposé le Grand Duduche (mais sans le nommer), ce qui confirme son statut de dessinateur clairement engagé à gauche.
Engagé par Jacqueline Joubert, Cabu participe également à l'émission télévisée Récré A2 dans laquelle il crée des planches en direct. En 1982, il travaille pour les trois chaînes de télévision française (FR3, Antenne 2 dans Récré A2 et TF1 dans l'émission de Michel Polac). En 1986, il publie une BD sur l'animatrice Dorothée : Le Nez de Dorothée.
Cabu a aussi travaillé épisodiquement dans : Ici Paris, Jazz Hot, Rallye, Rock & Folk, Candide, Le Journal du dimanche, France Soir, Paris-Presse, Le Figaro, Le Figaro littéraire, La revue de médecine, Nouvel Observateur, Le Monde, Ciné Revue, Action, Jours de France, Pariscope, CFDT syndicalisme, 20 ans, Le Journal de la maison, Journal des messageries maritimes, La Gueule ouverte, Charlie mensuel, Politique hebdo, La Grosse Bertha...
Il a illustré de nombreux livres, et la pochette du 3e album de Maxime Le Forestier intitulé « Caricatures ». Il a illustré également la série de double CD Cabu chez Nocturne, anthologies consacrées à quelques grands musiciens de jazz : Ellington, Basie, Gillespie, Peterson, Kenton, Bechet...
De septembre 2006 à janvier 2007, une exposition-hommage, Cabu et Paris, a lieu à l'Hôtel de ville de Paris et d'octobre 2006 à février 2007, la Médiathèque Georges Pompidou de Chalons en Champagne, sa ville natale, lui consacre pour la première fois une rétrospective. Un documentaire, Cabu, politiquement incorrect !, écrit par Bernard Fournier et réalisé par Jérôme Lambert et Philippe Picard, a été consacré à Cabu et diffusé sur France 5 en septembre 2006.
Une exposition « Hommage au Grand Duduche » est organisée du 12 décembre 2008 au 10 janvier 2009 à la Librairie Goscinny.
Il est le père du chanteur Mano Solo (1963-2010).
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