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- Souviens-toi seulement que tu n'es pas encore hors de danger. Si tu ne tiens pas les promesses que tu as faites pour Riorca, je te tuerai quand même.

Il souleva les paupières.

- Continue à me dire des choses cochonnes, et peut-être qu'on n'aura pas besoin d'attendre une demi-heure.

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Lucien se tourna vers Vitala et sursauta, comme s’il venait tout juste de la remarquer. Il toucha doucement son menton, à l’endroit où il l’avait frappée.

— Qui t’a fait ça ? Je l’empalerai…

— C’est toi, crâne de piaf.

Il prit un air choqué.

— Impossible.

— Tu ne l’as pas fait exprès. Ne t’en fais pas.

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- Oh ! Non, je ne m'attends à rien de fastueux, le rassura-t-elle. D'ailleurs, je ne suis toujours pas remise du fait que tu acceptes d'épouser une roturière.

- Je pense que tu sais pourquoi c'est toi que j'ai choisie, dit Lucien.

- Parce que tu as besoin d'un garde du corps ?

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— Quel rôle joues-tu au sein du Cercle ? Espionne ? Assassin ?

— Tu n’as pas besoin de le savoir, rétorqua Vitala. Je suis chargée de te conduire au Cercle en un seul morceau.

Lucien sourit et désigna sa jambe gauche.

— Trop tard.

— Sans qu’il t’en manque un autre, disons.

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- Elle est belle.

- Comme beaucoup de femmes. Quoi d’autre ?

Il se mordit la lèvre.

- Elle est courageuse. Elle sait se battre comme personne. et c'est une incroyable joueuse de caturanga...

Rhianne roula des yeux.

- Le caturanga ! Maintenant, je vois : tu as enfin trouvé une femme qui acceptera de jouer à ce jeu stupide avec toi.

- Vitala comprend le caturanga. Vraiment. Elle a remporté le tournai de Beryl,tu sais. Elle me bat deux fois sur trois.

- Et ton fragile ego le supporte ?

[...]

- Tu l'as épousée parce qu'elle te bat au caturanga.

- T'ai-je dit qu'elle était belle ?

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- Oui. Je n'ai jamais étudié les lois du mariage Kjallan. Je n'aurais jamais cru qu'elles s'appliqueraient à moi un jour !

Avec sa langue, il fit un petit bruit réprobateur.

- Tu aurais dû le faire.

- Il reste une troisième option : t'assassiner dans ton sommeil.

Lucien sourit.

- Dieux ! arrête, tu m'excites trop.

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- Dites-moi tout ce que vous savez à propos de la défense cartasiane. Parce que, si vous ne changez pas de sujet très vite, je vais rester dur tout le chemin.

Elle éclata de rire. Allons-y pour la défense cartasiane.

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- L'homme que tu as tué, ajouta Lucien. Il s'appelait Jovius. Il avait vingt-trois ans, c'était un fils unique originaire d'Ingdan. Sa mère est tisserande. Chaque hiver, elle lui envoyait des couvertures tressées.

- C'est tragique qu'il se soit trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment, répondit Ista. Si ton pays ne mettait pas tant de cœur à occuper le mien, il serait encore en vie.

- Ce n'est pas faux, reconnut Lucien. Mais Jovius n'était pas ton ennemi. Tu as seulement tué l'un des hommes qui essaient de libérer ton pays. Bonne nuit.

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— Tu te crois drôle, à plaisanter sur ta médiocrité ? Sale catin.

— C’est vrai que vous, vous êtes un parangon de vertu, rétorqua Vitala.

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Elle se retrouva dans un salon semblable à celui de sa suite, en plus vaste. Elle vérifia les sols : rien à signaler. Elle leva les yeux vers une table à l’autre bout de la pièce, où un homme était assis devant un jeu de caturanga. L’empereur Lucien. Elle avait passé tant d’années à l’étudier et à comploter contre lui qu’elle ressentit en sa présence une sorte d’intimité perverse et malvenue. Ne disposant que d’une vague description physique, elle s’était figuré mentalement le personnage. Dans les grandes lignes, elle ne s’était pas trompée, mais dans les détails… Il était plus grand qu’elle ne l’avait imaginé, de carrure mince et musclée. Tandis qu’il se levait de son siège avec difficulté et glissait une béquille sous son bras, elle ne put s’empêcher de remarquer ce qui le caractérisait le plus : il lui manquait la moitié de la jambe gauche. Elle le savait amputé, mais le voir réellement, c’était différent. Elle déglutit, mal à l’aise. Il avait une jambe de bois toute simple : un poteau droit en acajou rayé d’or. Il avançait en boitant, s’aidant d’une béquille assortie. Alors qu’il se dirigeait vers elle, un grand sourire aux lèvres, elle s’obligea à détourner les yeux de sa jambe. Il portait un beau syrtos de soie bleue sur lequel brillait un loros en pierres précieuses, la marque de son rang. Comme la plupart des Kjallans, il avait le nez aquilin. Couplé aux lignes nettes et masculines de son visage, il lui donnait un air autoritaire malgré son jeune âge. Ses cheveux noirs légèrement ébouriffés retombaient sur son front. Il avait besoin d’une bonne coupe. Ses yeux, si foncés qu’ils semblaient presque noirs, l’observaient avec intensité et intelligence. Il ne ressemblait pas à un homme capable d’assujettir la moitié du peuple de Vitala et d’affamer l’autre en exigeant qu’on lui rende toutes sortes d’hommages extravagants. Il ne ressemblait pas à l’homme qui avait massacré son peuple à Stenhus. Toutefois, les apparences pouvaient être trompeuses. Elle exécuta une révérence de soumission, marquant ainsi l’énorme écart de rang qui les séparait. Il lui prit la main et l’invita à se redresser.

— Vitala Salonius.

— Votre Majesté Impériale, le salua-t-elle.

Il l’étudia de la tête aux pieds, les sourcils levés, et afficha un sourire appréciateur.

— J’avais hâte de vous rencontrer.

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