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Yves Montmartin

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Biographie

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Note moyenne : 8.4/10
Nombre d'évaluations : 10

0 Citations 12 Commentaires sur ses livres

Dernier livre
de Yves Montmartin

Sortie Poche France/Français : 2018-01-10

Les derniers commentaires sur ses livres

Commentaire ajouté par marmotte-s 2018-03-28T19:16:12+02:00
Le livre qui vole

J'ai trouvé l'écriture du livre très agréable à lire. La lecture est facile et fluide.

Je me suis perdue à certain moment avec le changement de narrateur et la description des personnages qui s'enchaine sans lien avec Paul, le personnage principal. Pourtant à la fin tout c'est éclairé et tout devient compréhensible.

J'ai passé un très bon moment avec ce livre.

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Commentaire ajouté par Melinda-9 2021-05-15T17:38:47+02:00
La mauvaise herbe

À travers l'histoire d'Amira et de Loubna, c'est l'Islam déraciné que nous découvrons. D'abord, nous les voyons grandir dans leur pays d'origine, l'Algérie. Et l'auteur nous embarque dans un florilège : nous explorons les coutumes, les sonorités, les personnalités de cette région. le mariage, objet de toutes les convoitises et de toutes les craintes, n'est cependant pas une obligation ici. La tante Nour, célibataire patentée, a sa place dans cet univers bien réglé. Mais pour Loubna et Amira, il en ira différemment : isolées en France, elles subiront la face cachée de la religion, capable de briser au nom des principes maritaux.

Yves Montmartin nous réjouit avec un voyage dans l'intimité de l'Algérie, mais à travers les désillusions des deux jeunes filles, il nous permet d'appréhender ce que vivent certains maghrébins qui ont échoué à emporter avec eux la bienveillance, la chaleur de coutumes ensoleillées et attentives d'un pays à découvrir.

Un message adressé à ceux qui ternissent une religion qui devrait rester le socle vivant et humain qu'elle est dans son berceau d'origine ou quand elle est pratiquée ailleurs à bon escient.

Et un sacré périple, tragique et beau à la fois...

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Commentaire ajouté par OmbelineClarke 2021-08-25T12:03:05+02:00
La mauvaise herbe

Je termine ce roman la conscience chamboulée, comme lorsque la dernière image d'un film s'imprime dans ma mémoire et ne la quitte plus pendant plusieurs jours.

Pourtant, tout avait si bien commencé ! Cette petite Algérienne, Amira (princesse) Hachouri élevée dans une famille aimante, entourée de ses parents et de ses deux frères. Son enfance, enveloppée dans un cocon de douceur et de tâches quotidiennes, émaillées d'histoires contées par sa mère. Une jolie peinture d'un pays à l'Histoire douloureuse et tiraillé entre modernité et l'attachement aux traditions.

Amira est une "mauvaise herbe", un esprit libre qui espère vivre un grand destin. Celui d'une jeune femme indépendante, comme sa tante Nour, éternelle célibataire et paria dans sa propre famille.

J'ai tant aimé ces portraits de femmes (Amira, Loubna, sa meilleure amie, Hadjila, sa mère, Nour, sa tante...) justes et tendres.

Chacune a dû jouer avec son temps, sa culture, son caractère pour tirer son épingle du jeu, au prix de grands sacrifices.

La Mauvaise Herbe, c'est un roman sur le déracinement, troquer son univers coloré, rassurant, pour des barres d'immeubles de la région lyonnaise. Quitter son pays comme on se défait de sa liberté.

J'ai apprécié le sens du détail d'Yves Montmartin, qui lui a permis de dresser cette fresque si détaillée. On déambule dans les rues en même temps qu'Amira et Loubna, on assiste aux réunions de famille, on partage leurs doutes, leurs espoirs, leurs désillusions.

Servie par une plume accessible et précise, l'histoire de ces jeunes femmes m'a troublée, interrogée, même si, rapidement, j'en ai deviné l'issue. Je me suis laissée porter par les obstacles, les joies qui jalonnent leur existence, au point que j'en ai oublié les quelques éléments qui ont pu gêner ma lecture (un changement de temps un peu abrupt, les échanges de mails avec Sofia qui ne m'ont pas marquée outre mesure.)

Je me dois de réfréner l'envie d'en dire davantage pour ne pas décevoir les autres lecteurs.trices. Simplement, que je suis restée figée en lisant les dernières lignes.

Je remercie donc l'auteur de m'avoir sollicitée pour ce Service Presse. Sans cela, je n'aurais pas découvert son talent incontestable de conteur, sa générosité dans les descriptions de scènes ordinaires, mais pourtant lourdes de sens. Et sa tendresse, aussi, pour les femmes enfermées dans des cages qu'elles soient culturelles, politiques ou psychologiques. J'aimerais tant qu'elles puissent s'envoler...

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T13:35:19+02:00
La mauvaise herbe

Avec ce nouveau roman, Yves Montmartin nous prouve, haut la main, qu'il est un écrivain utile. En effet, selon Marguerite Yourcenar (Les yeux ouverts) : « Tout écrivain est utile ou nuisible, l'un des deux. Il est nuisible s'il écrit du fatras, s'il déforme ou falsifie (même inconsciemment) pour obtenir un effet ou un scandale ; s'il se conforme sans conviction à des opinions auxquelles il ne croit pas. Il est utile s'il ajoute à la lucidité du lecteur, le débarrasse de timidités ou de préjugés, lui fait voir et sentir ce que le lecteur n'aurait ni vu ni senti sans lui. »

Cette histoire tragique d'Amira Hachouri, permet à l'écrivain de nous faire sentir, en nous brusquant à bon escient, par une fin terrible, la cruauté de la violence faite au femme au nom de préceptes religieux et de croyances culturelles exprimés à plusieurs reprises par des voix aussi bien masculines que féminines : « Une femme doit rester à la maison pour élever ses enfants et s'occuper de son mari (p. 197) ».

Ce roman, se lit vite et avec plaisir renouvelé à chacun des 28 chapitres. Bien rythmé, il apparaît d'abord comme un périple dans l'Algérie contemporaine. En effet, la protagoniste, Amira (en arabe « princesse ») est née en 1994 (elle a 16 ans lors de la coupe du monde de football en Afrique du Sud, soit en 2010) et le récit est découpé en quatre parties désignées par les noms des saisons (Printemps, Été, Automne et Hiver). L'auteur insiste aussi bien en exergue, qu'à travers les remerciements à la fin du livre sur l'inspiration à partir de faits réels. C'est en cela qu'il s'avère être un écrivain « utile » : il procède d'une nécessaire prise de conscience.

Les émotions qu'il nous fait ressentir sont multiples. Je n'entends pas dévoiler l'histoire d'Amira (dont l'enfance a tout d'un conte de fées) et de sa famille, mais je précise néanmoins qu'on assiste à trois mariages d'époques différentes (dans le chapitre 4 qui évoque la nuit de noces des parents d'Amira, Salim et Hadjila, dans le chapitre 11, le mariage de Loubna, la meilleure amie d'Amira et enfin, dans le chapitre 20, qui fait référence au mariage d'Amira), un enterrement et une naissance.

Page 130 Amira lance : « – Et si nous allions fêter toutes les deux ton retour en dégustant une pâtisserie à la terrasse du Milk Bar. Si ce café est un des plus fréquentés de la ville, il est malheureusement célèbre aussi pour l'attentat perpétré par le FLN le dimanche 30 septembre 1956, le dernier jour des vacances scolaires. Deux engins explosifs avaient été déposés devant la terrasse où se pressaient de nombreuses familles. Il était 18 h 35 quand l'explosion avait retenti, il y avait du sang partout… ! ». Quelle concision dans l'évocation nécessaire de cet attentat ! En à peine une page tout est résumé pour marquer au fer rouge l'esprit du lecteur.

Du paradis perdu de l'enfance algérienne aux violences intolérables qu'elle subit, Amira est un personnage qui me marquera profondément. Yves Montmartin a incontestablement « ajouté » à ma lucidité de lectrice.

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Commentaire ajouté par catf 2022-08-24T11:13:00+02:00
La mauvaise herbe

Je fus déçu non pas par l'auteur ni par l'écrit, qui est un livre que j'ai lu en à peine une journée.

Mais par l'histoire, ou plutôt par Amira… Elle avait tout pour réussir, tout pour avoir un destin hors du commun… Alors pourquoi ?

J'ai voulu mettre 2,5 à ce livre et puis 3,5… après réflexion, il en mérite au moins 4.

L'auteur n'y est pour rien si je suis en colère et que je ne comprends pas pourquoi elle a pris ces décisions qui ont anéanti sa vie.

Ce récit me trotte dans la tête depuis hier soir et je n'arrête pas de me dire pourquoi ?

J'y ai découvert des coutumes algérienne et musulmane que je ne connaissais pas, ainsi qu'une famille hors du commun et une belle amitié entre Amira et Loubna et cet « homme » qu'on a vite envie d'oublier.

Merci pour ce beau cadeau Yves Montmartin

Bonne lecture !

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Commentaire ajouté par Coetseslivres 2023-07-13T13:55:53+02:00
Le code

Un polar un peu atypique et intrigant. Un bon moment de lecture !

L’image de couverture et l’accroche sont tentantes. De quoi donner envie de se lancer dans cette lecture. C’est ainsi que j’ai fait la connaissance de Philippe (Philou). Un jeune garçon pas très heureux : une mère battue par un mari alcoolique, que le garçon n’appelle plus papa mais « l’Autre », les moqueries à l’école sur son poids… Il surnage grâce à la lecture.

Les brimades vont continuer au collège, puis au lycée. Mais Philippe obtient un BTS, puis trouve un travail. Il quitte enfin ses parents, et même se marie. Tout semble rentrer dans l’ordre. Mais sa relation avec Gisèle, sa femme, s’étiole et devient routinière et ennuyeuse. La lecture va encore une fois le sortir de là, mais à quel prix ?

On connait l’assassin. Qui va donner du fil à retordre aux enquêteurs ! Mais même si « on sait », il reste des mystères à élucider : comment choisit-il ses victimes ? A quoi correspond sa signature ?

Donc oui, c’est un polar, mais inhabituel. On n’est pas à la recherche du meurtrier (en tant que lecteur) mais à la recherche de compréhension, de psychologie. L’auteur décrypte les pensées et les actions de l’assassin mais nous fait également part de l’enquête et détaille les victimes. Ces dernières sont d’ailleurs mon seul petit bémol : j’ai trouvé leurs « portraits » trop soignés et c’est pour moi un peu long.

C’est, malgré ma petite réserve, un livre accrocheur. Et un sacré pari que je trouve réussi. J’avais envie d’avancer dans ma lecture, de savoir jusqu’où irait le meurtrier, s’il allait réussir son challenge. Et bien sûr s’il allait s’en sortir ou s’il serait finalement capturé. C’est une sorte de « suspense curiosité » qui s’installe.

Quelque chose me « travaille ». J’ai des sentiments assez ambigus envers ce meurtrier. Je ne suis pas arrivée à le détester pour ce qu’il faisait. C’est assez dérangeant de se dire que finalement il n’est pas vraiment antipathique, de ne pas ressentir d’aversion. J’aimerais bien savoir ce qu’en ont pensé ceux qui ont lu ce roman…

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Commentaire ajouté par LeschroniquesdeLyane 2023-09-02T19:00:21+02:00
Le code

Genre : Roman policier

Avis : ADDICTIF

Quand l’assassin est un homme bien raisonnable…

Quelle surprise de retrouver Yves Montmartin que j’ai le plaisir de lire et de chroniquer régulièrement, avec un thriller, un vrai, un qui marie meurtres et profil psychologique du tueur. C’est jubilatoire de suivre l’homme et le hasard qui met les victimes sur son chemin ; elles ne savent pas qu’avoir un prénom commençant par J ou H peut être dangereux.

Après avoir été un enfant harcelé, l’adulte à la bonhomie reconnue se cherche un terrain de jeu où esprit pratique et intelligence mènent la danse ; il décide qu’il sera tueur en série ! Mais pas n’importe lequel… Un de ceux qui ne laissent rien au hasard, d’ailleurs pour cela, il décide de ne commettre que cinq meurtres. Il jouera aussi avec les policiers en laissant un numéro de téléphone sur chaque scène de crime. Mais que serait la vie si elle ne nous réservait pas des surprises… Code ou pas !

Quelle maîtrise ! C’est ce que je me suis dit régulièrement au cours de la lecture. Pourquoi ? Parce que le livre est parfaitement organisé, les actions sont crédibles, les environnements bien définis, la stratégie du tueur bien établie. Le mystère du code à déchiffrer est bien installé et suscite l’envie de le découvrir.

Il y a des vies relatées avec passion, de nombreux personnages que l’on découvre et que l’on laisse aussitôt puisque au moins cinq meurent, des relances qui font mouche, et des départements français que l’on a plaisir à visiter surtout que le tueur aime bien manger et bien boire. J’ai ainsi découvert le Saint-Joseph de chez Guigal et le château d’Ampuis.

Bref, c’est un polar de tous les jours, très bien écrit, au langage châtié, au suspense garanti car comment trouver qui pourrait se mettre en travers du chemin d’un homme si normal… Le lecteur avance alors que les policiers pataugent, c’est prenant, on aimerait leur donner des indices et que les belles jeunes femmes restent en vie.

Merci Yves Montmartin pour cette nouvelle preuve de confiance, je sais que je vous lirai encore.

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Commentaire ajouté par Coetseslivres 2023-12-20T20:27:57+01:00
Le Noël du jardin

Plus spécialement destiné aux lecteurs débutants, il peut également être lu aux tout-petits.

L’histoire est toute mignonne : il va falloir trouver un remplaçant au Père Noël qui ne pourra pas livrer les cadeaux aux habitants du jardin, il est malade ! (Les héros sont des animaux : poussin, grenouille, gendarme…)

Les textes sont courts et la police d’écriture adaptée aux enfants dyslexiques. De plus, il y a un « code couleur ». Noir pour les mots d’une syllabe, bleu et rouge en alternance pour les mots plus longs et du gris pour les lettres qui ne se prononcent pas. La lecture à voix haute est ainsi facilitée.

Les dessins, colorés et attractifs, reprennent bien le texte, ce qui permettra de garder l’attention des plus jeunes.

Un excellent moment de partage avec l’enfant au moment de Noël.

Il existe d’autres tomes, avec les mêmes caractéristiques de lecture (Loustic le moustique, Les chaussures magiques de Babouche…) Plus de 20 titres en tout.

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Hispaniola, Tome 1 : Calixte

Après le destin tragique de Samira dans « le mauvaise herbe », l'émouvante histoire à hauteur d'enfant de « Brindille », le suspense de son roman policier « le code », je retrouve Yves Montmartin avec son dernier livre, « Calixte ».

Je vous remercie Yves pour votre confiance une nouvelle fois renouvelée. Je peux vous avouer que je suis admirative des nombreuses facettes de votre talent d'écrivain et que je suis à chaque fois surprise par votre facilité à vous exprimer dans tous les genres littéraires.

Cette fois-ci, vous avez choisi d'emmener vos lecteurs sur l'île d'Haïti qui se classe parmi les pays les plus dangereux et les plus pauvres au monde et de raconter l'histoire de Calixte Fontaine.

Il m'a fallu quelques pages pour entrer dans l'histoire, pour me sentir à l'aise avec la narration au présent qui mélange fiction et non fiction. Ce choix de votre part de parler au présent est, je trouve, particulièrement astucieux car il permet, à mon sens, de lier le récit à la documentation associée. Il assène aussi une vision très réaliste de la vulnérabilité de la population haïtienne soumise à la dictature de la famille Duvalier entre 1957 et 1986, à la violence des Tontons Macoutes et des gangs.

*

Calixte est né dans les années 80 dans la cité Simone de Port-au-Prince, un immense bidonville. Il vit dans un minuscule appartement avec ses parents, Toussaint Fontaine et Manman Olivette, sa petite soeur Daniya et sa grand-mère Ma'Umtiti.

Petit garçon vif et intelligent, Calixte rêve d'enseigner.

Le père Céleste le prend sous son aile, il croit en lui et surtout, il a la confiance de ses parents. Alors que son meilleur ami Gratitude travaille avec sa mère chaque jour au marché, la seule école primaire de la cité Simone, la maison bleue, devient sa seconde maison.

« le père Céleste dit qu'il faut toujours croire en ses rêves ... Dans la cité, on ne rêve pas trop. Tout le monde est préoccupé par le lendemain, et surtout savoir s'il aura assez de gourdes pour acheter de quoi nourrir sa famille. »

Avec Calixte, se dessine un monde sombre et sans avenir, où chacun s'use pour quelques misérables gourdes ; où chacun rêve d'un futur heureux, d'une vie agréable et douce dans laquelle les enfants pourraient jouer innocemment dans la rue et ne mouraient pas de sous-nutrition, par manque de soins médicaux ou faute d'un réseau d'assainissement correct.

« … notre île n'a aucun avenir, trop de misère, trop de corruption, trop de violence, et surtout un manque total de liberté. »

Mais avec Calixte, c'est aussi la beauté de l'enfance et la magie de l'innocence. Calixte s'émerveille de ce monde frémissant de vie, baigné de couleurs, de saveurs et de senteurs ; un monde bruyant, joyeux et chaleureux vibrant au rythme des fêtes et des traditions, des plats traditionnels, des chants et des tambours.

*

Au-delà de l'histoire de Calixte, c'est un voyage dans le temps et dans l'Histoire d'Haïti. On découvre aussi la géographie de cette île autrefois magnifique, on pénètre au coeur des bidonvilles, on est invité à entrer à l'intérieur les Kabann de la cité et à partager l'intimité des foyers au rythme mélodieux des mots créoles.

Surnommée autrefois « la perle des Antilles », son beau visage a bien changé depuis sa découverte par Christophe Colomb. Il devait être bon d'y vivre ! Mais aujourd'hui, la déforestation a ravagé la terre, la laissant exsangue et stérile. La dictature et l'escalade de l'insécurité ont opprimé les hommes.

« La terre est comme lui, épuisée. L'érosion emporte peu à peu la mince couche de terre arable, la chair vivante, celle qui nourrit depuis toujours sa famille. »

*

La cité Simone est un monde à part où règnent la misère et les privations : chacun y vit comme il peut au milieu de gangs qui ont pris la place d'un état défectueux. C'est la système de la débrouille dans cette sorte de no man's land où règnent la corruption et la répression, les violences urbaines, le trafic d'organes, les passages à tabac et les exécutions.

Pourtant, au coeur de cette misère et de cette violence quotidiennes, on sent poindre une douce lumière. L'émotion est présente dans la générosité, l'entraide et la bonté chez ceux qui n'ont quasiment rien.

« Un monde de vies invisibles, un assemblage hétéroclite d'abris de fortune, une architecture de la survie. Un mélange charnel où la discrimination n'a pas de place. Une précarité ciment d'une solidarité de tous les instants. Un toit qui s'envole et aussitôt des dizaines de bras qui viennent prêter main forte. Une semaine difficile faute de travail et voilà un sac de riz offert qu'on rendra quand on le pourra. »

Calixte vit dans cette ambiance de violence et de dénuement, d'insécurité et de peur, mais il veut s'en sortir et croit qu'un futur est possible. C'est un enfant courageux, gai, particulièrement sensible et attachant.

Un autre personnage m'a beaucoup plu, c'est celui du grand-père Charlemagne. Son esprit accompagne le récit tout du long en s'invitant dans les rêves des siens et les guidant de ses belles réflexions sur la vie.

*

J'ai aimé ce voyage particulièrement riche et instructif, ce témoignage sensible d'une culture, d'une histoire, d'une époque.

Ce premier tome m'a littéralement transportée à Haïti dans les années 80. Son jeune héros Calixte est attachant, son récit empreint d'une profonde humanité. Il me tarde maintenant de poursuivre avec l'histoire de Victoire, sa fille.

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Commentaire ajouté par IsaH62 2024-03-01T15:53:22+01:00
Hispaniola, Tome 1 : Calixte

Un excellent roman où viennent se mêler quelques faits historiques.

L'auteur nous emmène dans un bidonville en Haïti ou un jeune garçon est bien décidé à s'en sortir.

Aux côtés de Calixte nous découvrons cette vie très difficile avec des hommes et des femmes au cœur bien plus grand que ce qu'ils possèdent.

Certes il y a la misère, les jours difficiles, la milice des Tontons Macoutes, mais il y a aussi tant de partage, de soutien et d'amour.

L'écriture est tellement visuelle que je me suis vue dans cette cité Simone, ou aux côtés de Calixte à préparer son"Sètifika Edikasyon".

J'avais tellement envie qu'il réussisse que j'en ai béni ce couple de français qui, de l'autre côté de la planète, a parrainé l'éducation de ce petit haïtien qu'ils ne connaissaient même pas.

Un personnage que j'ai beaucoup aimé aussi c'est celui de Charlemagne. Je ne vous dirai rien, découvrez-le, il est tellement "sage".

J'ai apprécié ces passages historiques ou ces précisions culturelles que Yves apporte tout au long de son récit. L'histoire n'en est que plus prégnante et réelle.

J'en ai également appris un peu plus sur la foi que les Haïtiens portent au vaudou.

On ressent parfaitement le travail de l'auteur pour nous faire partager toute cette connaissance mais cela reste bien dosé, jamais lourd ou inutile.

La plume est belle et m'a emportée du début à la fin et je suis passée par tout un panel d'émotions durant toute ma lecture.

J'ai eu l'immense joie et privilège de participer à la Bêta Lecture de ce roman et c'est avec la même passion que j'ai relu ce récit aussi prenant qu'émouvant.

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