Zeruya Shalev

Je n'ai accroché ni avec l'histoire, ni avec les personnages, ni avec le style de l'auteur plat et sans relief ... bref, je ne suis pas allée au bout ...

Dans Thèra, Zuruya Shalev nous livre le long et obsédant monologue d'une femme blessée, en pleine rupture amoureuse. Avec l'exactitude d'une cruauté pesée, Shalev dissèque les oscillations, les arrangements et chacune de ces constructions mentales par lesquelles nous tentons de nous approprier notre existence.

https://viduite.wordpress.com/2017/04/13/zeruya-shalev-thera

Douleur est un roman trop magnifique pour n'être pas d'une lecture étouffante. Zeruya Shalev signe une nouvelle dissection de la psyché d'une femme en souffrance. La douleur est ici multiple, sans jamais prétendre la guérir, la romancière en explore les causes. Ce long monologue nous renvoie à cette fabrication de soi dont le roman se doit d'être porteur.

https://viduite.wordpress.com/2017/04/25/la-douleur-zeruya-shalev

Le style "sans relief", avec des dialogues rédigés en 1 seule et longue phrase rend la lecture parfois difficile. Mais l'auteur a sans doute cherché à montrer combien les vies s'entremêlent. Le contexte particulier des israéliens ayant grandi en kiboutz est bien rendu, le difficile passage de la 40aine en couple aussi. J'ai aimé même si j'ai parfois piqué du nez en le lisant !

Un des plus beaux livre que j'ai eu l'occasion de lire de ces jours ci. Tout y est, l'écriture, le sujet, l'étude appronfondie de la vie d' Iris, ses malheurs, sa rencontre émerveillée avec un ancien amour et finalement le choix qu'elle fait de sacrifier ce nouveau bonheur pour sauver sa famille et surtout sa fille mal embarquée. Qu'elle leçon et quel beau texte.

Ce livre m'a profondément ennuyée au point que je ne l'ai pas terminé, ce qui est rare! Je n'ai aimé ni le style ni les monologues sans fin des protagonistes.

Une introspection personnelle de la femme qui est restée blesser de l'attentat dont elle a échappé. Et puis la vie se rappelle à elle, quand elle croise de nouveau son premier amour, et tout lui revient avec force. Elle aura le courage de s'accorder cette parenthèse de vie, de réflexion personnelle qui lui permettra de confirmer ses choix ou bien de faire dévier sa trajectoire personnelle. Une belle écriture, simple, juste qui nous entraîne au sein de réflexions personnelles et intimes de la vie d'Iris. Une belle découverte

La mort prochaine de la mère est l occasion d un retour en arriere, d un bilan, pour les 3 protagoniste de cette histoire, la mère elle même et ses deux enfants qui vont être amenés l un et l autre à prendre une décision déterminante dans leur vie. L auteur réussit très bien à faire partager au lecteur les valeurs, les désirs, les aspirations, et les frustrations de ses personnages. Une petite réserve cependant concernant l écriture très "compacte", le texte est peu aéré, on passe d un narrateur à l autre sans transition explicite parfois, ce qui rend la lecture un peu ardue.

Dissection au scalpel, comme je pensai que seul les japonais savaient le faire, de la vie de couple. Ella se sépare de son mari, puis revivra avec un autre homme. Comment gérer ces situations avec son fils de six ans ? 492 longues pages que j'ai parfois eu envie de lâcher. Mais l'écriture est belle, avec de longues phrases, l'histoire pas niaise comme pourrait le supposer le sujet et comme c'est Bookycooky qui me l'a conseillé… Certaines scènes sont drôles, mais racontées de façon sérieuse. Tout tourne autour de Léna, son ex, son actuel, son fils, ses parents. Avis mitigé tout en ayant conscience d'un petit chef d'oeuvre pour ce qui concerne les sentiments dans le couple, ainsi que celle d'une mère à son enfant. Ce qui est sûr c'est qu'il fera parti des romans qui ne s'oublient pas…

Qui est cette femme à qui le père d'Atara parle chaleureusement sur son lit de mort? Atara se questionne et nous entraine dans une enquête avec la création de l'État d'Israël en toile de fond. Il n'y a pas de hasard et son destin la lie à Rachel militante dans sa jeunesse contre les envahisseurs anglais. Au fur à mesure de la lecture Atara accumule les ratés de sa vie, père trop sévère, dilemme d'amour passion qui n'en est plus une, famille recomposée, vie professionnelle...beaucoup de regrets, une vie qui sombre. Bien écrit mais j'ai eu l'impression de couler au fond d'une piscine et de manquer de souffle, je devenais désespéree pour elle. La deuxième partie à donc été plus laborieuse à lire et la note positive de la fin du livre ne m'a pas aidé à evacuer le sentiment d'être plombée pour le reste de la journée