Laurie Elizabeth Flynn

J’aime les ouvrages qui permettent d’aborder plusieurs points de vue et je dois dire que, pour celui-ci j’ai été servie puisqu’il y en a six (sept avec le journal intime) plus les extraits de blog et de journaux disséminés au fil de l’avancé de l’enquête. Autant de personnages donc, qui ont un avis sur Tabby, sur Mark et sur ce qui s’est passé. Dès le départ, le roman est clair : tout ce qui va suivre doit permettre au lecteur de se faire sa propre opinion sur l’affaire.

Un roman que j’ai trouvé difficile de lâcher car chaque chapitre ajoutait un élément en faveur ou en défaveur de Tabby. Mais, rapidement, j’ai trouvé que, si les personnages étaient évidemment interviewés pour donner des précisions sur ce sujet de l’innocence ou de la culpabilité, avec toujours cette adresse au lecteur, l’intérêt n’était plus tant de savoir ce qui s’était réellement passé ou pourquoi, mais bien de prendre en compte la question des médias et des personnes extérieures dans ce genre d’enquête.

A part des hypothèses et des opinions, personne d’autre que les personnes présentent à l’instant T ne peut savoir réellement ce qui s’est passé. Et, même pour ces personnes, il y a toujours une subjectivité et des émotions diverses qui font que la même scène, au même instant et avec les mêmes gens sera vécue et racontée différemment.

Au début du roman, je souhaitais vraiment découvrir ce qui s’était passé dans les bois, qui était coupable et pourquoi mais, au fil des pages, je me suis rendue compte que ce qui m’intéressais le plus, c’était tous ces questionnements sur les filles et les garçons en général ainsi que sur la manière dont les médias les poussaient à être différents et à agir de telle façon à cause de leur sexe. Toutes ces réflexions qui n’ont pas lieu d’être et qui pousse le public dans un sens ou dans l’autre, la suspicion qui change vite de camp et la facilité à juger quelqu’un que l’on ne connait pas en se basant simplement sur les dires de quelqu’un d’autre. Le fait que, bien souvent, les filles qui ne sont pas assez discrète sont forcément de « mauvaises » filles alors que celles qui sont « trop » discrète ont forcément des choses à cacher.

Une belle découverte donc que ce roman !

https://tempsdemots.wordpress.com/2022/02/04/all-eyes-on-her-l-e-flynn/

Je suis rarement convaincue par les thrillers pour ados, que je trouve généralement moins aboutis et plus superficiels que ce qu'on peut trouver pour les adultes.

Pourtant, celui-là, sans être un chef d'œuvre ou un coup de cœur, se laisse lire plutôt bien.

C'est surtout la forme qui m'a plu : on découvre l'histoire, et les traits du personnage principal à travers différents témoignages. Des gens proches d'elles, d'autres qui la détestent, et d'autres qui la connaissent de loin. Et forcément, ça rend un récit moins linéaire, et plus complet. On nous met le doute, et finalement, on ne sait plus à qui faire confiance, qui croire. Un rythme totalement addictif, et on ne lâche pas ce livre avant d'avoir le dénouement du truc.

Même si la forme du récit peut apporter quelques frustrations. Parce que dès le début, on est avertis : on aura pas une réponse définitive à notre question, il faudra, grâce à ces différents points de vue, nous faire notre propre opinion.

Mais pour le coup, ça ne m'a pas dérangé, parce que c'était plutôt bien fait, on peut croire la version qui nous arrange, même si une certaine vérité a tendance à se relever.

Donc une forme, et un style d'écriture qui rendait ce roman plutôt plaisant à lire.

Et heureusement, parce que l'intrigue à elle seule n'aurait pas su me séduire : des personnages bien trop caricaturaux et des personnages (surtout les féminins) absolument insupportables et superficiels à souhait, ou clichés.

Une affaire qui finalement n'est pas incroyable : un mec populaire tombé d'une falaise, mort noyé. Sa copine est-elle coupable, ou pas ?

Il y a bien des thèmes intéressants qui ont été utilisés, comme les relations toxiques, notamment entre notre victime et l'accusée. Ou même le secret que cache la meilleure amie de Tabby, ou les troubles de sa sœur. Malheureusement, ça reste assez en retrait, et j'ai l'impression qu'on passe vraiment à côté des éléments vraiment intéressants. Les personnages auraient pu avoir plus de relief et de consistance, mais finalement, on a opté pour la facilité.

Que dire ? L'idée de base est très intéressante et me plaisait carrément : plutôt que d'avoir des chapitres du point de vue de Tabby, nous avons celui de ses proches (et moins proches). Sa sœur (Bridget), sa meilleure amie (Elle), le meilleur pote de Mark (Keegan), son ex (Beck), une fille qui l'a déteste (Lou), ainsi que quelques autres personnages que l'on verra moins. Le récit est également entrecoupé d'articles de journaux parlant de l'affaire. Une idée excellente et que je ne regrette pas !

J'ai énormément apprécié Bridget, bien aimé Elle, quasiment détesté Keegan, ne savait pas trop quoi penser de Beck et été un peu mitigée vis à vis de Lou. Quant à Tabby... C'est dur d'avoir un avis. Elle a beaucoup de mauvais côtés, mais aussi des bons.

J'ai été tenue en haleine tout du long, à émettre tout un tas d'hypothèses sur le ou la meurtrier(e), sur ses motifs et, surtout, sur comment il ou elle s'y est pris(e).

Ai-je eu mes réponses ? Oui... et non. La fin est extrêmement floue et l'on a aucune vraie certitude, seulement de grosses suppositions. Je pense avoir deviné, mais ne pas en être sûre est vraiment frustrant, ce qui fait que mon avis est mitigé. J'aurais peut-être plus aimé sans cette fin, mais je suis malgré tout très contente d'avoir commencé cette lecture.

Un jeu de piste psychologique qui vous happe de suite. Une falaise, un jeune couple, une randonnée et un mort. Tabby, de son surnom est la seule des deux qui revient de cette excursion en amoureux. Mais en était-ce vraiment une ? Elle aimait Mark et jamais Tabby ne l’aurait tué dira sa sœur et tout le Team Tabby. Quant au team de Mark…

Qui a raison ? Qui a été le témoin ? Pourquoi Mark avait de gros cailloux dans son sac à dos ? Et lui qu’avait-il à cacher ? Que s’est-il passé en haut de la falaise ? Qui a poussé Mark si ce n’est pas Tabby ? Et si c’était elle ?

Et si...

Une lecture très sympa.

Enfin terminé ! J’ai mis 2 semaines à finir ce livre, ça m’a quand même pris un certain temps malgré le fait que les chapitres sont assez courts, qui font office de page turner.

Au début, ma lecture était très rapide, et puis, je suis arrivée au milieu du bouquin où il ne se passait littéralement rien du tout. Donc à mon avis, 400 pages ne valait pas le coup, je pense qu’il aurait fallu enlever une centaine de page qui n’ont fait que alourdir la lecture.

Pourtant, si on enlève ces 100 pages de plus, la lecture est relativement "fluide", le suspens est présent et on a envie de continuer à tourner les pages pour voir ce qui va se passer.

Point intéressant : le fameux personnage principal, principal suspect du meurtre ne se voit qu’à travers le, ou devrais-je dire des regards !

La pluralité de pdv est très bien gérée, chacun a son avis, certains la défendent (soeur, amies), d’autres sont persuadé qu’elle est bien coupable. Pour moi, je pense que c’était fait exprès, mais ils nous l’ont vraiment bien vendue comme coupable, donc je détestais sincèrement Tabby, surtout que comme je n’avais pas vraiment son pdv interne, c’était assez difficile d’avoir de l’empathie pour elle.

Et même les arguments de sa team ne m’ont pas vraiment convaincus, déjà, c’est des proches donc par définition, elles ne peuvent pas vraiment être objectives, à part la faire passer pour une victime et répéter pendant tout le roman "nan mé tfaçon quan on é une fille on é tjrs coupable nyanhya" nan mais c’est pas un argument ça ! On l’a pas suspecté parce qu’elle est de sexe féminin mais parce qu’elle était avant tout présente sur la scène de crime et qu’il y a suffisant de preuves pour prouver sa culpabilité. Alors je veux bien que le regard des médias et autres ait une importance et influence dans l’affaire, ce qui rappelle aussi celle de Amanda know à laquelle on fait référence dans le livre (qui d’ailleurs pour moi, est aussi coupable également mais passons), mais je trouve que ça été mal géré cette scissions entre les faits objectif qui l’inculpent et les remarques acerbes sur le jugement de sa personnalité etc.

À part Elle et Bridget qui aurait pu être intéressantes par la comparaison qui coexiste entre elles et la coupable, le reste des personnages féminins sonnent super clichés. Elles passent pour des nunuches de services "elle remonte son décolleté/elle s’applique du maquillage et blabla" on a une focalisation sur ce type de détail qui les rendent ridicule à souhait, je sais que le but était de dénoncer l’objectivation des femmes, mais tu peux pas profiter des avantages que ça t’apportent tout en te plaignant du fait qu’on te prendrait pas au sérieux. D’ailleurs, j’ai noté aucun comportement qui les objectivent en soit, aucun des persos masculins n'ont véritablement de mauvaises intentions dans cette lignée là.

Le personnage de Marc, qui est quand même la victime du roman, j’ai pas vraiment à ressenti totalement d’empathie sur sa mort parce que dans les flashbacks, il a peu d’interaction qui nous sont montrés. C’est dommage parce qu’il est la clé de tout le roman, j’aurais bien aimé qu’il soit dépeint comme le mec sans problème, populaire (ça c’est le cas mais pas juste envers les meufs), et qu’on nous le montre réellement, que tout le monde l’appréciait et qu’on nous donne envie de s’attacher à lui, ce pauvre garçon qui est quand même mort ! Parce que quand on nous aurait enfin décrit la scène sur la falaise, ça nous aurait donné des frissons.

De même, j’aurais bien aimé avoir une vision plus nuancée sur l’avis des personnages, qu’il ne soit pas dans une caricature, ce que je veux dire par là, c’est que soit on avait ceux qui était pour Tabby et détestait Marc, soit l’inverse. Pk ne pas avoir mis un personnage qui était super triste sur la mort de Marc et en même temps sûr qu’il s’agissait d’un accident et qu’elle n’était pas coupable, je pense que ça aurait apporté beaucoup plus de réalisme et d’intérêts à l’histoire si cette fameuse personne finirait par changé d’avis.

Pareil, où sont l'avis des parents ? ceux de tabby et de marc ? c'est dommage de ne pas nous avoir montrés leur pdv parce que ça aurait été super enrichissants, parce qu'ils ont un lien direct avec la victime et le coupable présumé, que ce soit pour les parents de Tabby qui nous aurons donnés plus d'infos sur l'enfant qu'elle était, c'est le regard de sa progéniture, c'est assez important, et pareil pour Marc. C'est dommage de n'avoir fait dialoguer que des ados.

Si je devrais faire un reproche à ce roman, c’est le fait que malgré tous ces méli-mélo de pensées qui s’entremêlent pour avoir le fin mot de l’histoire, eh bah finalement, on a justement pas de fin mot.

La fin peut paraître décevante, je vous le dis tout de suite, l’auteur a décidé que ce qui importait n’était pas la vérité et le coupable alors que c’est un petit peu le but de toute la lecture de ce roman même. En faite, on a bien un(e) coupable qui est désigné(e) à la fin, sauf qu’on ne clarifie pas si c’est bien cette personne, donc au final, on a l’impression que justice n’est pas faite et qu'il s'agirait même d'une erreur. Bon bah youpi.

La morale de l'histoire est bancale, y en a quand même une, elle ne marche pas parce que les personnages n'ont pas réussi à nous attacher, le seul qui a réussi, c'est Keegan.

J'ai adoré cette lecture ! Malgré quelques petites longueurs, ce thriller psychologique est vraiment addictif !

J'ai aimé la construction du roman qui oscille entre passé et présent, amenant le lecteur à découvrir petit à petit le fil de l'intrigue et semant des indices quant au dénouement final. Les personnages, reines de l'université, sont des anti-héroïnes : grâce à elles, Laurie E. Flynn pointe du doigt des problématiques telles que le désir de se faire accepter, les rivalités féminines, le harcèlement, et l'influence parfois nocive des autres.

Le roman est plein de rebondissements, et même si j'ai eu envie de hurler à l'injustice et à la frustration en ce qui concerne sa fin, je dois dire que celle-ci est finement pensée.

Un thriller psychologique à la fois girly et toxique.

𝔽𝕠𝕣𝕞𝕒𝕥 : Poche

𝔾𝕖𝕟𝕣𝕖 : Thriller Ya

𝔸𝕘𝕖 : 14+

𝕄𝔼 ; Fibs

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✒️ 𝕄𝕠𝕥𝕤 𝕔𝕝é𝕤 :

- Adolescence

- Relations toxiques

- Amitié

- Mensonges

- Secrets

- Famille

📰 Vous n'êtes pas sans le savoir, j’aime beaucoup les Thrillers ! J’en lis moins qu’auparavant mais j’essaye progressivement de retrouver le plaisir d’antan. En 2022 c’était avec ‘Deep water’, en 2023 j’ai reçu en Sp ‘All Eyes On Her’. Je me suis tout de suite, sentie entraînée par ce que proposait l’autrice. La façon dont elle retrace les faits, en incorporant des articles de presse numérique avec les commentaires des utilisateurs.

📰 Au cours de l’enquête, c’est une relation abusive et toxique qui va être dépeinte à travers des flash-backs. Le meurtre et sa résolution, ne sont qu’un infime bout visible de l’iceberg. Les 6 Pov faisant partie du cercle plus ou moins proche vont intervenir tout au long de l’histoire via le biais de témoignages auprès de la police directs ou indirects, abordant toujours un angle nouveau. Chaque informations capitales révélées en fin de Partie (le livre est divisé en 4) relancent le rythme.

📰 La présence du battage médiatique autour de Tabby, les extraits de ses textos/journal intime/mails dévoilent l’intégralité de son passé. Chacun va émettre un avis, apporter son grain de sel et s’immiscer dans sa vie privée. C'est ainsi qu’avec un voyeurisme malsain, Tabby la principale suspecte de cet accident va devenir célèbre.

📰 On va se faire notre opinion et élaborer nos théories sur ce qui s’est réellement produit au bord de cette falaise, avec les réminiscences, les ragots, les disputes. Le procès médiatique, nous questionne sur la présomption d’innocence. Via le biais de tant d’éléments tiers on émet un jugement instinctif qu’il soit en la faveur ou défaveur de la présumé coupable. Il est difficile de se positionner tant la personnalité de Tabby reste une véritable zone d’ombre.

📰Démêlant le vrai du faux, le dénouement se joue de notre interprétation. Fautive ou simple accident ? Seul les deux personnes présentes en haut de la Rupture, auront le fin mot de l’histoire.

J'aime beaucoup les romans de la collection Young adults (YA) FIBS et, encore une fois, je n'ai pas été déçue. ALL EYES ON HER est un thriller YA addictif, bien mené, avec une atmosphère particulière. Tout au long du roman, grâce aux différents personnages qui s'expriment avec chacun leur version, on doute, on se pose des questions, tant tout semble confus. On se demande si l'héroïne est coupable, si elle ment, ou si d'autres le font. Le suspens est bien mené et, fait "remarquable", aucun personnage n'est vraiment sympathique car tous ont quelque chose à se reprocher. Même si j'ai peut-être été légèrement déçue par la fin qui n'apporte pas (vraiment) de réponse, au final, il apparait que le roman ne pouvait pas se terminer autrement. J'espère qu'il n'y aura pas de suite (étrange de dire cela, car d'habitude, c'est le contraire !) mais cette fin, qu'elle semble satisfaisante ou pas, se suffit à elle-même.

Est-ce que je recommenderais ? Oui, comme pour les autres romans de cette collection de thrillers YA, le suspens est bien présent, l'atmosphère est toujours bien dépeinte et ce sont de véritables page-turners.

Nous Etions les Reines, The Girls Are All So Nice Here dans la version originale parue en 2021, a été publié par les éditions Hugo thriller en 2021. Le style de l'auteur est plaisant, vif et direct: "Il était important que Flora ne rappelle pas Kevin à l'ordre, car il flancherait peut-être devant sa colère et répéterait les ragots que je lui avais servis. Tout reposait sur l'absence de communication entre eux. Chaque fois que la culpabilité me rattrapait, je me rappelais que c'était par amour que je faisais tout ça." (Page 208).

Construction: les chapitres Hier (il y a quatorze ans) et Aujourd'hui se relaient dans une sarabande toujours plus effrénée.

Ambrosia reçoit une invitation pour le moins déroutante: "Il faut que tu viennes. Nous devons parler de ce que nous avons fait cette nuit-là." Message péremptoire qui la ramène quatorze ans en arrière. Alors qu'elle essayait de prendre de l'assurance en se composant une personnalité différente de ce qu'elle est, dans le but d'être populaire, aimée, désirée.

Finalement, malgré ses réticences, Amb accepte de se rendre à la réception des retrouvailles des anciens élèves avec son mari. Peut-être y apprendra-t-elle pourquoi celle qui l'a "convoquée" a attendu tout ce temps pour le faire? Et pourquoi maintenant? Alors qu'elle a tenté à plusieurs reprises de communiquer avec elle? Décision qu'elle regrette une fois sur place.

Quatorze ans plus tôt. De fêtes en orgies, Ambrosia suit Sully partout, dans tous ses excès, sexe débridé, drogue, beuveries, juste dans l'espoir de se créer un personnage cool, donner l'image d'une fille délurée qui n'a peur de rien et ne recule devant rien. Indécise, peu sûre d'elle, la jeune fille fait sans cesse l'aller-retour entre Sully, l'incarnation du mal, et Flora, la petite oie blanche sermonneuse. Incapable de trouver sa propre place.

L'ambiance à cette fête de retrouvailles est plombée par la présence toujours aussi toxique de Sully. Et par la question qui taraude Ambrosia: la personne qui lui a envoyé ces messages est-elle présente? 

Un premier roman dans lequel Laurie Elizabeth Flynn explore avec justesse et brio la rivalité implacable qui parfois rythme les relations complexes entre jeunes filles, la cruauté dont elles sont capables pour parvenir à leurs fins. Tout le mal que font les non-dits et les faux semblants. Un bon suspense généré par des allusions qui titillent notre curiosité: une fois qu'on a mis le doigt dans l'engrenage, plus moyen d'en sortir. Il faut aller jusqu'au bout. 

Je viens de finir ce roman de 502 pages qui était bon, c'est comme si les personnages nous parlaient. Ils disent roman jeunesse 14+, mais je crois que à cause de peut-être environ 3 ou 4 détails, je mettrais plutôt 16+🤭 j'ai bien-aimé ma lecture et qu'il y a une morale quand-même au livre 😊