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« Longtemps, mon seul but dans la vie était de m'autodétruire. Puis, une fois, j'ai eu envie de bonheur. C'est terrible, j'ai honte, pardonnez moi : un jour, j'ai eu cette vulgaire tentation d'être heureux. Ce que j'ai appris depuis, c'est que c'était la meilleure manière de me détruire. »
Afficher en entierUn moustique dure une journée, une rose trois jours. Un chat dure treize ans, l'amour trois. C'est comme ça. Il y a d'abord une année de passion, puis une année de tendresse et enfin une année d'ennui.
Afficher en entierLes contes de fées n'existent que dans les contes de fées. La vérité est plus décevante. La vérité est toujours décevante, c'est pourquoi tout le monde ment.
Afficher en entier« Aimer quelqu'un qui vous aime aussi, c'est du narcissisme. Aimer quelqu'un qui ne vous aime pas, ça, c'est de l'amour. »
Afficher en entierLa première année, on dit "Si tu me quittes, je me tue."
La seconde année, on dit "Si tu me quittes, je souffrirai mais je m'en remettrai."
La troisième année, on dit "Si tu me quittes, je sabre le champagne."
Afficher en entierLa première année, on achète des meubles.
La deuxième année, on déplace les meubles.
La troisième année, on partage les meubles.
Afficher en entier« - Tu veux que je te dise ? Tu es un égoïste prétentieux, tu t'intéresses tellement qu'à toi que ça en devient écoeurant.
- Pour pouvoir aimer quelqu'un d'autre, il faut d'abord s'aimer soi-même.
- Ton problème, c'est que tu t'aimes tellement qu'il n'y a plus de place pour personne d'autre ! »
Afficher en entierJe pense à toi tout le temps. Je pense à toi le matin, en marchant dans le froid. Je fais exprès de marcher lentement pour pouvoir penser à toi plus longtemps. Je pense à toi le soir, quand tu me manques au milieu des fêtes, où je me saoule pour penser à autre chose qu'à toi, avec l'effet contraire. Je pense à toi quand je te vois et aussi quand je ne te vois pas. J'aimerais tant faire autre chose que penser à toi mais je n'y arrive pas. Si tu connais un truc pour t'oublier, fais le moi savoir. Je viens de passer le pire week end de ma vie. Jamais personne ne m'a manqué comme ça. Sans toi, ma vie est une salle d'attente. Qu'y a-t-il de plus affreux qu'une salle d'attente d'hôpital, avec son éclairage au néon et le linoléum par terre? Est-ce humain de me faire ça? En plus, dans ma salle d'attente, je suis seul, il n'y a pas d'autres blessés graves avec du sang qui coule pour me rassurer, ni de magasines sur une table basse pour me distraire, ni de distributeurs de tickets numérotés pour espérer que mon attente prendra fin. J'ai très mal au ventre et personne ne me soigne. Etre amoureux c'est cela : un mal de ventre dont le seul remède, c'est toi. J'ignorais que ton prénom prendrait tant de place dans ma vie.
Afficher en entierOn s'apitoie sur ceux qui souffrent mais pas sur ceux qui font du mal. Pourtant, c'est soi-même qu'on abîme le plus, quand on fait souffrir quelqu'un.
Afficher en entierSéduire dans une fête consiste essentiellement à réduire les distances. Il faut parvenir à gagner du terrain, centimètre par centimètre, sans que cela ne se remarque trop. Si vous voyez une fille qui vous plait, il faut s'en approcher (à 2 mètres). Si elle vous plait toujours à cette distance, vous vous mettez à lui parlez (à 1 mètre). Si elle sourit à vos balivernes, vous l'invitez à danser ou à boire un verre (à 50 centimètres). Vous vous asseyez ensuite à ses côtés (à 30 centimètres). Dès que ses yeux brilleront il faudra soigneusement ranger une mèche de ses cheveux derrière son oreille (à 15 centimètres). Si elle se laisse recoiffer, parlez lui d'un peu plus près (à 8 centimètres). Si elle respire plus fort, collez vos lèvres sur les siennes (à 0 centimètres). Le but de toute cette stratégie est évidemment d'obtenir une distance négative due à la pénétration d'un corps étranger à l'intérieur de cette expérience (à environ moins 12 centimètres en moyenne nationale).
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