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Le lendemain, Ximena m'apprête d'une main experte : elle ceint mon front d'une tresse, à la façon d'un diadème.

[...]

Le corset se pose sur mes hanches avec une grâce stupéfiante. Ximena le lace, puis elle dépose une touche de rouge sur mes lèvres et mes pommettes et dessine mes yeux d'un trait de khôl. Mara observe ma métamorphose, fascinée.

Le chevalier Hector vient nous chercher.

[...]

Mon époux, le roi Alejandro de la Vega, est affalé sur le trône, une jambe étirée devant lui, son beau visage reflétant son indifférence. Tout sans son attitude trahit un glorieux ennui.

- Votre majesté, clame le chevalier, je vous présente la dame du Malficio, qui a tué un animagus de ses propres mains.

Les membres de la cour m'étudient avec une curiosité sans fard. Alejandro se redresse, les yeux plissés. Hector me pousse doucement vers l'avant. Je trébuche, mes dames de compagnie dans mon sillage.

Le visage d'Alejandro affiche un vide sidéral. Je dois traverser la moitié de la salle pour voir son expression changer. Son regard parcourt mon corps, des pieds à la pointe des cheveux, et s'attarde sur ma poitrine. Il affiche un petit rictus, sa curiosité semble s'enflammer. Tout autant que son désir. J'ai l'impression d'avoir un étranger face à moi.

Le rouge me monte aux joues. Puis, une étincelle de plaisir jaillit dans ma poitrine, aussi pénétrante qu'une flèche. Non, pas de plaisir, de puissance - une puissance que je n'ai jamais éprouvée auparavant?

Alejandro se lève, tout sourires.

- Bienvenue, dame du Malficio.

Le plaisir s'évapore soudain, remplacé par l'humiliation. Mon mari ne reconnaît pas sa propre épouse, cela ne fait désormais plus aucune doute. Et même devant toute la cour réunie, il ne prend pas la peine de cacher l'admiration qu'éveille en lui une femme qu'il juge attirante.

La colère me pousse à couvrir les derniers mètres. C'est lui qui devrait se sentir sali, couvert de boue, pas moi. J'atteins les marches de l'estrade et j'esquisse une révérence en articulant :

- Votre Majesté.

Une petite voix s'élève à la gauche d'Alejandro.

- Elisa ? Euh... Votre Majesté ?

Je lève les yeux, interloquée. Un garçonnet me scrute du regard, embusqué derrière le jupon de sa gouvernante. Une tignasse ébouriffée, de grands yeux couleurs cannelle. C'est le prince Rosario, le visage fendu jusqu'aux oreilles.

- Mais oui, c'est toi ! Majesté Elisa !

Il se rue sur moi. J'ouvre les bras, il s'accroche à ma taille et je dépose un baiser sur son front tout en ravalant mes larmes, embarrassée par le tourbillon d'émotions que son accueil éveille en moi.

- Oh non, bafouille Alejandro. Vous êtes méconnaissable... je croyais que vous étiez...

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Il prend une profonde inspiration et, dans un geste fluide, il glisse sa main derrière ma nuque, approche mon visage et dépose un baiser sur mes lèvres comme s'il était indifférent du danger. Je l'embrasse en retour avec ardeur. Enfin, il se détache de moi et me repousse, les yeux voilés de larmes.

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La flamme de la bougie vacille. Avec ses pages froissées la scriptura sancta gît sur mon lit comme un vieu mouchoir. A force de me prosterner sur les dalles, je commences à avoir mal aux genoux et la pierre sacrée à mon nombril est parcourue de frissons.

Pourvu que le roi Alejandro de Vega, mon future époux, soit vieux, moche et gros.

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Mon mari se lève, l’enfant cramponné à son cou et déclame :

— Mon fils, le prince Rosario de la Vega, héritier du trône de notre grand royaume.

La salle accueille sa déclaration avec des hourras. J’ai beau fouiller dans ma mémoire, je crois que Papà n’a jamais fait autant de simagrées ni pour moi ni pour Alodia. Ce genre de comédie doit être réservée aux héritiers du sexe masculin.

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Rosario m'inspecte de pied en cap, ses yeux frangés de longs cils s'écarquillent et il déclare, d'une voix aussi claire que les cloches du monastère :

- Elle est grosse, la dame.

[...]

J'éclate de rire. Je ris comme si je n'avais jamais rien entendu d'aussi drôle. Mon hilarité sonne faux, pourtant elle atteint son but : la bulle de silence explose et la cour, soulagée, mêle son rire au mien.

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Souffle court et mains tremblantes, je plaque le vêtement mouillé sur mon torse. Il est plus qu'énorme, à la réflexion. C'est une véritable tente dotée de manches assez larges pour accueillir un baobab et capable d'empaqueter une baleine.

Cela faut plus d'un mois que je porte des tuniques informes et des châles en poil de chameau. Inquiète- et hésitante -, j'inspecte mon nombril. La Pierre Sacrée me retourne mon regard, avec un éclat bleu. Je lève un bras et j'admire sa forme, la souplesse avec laquelle mon épaule et mon coude s'emboîtent et s'articulent, tout naturellement. Incrédule, je passe mes mains sur ma poitrine, mes côtes, mes fesses, mes cuisses. Et les larmes jaillissent comme d'une fontaine.

Je ne suis pas mince, loin de là. Ni belle, sur le modèle d'Alodia ou de Cosmé. La différence, c'est que je peux maintenant admirer la Pierre Sacrée sans avoir à écarter mes bourrelets ou à appuyer sur mon ventre.

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—Je me souviens du jour de ton Rite Originel, chuchote-t-il. Tu étais couchée dans ton berceau, emmitouflée dans ta barboteuse en soie blanche. Le grand prêtre s’est penché sur toi avec une fiole d’eau consacrée. Il devait la verser sur ton front et révéler à tous ton nouveau prénom : Juana-Anica.

[...]

— À cet instant, poursuit-il d’une voix emplie de fierté, une lumière aveuglante s’est déversée dans la salle et le prêtre a renversé la fiole sur ta couverture. J’ai compris que le Destin nous faisait signe parce que la lumière était blanche, chaude et bienveillante.

[...]

Un rayon très puissant s’est abattu sur ton berceau et tu t’es mise à rire. Tu n’avais que sept jours à l’époque, mais tu riais aux éclats. Juana-Alodia a réagi la première. Elle s’est approchée de toi sur ses petites jambes, elle a retiré la couverture trempée et nous avons découvert la pierre incrustée dans ton nombril. Elle frémissait, comme une créature vivante, alors qu’elle ressemblait à un diamant bleu et froid. Et nous avons décidé de t’appeler Lucero-Elisa...

Lumière sacrée, Élue du Destin.

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Je récupère le poinard glissé dans ma botte. J ignore si je parviendrai à mes fins. Je n ai rien d une guerrière, comme l ont fait remarquer les soldats. Pour venir à bout de l animagus, il n y a pas trentre-six solutions : je dois le prendre par surprise. Et je glisse l arme sous ma ceinture, dans mon dos. Ce n est pas une cachette très originale mais le principal, c est que j aie un poignard à portée de main.

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La flamme de la bougie vacille. Avec ses pages froissées la scriptura sancta gît sur mon lit comme un vieu mouchoir. A force de me prosterner sur les dalles, je commences à avoir mal aux genoux et la pierre sacrée à mon nombril est parcourue de frissons.

Pourvu que le roi Alejandro de Vega, mon future époux, soit vieux, moche et gros.

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– Trouver l’honneur dans la mort est un mythe. Inventé par les va-t-en guerre pour justifier l’horreur. Si nous devons mourir, c’est pour préserver la vie des autres. C’est la seule mort digne de louanges.

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