Édouard Cortès
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Note moyenne : 7.71/10Nombre d'évaluations : 14
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Il y a un an, France 5 passait, pendant une semaine, un petit reportage de 10 minutes environ sur le périple entrepris par ce jeune couple fraîchement marié, Mathilde et Édouard. Ça m'avait tellement plu que j'ai acheté le livre et j'ai suivi leur parcourt avec beaucoup de plaisir. Malgré les privations, la fatigue, les disputes et les refus, le couple avance vers leur but, Jérusalem, et nous émeut par leur complicité, leur amour et aussi de magnifiques rencontres.
Afficher en entierGrand marcheur devant l’éternel, Edouard Cortès, écrivain et journaliste, a de nombreuses expéditions à son actif. Une traversée du Caucase à pied, un pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle en solitaire en 1999, puis un autre en Terre Sainte avec son épouse en 2007 et, pour finir, un dernier à Rome, en famille avec leurs trois filles en 2012. Ainsi, à titre de jacquet, romieu et paumier, s’interroge-t-il sur l’esprit du chemin. Qu’est-ce qui pousse tant d’êtres humains à prendre sac, bourdon et calebasse et à partir à pied sur d’interminables kilomètres vers l’un des hauts lieux de la chrétienté ? Pourquoi souffrir du froid, de la chaleur, endurer la fatigue, attraper tendinites ou ampoules et supporter de précaires conditions d’hébergement ? Et comment vivre cette expérience unique, faire des rencontres et finalement rentrer au bercail bien différent de l’être qu’on était au départ et arriver à réintégrer l’agitation de la vie ordinaire ?
« L’esprit du chemin » n’est pas vraiment un témoignage, ni un récit de voyage, ni une transcription de journal de bord, mais plutôt une suite de réflexions philosophiques ou théologiques et d’anecdotes tirées du vécu de l’auteur. Lequel n’hésite pas à prendre à témoin toutes sortes d’autres pèlerins ayant témoigné dans les temps anciens. Ainsi découvre-t-on au fil de cette lecture que finalement peu de choses ont changé le long de tous ces pèlerinages. Les hommes sont restés les mêmes. Leurs motivations ont peu changé. Plus de 40% des arrivants à Santiago déclarent avoir marché pour des raisons religieuses encore aujourd'hui. Le chemin continue à appeler. Ces paysages, ces cailloux, ces sanctuaires modestes ou majestueux attirent toujours autant. L’essentiel reste pourtant le chemin, le « Camino » et son esprit qui reste magique, essentiel, que l’on soit croyant ou non. Le secret n’est-il pas de chercher à vivre l’instant présent, de lâcher prise au rythme lent de la marche et d’en revenir aux besoins essentiels de la condition humaine ? Livre agréable à lire, bien écrit et plein de références intéressantes. (Une importante bibliographie en fin d’ouvrage permettra d’approfondir la question).
Afficher en entierEn refermant ce livre, je ne sais pas si j’éprouve pour Edouard Cortès une profonde admiration ou une dévorante jalousie … Car il a osé faire ce qui me donne terriblement envie tout en m’effrayant en même temps : se mettre à l’écart du monde, rejoindre la nature dans une douce solitude. Pour se retrouver lui-même, pour retrouver un sens à la folie de l’existence. Pour renouer avec l’essentiel, pour se laisser ressourcer par la quiétude d’une forêt. Et tout ça loin de l’agitation permanente qui caractérise notre monde, dans une cabane qu’il a érigé de ses propres mains en haut d’un arbre : mon rêve d’enfance … Il en faut, de l’audace, pour tout quitter du jour au lendemain et passer une saison entière perché dans un chêne, avec pour seule compagnie quelques oiseaux ! De l’audace, où une forme de désespoir, de désarroi … Comme si le retour à la nature était son unique espoir.
Dans ce livre, il nous explique. Nous explique pourquoi il a ressenti cet appel de la forêt, pourquoi il a tourné le dos à son quotidien. Nous explique comment il a choisi le chêne qui sera son compagnon de quelques mois, comment il a construit son petit nid au cœur de la verdure. Nous explique ce qui l’habite, ce qu’il voit, ce qu’il sent, ce qu’il entend. Ce qu’il fait, ou plutôt ce qu’il ne fait pas. Car l’oisiveté a du bon : ce n’est qu’en cessant de courir dans tous les sens, d’abrutir notre cerveau en allumant continuellement télévision ou radio, que l’on peut se retrouver pleinement, seul avec soi-même, seul avec nos pensées propres. Seul avec nos sensations, qui sont les véritables portes sur le monde. Nous avons tellement l’habitude de nous retrancher derrière nos écrans que nous ne savons plus vraiment voir, écouter, sentir ce qui nous entoure … alors qu’il y a tant de choses à voir, écouter, sentir !
Car c’est finalement ce que j’ai préféré dans cet ouvrage : la façon dont l’auteur parle de la forêt, de nos forêts. Il en parle avec un amour, une douceur, un respect qui ne peut qu’émouvoir. Il nous dresse un portrait fabuleux de ces canopées qui nous entourent : il nous décrit la beauté des sous-bois, il nous relate les merveilleuses rencontres qu’on peut y faire, il nous explique l’ingéniosité de la nature qui forme un incroyable réseau autrement plus social que ceux qui pullulent dans notre vie quotidienne. Dans la forêt, tout est lié, intimement, profondément. Naturellement, en toute simplicité. Et c’est vraiment ce qui rend les forêts si fascinantes, si attirantes, si apaisantes aussi : entrer dans une forêt avec le cœur ouvert, c’est rejoindre cette harmonie délicate qui y règne. A condition de se détacher de cette propension humaine à vouloir tout contrôler, tout diriger, tout posséder.
A condition de se laisser accueillir par la forêt et tous ses habitants, de se faire humble devant cet écosystème qui n’a pas besoin de nous pour exister et à qui nous faisons tant de mal … Derrière ce témoignage, dans lequel l’auteur explique comment la forêt l’a aidé, l’a guéri, se cache finalement une déclaration d’amour à ces arbres, mais aussi une exhortation à prendre soin de ces forêts qui nous veulent tant de bien. C’est une invitation à quitter le béton pour renouer avec la terre : allons donc nous émerveiller de la danse nuptiale des oiseaux, des processions des fourmis, du bruissement des feuilles lorsque la brise souffle ! Réapprenons à vivre avec la nature plutôt que de l’enfermer dans des parcs « protégés » sans jamais aller la visiter ! Retrouvons la joie simple et sincère de cheminer dans une forêt, loin des tracas de ce monde, loin de la folie des hommes qui ne savent plus que se plaindre alors qu’il y a tant de beauté autour de nous !
En bref, vous l’aurez bien compris, c’est vraiment un très bel ouvrage que celui-ci : entre journal intime et carnet d’observation, il nous invite à renouer avec nos racines, à prendre exemple sur les arbres dont la sérénité n’a d’égale que la majesté. Il nous rappelle que ce n’est pas dans le virtuel que se trouve le salut, mais bien dans la réalité dans ce qu’elle a de plus simple : la nature, toujours fidèle au poste, et si souvent oubliée …
http://lesmotsetaientlivres.blogspot.com/2021/05/par-la-force-des-arbres-edouard-cortes.html
Afficher en entierPhotos de couverture, sujet et quatrième de couverture attirants. Un homme se construit une cabane dans les bois pour y vivre un trimestre. Ses motivations semblent hasardeuses. Il pète un câble et laisse ses enfants et sa femme qui lui rendent visite régulièrement. De longues descriptions en détail de faune et flore que j’ai déjà oublié. Des pages lourdes à lire avec cette prose encombrée de mots pompeux, répétitions, diversions inappropriées. Quel ennui !
Afficher en entierIl ne'm'aura fallu que quelques minutes pour me transformer en chenille à lunettes pour dévorer les pages de papier de ce livre et finir par m'envoler sur l'aile éphémère de la vie.
Merci de cette offrande littéraire.
Afficher en entierDes réflexions sur l'existence et la nature joliment exprimées et très bien illustrées (sans surprise) par Dominique Mermoux, dont j'avais déjà adoré le talent d'adaptation dans Entre les lignes. Pour des lecteurs comme moi qui ne sont pas intéressés par un long récit, ce format condense efficacement ce qu'il y a à tirer du texte originel. Seul gros bémol : il est très difficile de s'imaginer à la place du narrateur lorsqu'on est une femme sans espoir de passer tranquillement et sans crainte une nuit seule dans la forêt, évidemment.
Afficher en entierUne jolie surprise. Le début m'a induite en erreur. J'y ai vu le récit d'une réaction égoïste d'un homme qui pète les plombs et laisse femme et enfants pour se ressourcer, seul. Au final, c'est surtout une nécessité, un acte de survie, et un refuge obligatoire pour ne pas sombrer. Les dessins des animaux sont somptueux; Les descriptions sensibles, voire poétiques. On aimerait, à la lecture, passer quelques heures ou jours dans cette cabane. Plus j'ai avancé, plus j'ai aimé cette BD. Au final, je la conseille avec plaisir.
Afficher en entierDédicaces de Édouard Cortès
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Biographie
Journaliste, reporter d'images, baroudeur, Edouard a déjà publié plusieurs livres et réalisé des films sur ses aventures.
Journaliste et aventurier, il a vécu, lors d'une halte à Paray-le-Monial, en 2002, un retour à Dieu. Pour son voyage de noces, il est parti à pied avec sa jeune épouse à Jérusalem
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