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La mauvaise herbe



Description ajoutée par feursy 2021-02-15T11:00:02+01:00

Résumé

Restée seule au milieu du jardin, la petite fille s’est relevée. Il ne lui reste plus qu’un ou deux mètres de terrain à travailler. Elle se rappelle les paroles de son père :

« Les mauvaises herbes, il faut les déraciner. Une fois que tu as bien supprimé les racines, la plante ne repousse plus, elle est morte à jamais ».

Elle ne se doute pas que dans son cœur commence à germer une graine de mauvaise herbe ; elle ne sait pas à ce moment précis qu’elle aussi, un jour, elle sera déracinée. Tout le monde dit qu’elle a la tête dure comme une calebasse. La vie bouillonne en elle, elle souhaite rire, chanter, courir, respirer, vivre tout simplement. Elle ne veut pas être soumise à un père ou à un mari. D’Alger à la banlieue lyonnaise, ce roman raconte le destin tragique d’une jeune femme algérienne, qui petite fille rêvait d’indépendance et de liberté et va se retrouver emprisonnée par le poids des traditions et de la religion.

ouvelle Description

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Classement en biblio - 5 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par catf 2022-08-24T11:14:47+02:00

La femme à la chevelure de feu prit le récipient comme si nous lui offrions un véritable trésor, d'ailleurs papa disait toujours que la cuisine de maman était la vraie richesse de notre maison.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par catf 2022-08-24T11:13:00+02:00
Argent

Je fus déçu non pas par l'auteur ni par l'écrit, qui est un livre que j'ai lu en à peine une journée.

Mais par l'histoire, ou plutôt par Amira… Elle avait tout pour réussir, tout pour avoir un destin hors du commun… Alors pourquoi ?

J'ai voulu mettre 2,5 à ce livre et puis 3,5… après réflexion, il en mérite au moins 4.

L'auteur n'y est pour rien si je suis en colère et que je ne comprends pas pourquoi elle a pris ces décisions qui ont anéanti sa vie.

Ce récit me trotte dans la tête depuis hier soir et je n'arrête pas de me dire pourquoi ?

J'y ai découvert des coutumes algérienne et musulmane que je ne connaissais pas, ainsi qu'une famille hors du commun et une belle amitié entre Amira et Loubna et cet « homme » qu'on a vite envie d'oublier.

Merci pour ce beau cadeau Yves Montmartin

Bonne lecture !

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Commentaire ajouté par Tandarica 2022-06-13T13:35:19+02:00

Avec ce nouveau roman, Yves Montmartin nous prouve, haut la main, qu'il est un écrivain utile. En effet, selon Marguerite Yourcenar (Les yeux ouverts) : « Tout écrivain est utile ou nuisible, l'un des deux. Il est nuisible s'il écrit du fatras, s'il déforme ou falsifie (même inconsciemment) pour obtenir un effet ou un scandale ; s'il se conforme sans conviction à des opinions auxquelles il ne croit pas. Il est utile s'il ajoute à la lucidité du lecteur, le débarrasse de timidités ou de préjugés, lui fait voir et sentir ce que le lecteur n'aurait ni vu ni senti sans lui. »

Cette histoire tragique d'Amira Hachouri, permet à l'écrivain de nous faire sentir, en nous brusquant à bon escient, par une fin terrible, la cruauté de la violence faite au femme au nom de préceptes religieux et de croyances culturelles exprimés à plusieurs reprises par des voix aussi bien masculines que féminines : « Une femme doit rester à la maison pour élever ses enfants et s'occuper de son mari (p. 197) ».

Ce roman, se lit vite et avec plaisir renouvelé à chacun des 28 chapitres. Bien rythmé, il apparaît d'abord comme un périple dans l'Algérie contemporaine. En effet, la protagoniste, Amira (en arabe « princesse ») est née en 1994 (elle a 16 ans lors de la coupe du monde de football en Afrique du Sud, soit en 2010) et le récit est découpé en quatre parties désignées par les noms des saisons (Printemps, Été, Automne et Hiver). L'auteur insiste aussi bien en exergue, qu'à travers les remerciements à la fin du livre sur l'inspiration à partir de faits réels. C'est en cela qu'il s'avère être un écrivain « utile » : il procède d'une nécessaire prise de conscience.

Les émotions qu'il nous fait ressentir sont multiples. Je n'entends pas dévoiler l'histoire d'Amira (dont l'enfance a tout d'un conte de fées) et de sa famille, mais je précise néanmoins qu'on assiste à trois mariages d'époques différentes (dans le chapitre 4 qui évoque la nuit de noces des parents d'Amira, Salim et Hadjila, dans le chapitre 11, le mariage de Loubna, la meilleure amie d'Amira et enfin, dans le chapitre 20, qui fait référence au mariage d'Amira), un enterrement et une naissance.

Page 130 Amira lance : « – Et si nous allions fêter toutes les deux ton retour en dégustant une pâtisserie à la terrasse du Milk Bar. Si ce café est un des plus fréquentés de la ville, il est malheureusement célèbre aussi pour l'attentat perpétré par le FLN le dimanche 30 septembre 1956, le dernier jour des vacances scolaires. Deux engins explosifs avaient été déposés devant la terrasse où se pressaient de nombreuses familles. Il était 18 h 35 quand l'explosion avait retenti, il y avait du sang partout… ! ». Quelle concision dans l'évocation nécessaire de cet attentat ! En à peine une page tout est résumé pour marquer au fer rouge l'esprit du lecteur.

Du paradis perdu de l'enfance algérienne aux violences intolérables qu'elle subit, Amira est un personnage qui me marquera profondément. Yves Montmartin a incontestablement « ajouté » à ma lucidité de lectrice.

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Commentaire ajouté par OmbelineClarke 2021-08-25T12:03:05+02:00
Argent

Je termine ce roman la conscience chamboulée, comme lorsque la dernière image d'un film s'imprime dans ma mémoire et ne la quitte plus pendant plusieurs jours.

Pourtant, tout avait si bien commencé ! Cette petite Algérienne, Amira (princesse) Hachouri élevée dans une famille aimante, entourée de ses parents et de ses deux frères. Son enfance, enveloppée dans un cocon de douceur et de tâches quotidiennes, émaillées d'histoires contées par sa mère. Une jolie peinture d'un pays à l'Histoire douloureuse et tiraillé entre modernité et l'attachement aux traditions.

Amira est une "mauvaise herbe", un esprit libre qui espère vivre un grand destin. Celui d'une jeune femme indépendante, comme sa tante Nour, éternelle célibataire et paria dans sa propre famille.

J'ai tant aimé ces portraits de femmes (Amira, Loubna, sa meilleure amie, Hadjila, sa mère, Nour, sa tante...) justes et tendres.

Chacune a dû jouer avec son temps, sa culture, son caractère pour tirer son épingle du jeu, au prix de grands sacrifices.

La Mauvaise Herbe, c'est un roman sur le déracinement, troquer son univers coloré, rassurant, pour des barres d'immeubles de la région lyonnaise. Quitter son pays comme on se défait de sa liberté.

J'ai apprécié le sens du détail d'Yves Montmartin, qui lui a permis de dresser cette fresque si détaillée. On déambule dans les rues en même temps qu'Amira et Loubna, on assiste aux réunions de famille, on partage leurs doutes, leurs espoirs, leurs désillusions.

Servie par une plume accessible et précise, l'histoire de ces jeunes femmes m'a troublée, interrogée, même si, rapidement, j'en ai deviné l'issue. Je me suis laissée porter par les obstacles, les joies qui jalonnent leur existence, au point que j'en ai oublié les quelques éléments qui ont pu gêner ma lecture (un changement de temps un peu abrupt, les échanges de mails avec Sofia qui ne m'ont pas marquée outre mesure.)

Je me dois de réfréner l'envie d'en dire davantage pour ne pas décevoir les autres lecteurs.trices. Simplement, que je suis restée figée en lisant les dernières lignes.

Je remercie donc l'auteur de m'avoir sollicitée pour ce Service Presse. Sans cela, je n'aurais pas découvert son talent incontestable de conteur, sa générosité dans les descriptions de scènes ordinaires, mais pourtant lourdes de sens. Et sa tendresse, aussi, pour les femmes enfermées dans des cages qu'elles soient culturelles, politiques ou psychologiques. J'aimerais tant qu'elles puissent s'envoler...

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Commentaire ajouté par Melinda-9 2021-05-15T17:38:47+02:00
Diamant

À travers l'histoire d'Amira et de Loubna, c'est l'Islam déraciné que nous découvrons. D'abord, nous les voyons grandir dans leur pays d'origine, l'Algérie. Et l'auteur nous embarque dans un florilège : nous explorons les coutumes, les sonorités, les personnalités de cette région. le mariage, objet de toutes les convoitises et de toutes les craintes, n'est cependant pas une obligation ici. La tante Nour, célibataire patentée, a sa place dans cet univers bien réglé. Mais pour Loubna et Amira, il en ira différemment : isolées en France, elles subiront la face cachée de la religion, capable de briser au nom des principes maritaux.

Yves Montmartin nous réjouit avec un voyage dans l'intimité de l'Algérie, mais à travers les désillusions des deux jeunes filles, il nous permet d'appréhender ce que vivent certains maghrébins qui ont échoué à emporter avec eux la bienveillance, la chaleur de coutumes ensoleillées et attentives d'un pays à découvrir.

Un message adressé à ceux qui ternissent une religion qui devrait rester le socle vivant et humain qu'elle est dans son berceau d'origine ou quand elle est pratiquée ailleurs à bon escient.

Et un sacré périple, tragique et beau à la fois...

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Les chiffres

lecteurs 5
Commentaires 4
extraits 4
Evaluations 4
Note globale 8.75 / 10

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