Christian Di Scipio
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Quelques chiffres
Note moyenne : 7.14/10Nombre d'évaluations : 7
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Une énigme fascinante pour l’affaire du premier mort du métro parisien… Dans tous les cas un travail de recherches exceptionnel de l’auteur, qui évoque sa théorie , au même titre que d’autres, de très belle manière, laissant à chacun son idée… Et en plus avec un style limpide et agréable qui allie de nombreux sujets d’époque.
Passionnant.
Afficher en entierJ'ai été surprise de voir que ce roman relate un cold case de l'histoire, Laetitia Toureaux a bien été assassinée dans le métro,cette affaire n'a jamais été résolue.
C'est ce qui m'a poussé à faire des recherches sur les personnages, la Cagoule...
Ce roman a un intérêt documentaire, il m'a permis de comprendre cette période d'entre deux guerres pour les expatriés.
Afficher en entierLe dimanche 16 mai 1937, une jeune femme est retrouvée morte assassinée dans une rame de métro. C’est le premier meurtre est commis sur le réseau de transport parisien.
L'auteur retrace les deux derniers mois de la vie d'une jeune veuve, âgée d'une trentaine d'années. Cette jeune femme est à la fois : ouvrière dans une entreprise de cirage, femme fatale, espionne pour une agence de détectives chargée de suivre les immigrés italiens opposants au Duce, vestiaire dans un dancing louche, et est très proche de l’extrême droite et de la cagoule …
A travers ce crime (jamais résolu), nous voilà en immersion dans cette période de l'histoire avec d'un côté, l'euphorie du front populaire (congés payés - bals dans les guinguettes...) et de l'autre, la montée des fascismes en Europe.
Afficher en entierJ'étais très intriguée par ce roman qui me promettait un bon moment de lecture, toutefois j'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire en raison de la plume de l'auteur à laquelle je n'ai pas accroché. La reconstitution est minutieuse et on reconnait bien les lieux décrits même si l'auteur a quelques difficultés avec l'orthographe ( la ville ne s'appelle pas Cezannes mais Sézanne... entre autres). Le personnage de Laetitia est particulièrement intéressant, on ne sait si elle est véritablement ingénue ou si au contraire, elle adhère aux idéologies fascistes. Mais qui a tué Laetitia et pourquoi ? Est-ce un crime passionnel ? Le personnage d'Adrien est un ajout bienvenu à l'histoire et nous permet de suivre cette dernière.
Ce que j'aime : le personnage de Laetitia
Ce que j'aime moins : le style de l'auteur et toute la partie avec les petites frappes
Mon avis
Une reconstitution précise et documentée
Ma note
6/10
Afficher en entierLe Crime du Métro a été publié en 2018 par Cap Béar Editions puis en format poche en janvier 2022 par les éditions 10/18. Le style est vif, sublimé par des phrases courtes. L'intrigue est construite d'après l'histoire vraie du premier meurtre commis dans le métro parisien.
Thème: l'affaire Laetitia Toureaux qui a défrayé la chronique des faits divers en 1937, d'une part pour sa proximité avec les milieux fascistes italiens et l'extrême-droite, d'autre part parce que, malgré diverses pistes, le meurtrier ne fut jamais identifié.
Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? L'enquête révélera que Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d'Aoste, elle était venue enfant en France avec sa mère et ses frères et sœur, laissant leur père sur place. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du grand banditisme et du fascisme mussolinien.
Au vu de ces éléments, plusieurs mobiles se dessinent: crime passionnel? En rapport avec son activité politique consistant à identifier les antifascistes italiens sur le territoire français? Ou la surveillance de syndicalistes à l'usine Maxi, située à Saint-Ouen, où la jeune femme travaille sous couverture?
Le roman commence deux mois avant le meurtre. L'auteur nous mène dans sa reconstitution des faits et gestes des différents protagonistes. Chacun de ces fils se déroulent parallèlement aux autres jusqu'au meurtre.
Lætitia-Marie-Joséphine, dite Yolande, est la fille d'un cultivateur italien, émigrée en France avec sa mère et ses trois frères et sœur. Elle se marie en 1930 avec Jules Toureaux, potier en étain repoussé, qui mourra de la tuberculose en 1935. Elle est naturalisée française par ce mariage.
En 1937, elle est ouvrière dans une firme industrielle de Saint-Ouen, spécialisée dans la fabrication de cirage. « Ouvrière modèle et serviable » pour ses camarades d'usine, elle est en fait chargée par le patronat de les espionner.
Elle sort dans les bals et les guinguettes, et tient le vestiaire de l'As de Cœur (un bal musette situé rue des Vertus). Ses deux amants du moment sont " militaires sur des sites sensibles, l'un sur la ligne Maginot, l'autre au port de Toulon ".
Lætitia Toureaux est retrouvée assassinée à Paris à la station de métro Porte Dorée le dimanche 16 mai 1937. Un des passagers du métro, un médecin militaire, la découvre écroulée sur son siège de première classe, un couteau à cran d'arrêt de type Laguiole planté dans le cou.
Entre fiction et réalité, Le Crime du Métro se lit comme un roman policier dans lequel on suit pas à pas la reconstitution des faits comme dans une chronique judiciaire. Avec minutie et passion, Christian di Scipio nous apprend à connaître Laetitia, à la comprendre, à l'apprécier. Nous laissant sur notre faim, taraudé par cette question qui vraisemblablement restera sans réponse, sauf rebondissement tardif: qui l'a assassinée dans le métro ce dimanche de printemps? Et pourquoi?
Afficher en entierLe Crime du Métro a été publié en 2018 par Cap Béar Editions puis en format poche en janvier 2022 par les éditions 10/18. Le style est vif, sublimé par des phrases courtes. L'intrigue est construite d'après l'histoire vraie du premier meurtre commis dans le métro parisien.
Thème: l'affaire Laetitia Toureaux qui a défrayé la chronique des faits divers en 1937, d'une part pour sa proximité avec les milieux fascistes italiens et l'extrême-droite, d'autre part parce que, malgré diverses pistes, le meurtrier ne fut jamais identifié.
Le 16 mai 1937, dans le métro, porte de Charenton, Laetitia Toureaux, jeune veuve d'origine italienne, prend place dans le wagon central de la rame. Il est désert. Elle est seule, assise dans le sens de la marche. Une station plus loin, on la retrouve assassinée. Mais que faisait en première classe une ouvrière qui emballait des boîtes de cirage à Saint-Ouen ? L'enquête révélera que Laetitia avait de multiples vies : originaire du Val d'Aoste, elle était venue enfant en France avec sa mère et ses frères et sœur, laissant leur père sur place. Cette jeune Italienne semblait porter en elle de troubles secrets : elle fréquentait le milieu interlope de la Cagoule, proche du grand banditisme et du fascisme mussolinien.
Au vu de ces éléments, plusieurs mobiles se dessinent: crime passionnel? En rapport avec son activité politique consistant à identifier les antifascistes italiens sur le territoire français? Ou la surveillance de syndicalistes à l'usine Maxi, située à Saint-Ouen, où la jeune femme travaille sous couverture?
Le roman commence deux mois avant le meurtre. L'auteur nous mène dans sa reconstitution des faits et gestes des différents protagonistes. Chacun de ces fils se déroulent parallèlement aux autres jusqu'au meurtre.
Lætitia-Marie-Joséphine, dite Yolande, est la fille d'un cultivateur italien, émigrée en France avec sa mère et ses trois frères et sœur. Elle se marie en 1930 avec Jules Toureaux, potier en étain repoussé, qui mourra de la tuberculose en 1935. Elle est naturalisée française par ce mariage.
En 1937, elle est ouvrière dans une firme industrielle de Saint-Ouen, spécialisée dans la fabrication de cirage. « Ouvrière modèle et serviable » pour ses camarades d'usine, elle est en fait chargée par le patronat de les espionner.
Elle sort dans les bals et les guinguettes, et tient le vestiaire de l'As de Cœur (un bal musette situé rue des Vertus). Ses deux amants du moment sont " militaires sur des sites sensibles, l'un sur la ligne Maginot, l'autre au port de Toulon ".
Lætitia Toureaux est retrouvée assassinée à Paris à la station de métro Porte Dorée le dimanche 16 mai 1937. Un des passagers du métro, un médecin militaire, la découvre écroulée sur son siège de première classe, un couteau à cran d'arrêt de type Laguiole planté dans le cou.
Entre fiction et réalité, Le Crime du Métro se lit comme un roman policier dans lequel on suit pas à pas la reconstitution des faits comme dans une chronique judiciaire. Avec minutie et passion, Christian di Scipio nous apprend à connaître Laetitia, à la comprendre, à l'apprécier. Nous laissant sur notre faim, taraudé par cette question qui vraisemblablement restera sans réponse, sauf rebondissement tardif: qui l'a assassinée dans le métro ce dimanche de printemps? Et pourquoi?
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