Miranda Neville

Belle histoire, m'a donné envie de lire les autres tomes

Un peu plat, l'histoire se traine en longueur...

C'est le tome que j'ai préféré de la série des 4 amis.

Mais il y a des longueurs dans l'histoire qui aurait pu être évitées.

J'adore les romances historiques plus que tout mais là je dois dire que j'ai été vachement déçue par celle-ci! L'histoire en elle même est intéressante mais comment les dialogues sont tournés entre les personnages, leurs attitudes...Bref ça ne colle pas pour moi je préfère en arrêtez là après une centaine de pages dommage!

Une romance historique où les protagonistes sont déjà mariés ce n'est pas courant, nous pouvons donc apprécier de voir une évolution différente des personnages.

A certains moments nous aurions bien étranglés nos personnages principaux à être trop aveugles ou encore trop idiots mais nous apprécions de les voir se lier un peu plus à chaque page.

1800, Angleterre : Caro, veuve pétulante entourée d’artistes qui vivent à ses crochets, mais ruinée par son défunt mari qu’elle aimait passionnément, rencontre Thomas, duc guindé et à cheval sur les principes, qui envisage d’épouser la riche et très jeune cousine de Cora dont la dot remettra à flot ses finances.

Cette romance historique a certes un scénario convenu — fondé sur des caractères opposés qui se rapprochent — mais se distingue par une subtilité qu’on voit peu dans les autres romans de la même veine. Histoire dépourvue de grands retournements de situation, les deux protagonistes s’attirent lentement, d’abord mus par le désir, et chacun apprenant de l’autre sans changer sa personnalité.

Écrite dans un style plus travaillé et abouti que bien d’autres romances, cette histoire manque un peu de ce vent de folie propre au genre, mais se lit sans déplaisir. C’est avec intérêt que je lirai les autres tomes de cette série.

Pour le second volet de cette série de romance historique, nous retrouvons l’Angleterre du début du XIXe siècle avec la riche héritière Anne, qui est courtisée par le chasseur de dot Marcus. Ce dernier, même s’il vient d’hériter d’un titre, est sans le sou et a suivi son escroc de père toute sa jeunesse. Pourtant, peu à peu, et a contrario des leçons de son père, Marcus se laisse influencer par ses émotions et sa conscience. Malheureusement pour lui, Anne, qui commençait à l’apprécier, va découvrir la duplicité de son prétendant et organise sa petite vengeance.

Ce jeu du chat et de la souris évolue lentement, mais de manière crédible. Chaque protagoniste en apprendra beaucoup sur lui-même, et décide de choisir son destin.

Même si je trouvais que la première moitié manquait un peu du piquant propre au genre — comme le premier tome — la deuxième moitié s’anime grâce à quelques rebondissements et des thématiques qui valent le détour, telle la pauvreté des campagnes à l’époque.

Et encore une fois, la plume de l’auteure est plus élaborée que ce qu’offrent habituellement les romances historiques, parfois au prix de quelques longueurs. Un cru intéressant.

Je poursuis cette série de romances historiques dont le niveau d’écriture est supérieur à ce qu’offre habituellement le genre, même s’il n’évite pas quelques longueurs.

Angleterre, début du XIXe siècle : Cynthia, poussée au mariage avec un comte par son oncle ambitieux, est abandonnée après quinze jours par son mari qui part pour une très longue mission diplomatique sur le continent. Celui-ci — Damian — méprise la femme terne qu’il a dû épouser pour récupérer sa demeure ancestrale, et considère qu’elle est aussi ambitieuse que son oncle. Mais voilà : quand Damian entre, il découvre une Cynthia qui s’est transformée au contact d’amis londoniens, et il soupçonne un de ses anciens compagnons de soirée d’être l’amant de sa femme. Cynthia, de son côté, cultive sa rancœur à l’égard de son mari.

Roman écrit sur la trame d’un mariage qui commence sur de mauvaises bases et sur deux protagonistes qui ont une opinion faussée de leurs conjoints, l’auteure choisit de mettre en place doucement les éléments qui les rapprocheront. Et c’est très crédible. Elle n’oublie pas d’évoquer la grande pauvreté qui ravageait certains quartiers de Londres et l’impuissance des ouvrières, quand Cynthia vient en aide aux employées de son oncle. Sans devenir un roman social — ce n’est pas le sujet — les écarts de richesse contraignant les destinées sont décrits avec justesse et donnent de la profondeur à l’histoire.

Pour le dernier tome de cette série de romance historique, nous découvrons mieux Julian, le duc qui a hérité du titre à la suite de la mort de plusieurs hommes dans sa famille. Auparavant, il était marchand d’art et avait réussi à mettre la main sur une incroyable collection de tableaux appartenant à des nobles français exterminés pendant la Révolution Française. Julian se retrouve, contre son gré, à devoir assumer la charge de ses jeunes demi-sœurs et embauche comme gouvernante une jeune femme dont il ignore l’identité réelle. Or « Jane » est en réalité Jeanne, la fille aînée des anciens propriétaires des tableaux, et elle a juré de tuer ceux qui ont envoyé ses parents et ses sœurs à la guillotine.

Julian est attirée par la gouvernante qu’il vient d’embaucher, mais il se pose des questions sur son identité réelle. Quant à Jane, si elle estime Julian, rien ne peut la détourner de sa quête.

Ce dernier tome a une intrigue plus touffue que les précédents, mêlant complots, identités cachées, trahisons et enquête dans le milieu de la noblesse anglaise du début du XIXe. La romance n’est pas oubliée et s’intègre bien dans un récit où les nombreux personnages secondaires sont intéressants.

Cette série s’achève sur un bon cru.

Je m’attendais pas à aimé autant ce livre. Il est vrai que je me suis ennuyée au début [/spoiler] enfin jusqu’au mariage du duc et de Caro [/spoiler]. Cependant la suite m’a beaucoup plu. Ce que j’ai vraiment aimé c’est l’évolution des deux personnages: le duc guindé se dévergonde et se lache petit à petit et Caro s’assagit un peu et prend un plus de maturité. J’ai beaucoup aimé Thomas par ailleurs, ce n’est pas le duc de toutes les histoires au contraire il est doux, attachant et vraiment pas don Juan. Et Caro est une veuve qui ne fait pas attention aux convenance, et qui aime s’entourer de qui elle veut.

L’intrigue reste un peu à déplorer parce qu’il n’y a pas de fil conducteur fort (sauf peut être le tableau).

J’ai passé un très bon moment tout de même.

7/10