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Marcel Martinet est un militant révolutionnaire socialiste et pacifiste, poète, écrivain et journaliste.
Fils d'un préparateur de pharmacie et d'une directrice d'école primaire, Marcel Martinet fait ses études au lycée Carnot de Dijon avant de devenir interne, en 1905, à Louis-le-Grand où il fait la connaissance de Roger Dévigne et de Vincent Muselli. Il entre à l'École Normale Supérieure en 1907. Renonçant à passer l'agrégation, il obtient un poste de rédacteur à l'Hôtel de ville de Paris où il côtoie Louis Pergaud.
En 1911, il publie un premier recueil de poèmes et collabore à la revue de Jean-Richard Bloch, L'Effort libre. Dans le même temps, il se rapproche de l'équipe de La Vie ouvrière, le journal de la CGT, et notamment de Pierre Monatte et d'Alfred Rosmer.
En juillet 1914, au moment de la déclaration de guerre, il fait partie des rares militants socialistes qui refusent la fatalité du conflit et la politique d'Union Sacrée...
Exempté pour raison de santé, Martinet n'est pas mobilisé et rentre en relation avec Romain Rolland. Il participe aux travaux de la Société d'études documentaires et critiques sur les origines de la guerre et à ceux du Comité pour la reprise des relations internationales, constitué après la Conférence de Zimmerwald. Et fait éditer en Suisse un recueil de poèmes intitulé Les Temps maudits.
Marcel Martinet apporte immédiatement son soutien à la Révolution russe. Il milite au sein du Comité pour l'adhésion à la Troisième Internationale et participe à la reparution de La Vie ouvrière dès 1919. Après le Congrès de Tours, il adhère au Parti Communiste. Sollicité par Amédée Dunois, il prend la direction littéraire de L'Humanité, lourd travail qu'il est obligé d'abandonner fin 1923 lorsque, à un état de santé qui se dégrade (le diabète vient de se déclarer), s'ajoutent des raisons plus politiques : avec le groupe de La Révolution prolétarienne, il prend en effet ses distances avec le Parti Communiste.
En 1929, Jean-Richard Bloch le fait entrer comme lecteur aux éditions Rieder. En 1933, il prend la défense de Victor Serge dans Où va la Révolution russe ? L'Affaire Victor Serge. Ses liens avec Bloch ou avec Romain Rolland se distendent en raison de leur silence face aux crimes staliniens.
Après le 6 février 1934, il est l'un des signataires (avec André Breton, Félicien Challaye, Jean Guéhenno, Henry Poulaille...) d'un "appel à la lutte" antifasciste.
Biographie
Marcel Martinet est un militant révolutionnaire socialiste et pacifiste, poète, écrivain et journaliste.
Fils d'un préparateur de pharmacie et d'une directrice d'école primaire, Marcel Martinet fait ses études au lycée Carnot de Dijon avant de devenir interne, en 1905, à Louis-le-Grand où il fait la connaissance de Roger Dévigne et de Vincent Muselli. Il entre à l'École Normale Supérieure en 1907. Renonçant à passer l'agrégation, il obtient un poste de rédacteur à l'Hôtel de ville de Paris où il côtoie Louis Pergaud.
En 1911, il publie un premier recueil de poèmes et collabore à la revue de Jean-Richard Bloch, L'Effort libre. Dans le même temps, il se rapproche de l'équipe de La Vie ouvrière, le journal de la CGT, et notamment de Pierre Monatte et d'Alfred Rosmer.
En juillet 1914, au moment de la déclaration de guerre, il fait partie des rares militants socialistes qui refusent la fatalité du conflit et la politique d'Union Sacrée...
Exempté pour raison de santé, Martinet n'est pas mobilisé et rentre en relation avec Romain Rolland. Il participe aux travaux de la Société d'études documentaires et critiques sur les origines de la guerre et à ceux du Comité pour la reprise des relations internationales, constitué après la Conférence de Zimmerwald. Et fait éditer en Suisse un recueil de poèmes intitulé Les Temps maudits.
Marcel Martinet apporte immédiatement son soutien à la Révolution russe. Il milite au sein du Comité pour l'adhésion à la Troisième Internationale et participe à la reparution de La Vie ouvrière dès 1919. Après le Congrès de Tours, il adhère au Parti Communiste. Sollicité par Amédée Dunois, il prend la direction littéraire de L'Humanité, lourd travail qu'il est obligé d'abandonner fin 1923 lorsque, à un état de santé qui se dégrade (le diabète vient de se déclarer), s'ajoutent des raisons plus politiques : avec le groupe de La Révolution prolétarienne, il prend en effet ses distances avec le Parti Communiste.
En 1929, Jean-Richard Bloch le fait entrer comme lecteur aux éditions Rieder. En 1933, il prend la défense de Victor Serge dans Où va la Révolution russe ? L'Affaire Victor Serge. Ses liens avec Bloch ou avec Romain Rolland se distendent en raison de leur silence face aux crimes staliniens.
Après le 6 février 1934, il est l'un des signataires (avec André Breton, Félicien Challaye, Jean Guéhenno, Henry Poulaille...) d'un "appel à la lutte" antifasciste.
Il meurt en 1944 d'une congestion pulmonaire.
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