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Toutes les séries de Doris Lessing

2 livres
134 lecteurs

Pour Harriet et David, couple modèle, qui a fondé une famille heureuse, l'arrivée du cinquième enfant inaugure le temps des épreuves. Fruit d'une grossesse difficile, anormalement grand, vorace et agressif, Ben suscite bientôt le rejet des autres enfants, tandis que les parents plongent dans la spirale de l'impuissance et de la culpabilité. La romancière du Carnet d'or, prix Médicis étranger 1976, mêle ici de façon impressionnante réalisme et fantastique, dans une fable cruelle qui met à nu l'envers et le non-dit des relations familiales.

2 livres
7 lecteurs

Doris Lessing a défrayé la chronique en 1984 en révélant avoir écrit deux romans sous le pseudonyme Jane Somers, piège tendu aux éditeurs et à la critique anglo-saxonne. Journal d'une voisine, auquel succédera Si vieillesse pouvait, est le premier de ces récits. Ecrit avec un surprenant mélange de force et de sensibilité, il évoque la rencontre de deux femmes : Jane Somers, rédactrice en chef d'un magazine féminin londonien, et Maudie, une vieille dame seule, âgée et malade. De cette confrontation improbable naît une amitié profonde et bouleversante qui va révéler à Jane sa propre vulnérabilité mais aussi lui ouvrir les yeux sur la société, son injustice, et la nécessité de s'engager. Sans jamais se départir du soupçon de distance ironique qui fait la force de son écriture, Doris Lessing décrit avec un talent extraordinaire les rapports qui se nouent entre ces deux êtres, la tentative d'apprivoisement de l'une par l'autre, les combats désespérés de Maudie pour sauver sa dignité. A travers ce tableau intime et humain qui est avant tout une réflexion sur la vieillesse, elle porte un regard impitoyable sur notre époque, ses aveuglements, et le rôle que chacun décide ou non d'y jouer.

3 livres
11 lecteurs

Largement autobiographique, ce roman d'apprentissage où s'affrontent tous les thèmes d'une œuvre ambitieuse et unique, couronnée par Le Carnet d'or, est le premier volume d'un cycle romanesque qui s'achèvera avec La Cité promise. C'est aussi une pièce maîtresse de l'œuvre de Doris Lessing, prix Nobel de littérature. Les Enfants de la violence retrace l'histoire d'une femme en devenir, Martha, qui se cherche comme on cherche l'Afrique du Sud, un continent contre lequel viennent battre les rumeurs de la montée du nazisme, gouverné par une poignée de Blancs, héritiers des traditions britanniques, face au peuple noir. Adolescente partagée entre un vague désir de conformisme et un sentiment de révolte contre ce qui l'entoure, Martha est le témoin des conflits de l'histoire, et de ceux, plus intérieurs, qui précèdent l'entrée dans le monde adulte.

5 livres
5 lecteurs

Ceci est l’histoire d’un monde qui pourrait être le nôtre. Depuis l’instant où apparaît la vie sur cette planète bleue, dans la moiteur des mares et des étangs, jusqu’au moment où le feu nucléaire menace d’emporter la civilisation qui a fini par se développer, voici contée l’histoire de Shikasta, jadis riche et florissante, désormais stérile, inhospitalière, « blessée à mort » – mais qui ne demande qu’à renaître.

Shikasta ? Un monde sur le berceau duquel se sont penchés deux empires galactiques antagonistes, Canopus et Sirius, qui s’en sont partagé les terres pour chacun de son côté y conduire des expériences évolutionnaires. Et c’est du point de vue des émissaires de Canopus, venus rendre compte des résultats de ces manipulations à l’échelle d’une planète, que va nous être narré le destin tragique de l’humanité – celle de notre Terre.

Au fil d’une édifiante succession de textes de formes diverses – rapports, lettres, documents d’archive, journaux intimes de shikastiens), se réécrit sous nos yeux le (véritable ?) récit de l’aventure humaine, les tâtonnements, accomplissements et erreurs d’une espèce faillible guidée sans le savoir par des puissances qui la dépassent ; des puissances dont la rivalité risque de mettre un terme prématuré à l’expérience Shikasta…

Si Doris Lessing avait initialement prévu d’offrir avec Shikasta un récit auto-suffisant, une sorte d’histoire secrète de l’humanité, le concept de civilisations extraterrestres suffisamment avancées pour influer sur le destin d’une planète entière l’a fascinée au point qu’elle est ensuite revenue à quatre reprises dans l’univers de Canopus dans Argo. Si le cycle revient à l’occasion sur le sort de notre planète (en l’abordant d’autres points de vue), l’auteure se penchera surtout sur de nouveaux mondes à divers stades de développement social et technologique – chaque roman se répondant l’un l’autre, tout en explorant de nouveaux territoires interstellaires ; au point que la série forme un genre de tapisserie s’étalant sur des millénaires.

Brassant avec talents le mythe, la fable et l’allégorie, fortement inspirée par le soufisme, Doris Lessing signe avec Canopus dans Argo : archives – qu’elle considérait comme un des sommets de son œuvre littéraire – un véritable opéra spatial questionnant la nature même de ses congénères, leur rapport à des notions aussi fondamentales que la relation à autrui, la politique, la mortalité ou la transcendance.

Shikasta est à la fois une brève histoire du monde, un brûlot contre les instincts mortifères de l’humanité, une ode aux beautés qu’on trouve sur cette Terre et un hymne à la musique des sphères.

3 livres
8 lecteurs

C'est dans le souvenir de ses années passées en Rhodésie (aujourd'hui le Zimbabwe) que l'auteur des Enfants de la violence et du Carnet d'or a puisé la matière de ces nouvelles. Noirs asservis et humiliés - les uns se résignant, les autres se réfugiant dans un silence hostile -, Afrikaners et Anglais, colons opulents, " petits Blancs " paupérisés redoutant de tomber au niveau des Noirs : à travers une foule de personnages parfois tragiques, parfois dérisoires, campés en quelques pages avec un art parfait, Doris Lessing donne un tableau saisissant de l'Afrique australe des années 1970. Ce premier volume des Nouvelles africaines réunit neuf textes : " Le vieux chef Mshlanga ", " Le soleil se lève sur le veld ", " Pas de sorcellerie à vendre ", " La seconde hutte ", " Le fléau ", " L'arrivée des De Wet à Kloof Grange ", " Le petit Tembi ", " La ferme du Vieux John ", " George le Léopard ". Sans une once d'emphase, avec la densité, le frémissement et l'extrême finesse d'une écriture capable de saisir les émotions les plus subtiles, les réactions les plus complexes, Doris Lessing vient de peindre le portrait inoubliable et insupportable de la lèpre raciste. Pierre Lepape, Télérama.

Tous les livres de Doris Lessing

Pendant la Première Guerre mondiale, Alfred Taylor, blessé à la jambe par des éclats d’obus, fut amputé et obligé de porter une jambe de bois ; sa femme, Emily McVeagh, soigna pendant quatre ans les blessés de la guerre en tant qu’infirmière en chef du St Georges’s Hospital. Alfred et Emily eurent une fille, Doris Lessing, prix Nobel de littérature 2007. Lessing nous propose un livre en deux temps : d’abord la vie qu’elle imagine pour ses parents si la guerre n’avait pas eu lieu, puis la réhabilitation des faits, détails biographiques et photos à l’appui. Et si l’autobiographie n’était rien d’autre qu’une fiction ? Dans Alfred et Emily, Lessing se fait à la fois auteur et critique de son oeuvre.

Dans des circonstances étranges, un homme perd la mémoire. Tantôt Ulysse, tantôt Sinbad ou Jason, il se prend pour un marin. Recueilli dans la rue, sans qu'aucun indice permette qu'on l'identifie, il est pris en charge par une équipe de médecins. En proie au délire, il leur raconte ses expériences dans un monde inconnu, fait de contrées improbables aux habitants singuliers. Avec Descente aux enfers, l'auteur du Carnet d'or dissèque les fantasmes qui peuvent traverser l'esprit humain, elle explore les territoires inconnu du langage et du corps. Plongeant au coeur de la folie, Doris Lessing compose ce qu'elle a elle-même appelé "une science-fiction de l'espace intérieur".

Ce livre dense, foisonnant et fascinant, amalgame et articule autour d'un roman intitulé " Femmes libres " les quatre carnets du journal d'Anna : le noir, le rouge, le jaune et le bleu, parce que Anna éprouve le besoin de séparer les choses qui " font " son existence. Et partout, des exigences, des pressions intérieures et extérieures amènent Anna à abandonner ses carnets, l'un après l'autre. C'est alors que, de leurs fragments entremêlés, peut surgir quelque chose d'autre, un texte neuf : " Le Carnet d'or ". Reflétant les grands courants politiques, sociaux et psychologiques de notre époque, analysant avec une rare acuité les rapports entre les femmes et les hommes, Le Carnet d'or nous offre une vision profonde et vivante, et aussi très révélatrice de l'expérience féminine moderne. Parmi les romans de Doris Lessing, remarquables d'intelligence, de passion et d'originalité, Le Carnet d'or, prix Médicis étranger, se détache comme le plus important.

1939 - James Reid est appelé sous les drapeaux. Il embarque pour l'Inde avec son régiment. Lors d'une escale au Cap, sa vie bascule : il trouve en Daphné, épouse de militaire qui l'héberge, l'ange dont il rêvait. Elle tombe sous son charme, ils ont une aventure. De cette brève union naît un enfant, dont James apprend l'existence alors qu'il est en poste en Inde. La joie le submerge. Le jeune homme refuse de voir la réalité, pourtant évidente : son fils remplace celui que l'époux de la jeune femme n'avait pas su lui donner...

Londres, 1949 : dix ans avant d'écrire la première de ces histoires,

Doris Lessing arrivait dans la capitale britannique après trente années passées en Rhodésie et deux mariages successifs. Celle qui allait devenir la grande dame des lettres anglaises contemporaines, la pertinente et subtile analyste du Carnet d'or et des Enfants de la violence, ne pouvait manquer de consacrer un autre cycle de récits, plus brefs et plus secrets, à quelques scènes de notre comédie .sexuelle quotidienne — à deux ou à plusieurs — dont elle avait elle-même fait le difficile apprentissage. Les épisodes de ces « ménageries » nous rappellent que le triptyque fameux : séduction / passion / consommation, est un puissant ressort romanesque en même temps que le plus étonnant révélateur de nos psychés.

Victoria n'a jamais oublié sa rencontre, à l'âge de neuf ans, avec une riche famille blanche, les Staveney.

Ce souvenir entêtant la poussera, des années plus tard, à entamer une liaison avec leur fils, Thomas. De cette histoire naîtra Mary, petite fille à la peau claire et au sourire radieux. En adoration devant l'enfant, les Staveney proposent de l'accueillir chez eux de plus en plus souvent. Victoria, toute à la réalisation de la chance que représenterait une telle éducation pour sa fille, n'imagine pas quelles conséquences aura sa décision.

La grande dame des lettres anglaises revient sur ses thèmes de prédilection : le racisme, l'hypocrisie, l'ambition. Un regard sans concession et d'une incroyable modernité sur notre époque.

Fascinants, gracieux, indépendants, mystérieux les chats ont toujours inspiré les écrivains, don ils sont bien souvent les fidèles compagnons. De Patricia Highsmith à Théophile Gautier, d'Émile Zola à Saki, les plus grands auteurs classiques ou contemporains célèbrent ici le chat dans toute sa diversité. En vingt-cinq histoires courtes, étranges comme Le Chat du Cheshire de Lewis Carroll ou Le chat qui s'en va tout seul de Kipling, irrésistiblement drôles avec Le Chat de Dick Baker de Mark Twain ou L'Histoire de Webster de P.G. Wodehouse, émouvantes comme les lignes de Baudelaire, Viens mon beau chat sur mon coeur amoureux, cet ouvrage vous fera ronronner de plaisir !

C'est dans le souvenir de ses années passées en Rhodésie (aujourd'hui le Zimbabwe) que l'auteur des Enfants de la violence et du Carnet d'or a puisé la matière de ces nouvelles.

Noirs asservis et humiliés - les uns se résignant, les autres se réfugiant dans un silence hostile -, Afrikaners et Anglais, colons opulents, " petits Blancs " paupérisés redoutant de tomber au niveau des Noirs : à travers une foule de personnages parfois tragiques, parfois dérisoires, campés en quelques pages avec un art parfait, Doris Lessing donne un tableau saisissant de l'Afrique australe des années 1970.

Ce premier volume des Nouvelles africaines réunit neuf textes : " Le vieux chef Mshlanga ", " Le soleil se lève sur le veld ", " Pas de sorcellerie à vendre ", " La seconde hutte ", " Le fléau ", " L'arrivée des De Wet à Kloof Grange ", " Le petit Tembi ", " La ferme du Vieux John ", " George le Léopard ".

Sans une once d'emphase, avec la densité, le frémissement et l'extrême finesse d'une écriture capable de saisir les émotions les plus subtiles, les réactions les plus complexes, Doris Lessing vient de peindre le portrait inoubliable et insupportable de la lèpre raciste.

Doris Lessing nous raconte, dans Les chats en particulier, deux chattes, la grise et la noire, deux caractères inconciliables, deux rivales qui ont vécu sous son toit. La célèbre romancière a su rendre magnifiquement la complexité de leurs rapports : entre elles, avec les autres chats, comme de leurs relations avec les humains. Elle déchiffre le sens caché de leurs comportements ; leurs pantomimes d'offrande ou de refus, de coqueterie ou de blâme, de volonté de puissance. Elle découvre des équivalences humaines à leur émotivité, sans oublier de tenir compte de ce qui revient à l'instinct, à l'hérédité ancestrale.

Doris Lessing nous plonge dans l'univers subtil et si captivant des chats, et même ceux qui préfèrent les chiens adoreront ce livre.

La grande ville est livrée au désordre, à la désorganisation. Des bandes de marginaux font régner la terreur. Les habitants s'enfuient. Les pouvoirs publics font encore semblant de gouverner...

Ce monde, c'est le nôtre, si nous laissons s'aggraver les multiples symptômes d'une crise déjà omniprésente. De l'appartement où elle vit seule, à la périphérie, une femme assiste, songeuse, à cette désagrégation d'une société, de ses moeurs, de ses façons d'être et de voir.

Un jour on lui confie sans explication une petite fille, Emily, accompagnée de son chien. Dans le même temps, elle commence à soupçonner, au-delà du mur de son appartement, toute une vie nouvelle et différente, surgie dans les profondeurs de l'immeuble.

Après L'Habitude d'aimer, on retrouve tout l'art du grand écrivain anglais dans ces portraits brossés en quelques phrases, ces vies percées à jour avec leurs secrets inavouables, ces couples immobiles, ces drames silencieux, ces petites comédies que l'on se joue à soi-même. Qu'elle évoque la vie conjugale, l'ambiguïté des relations humaines, l'engagement idéologique, Doris Lessing sait à merveille épingler les travers et les tabous de nos sociétés, repérer sous la conviction et la bonne foi le masque de la vanité et du mensonge (La Tentation de Jack Orkney), sous les traits d'une vieille chiffonnière sauvage le visage douloureux et dérisoire de la solitude et de l'abandon (Une vieille femme et son chat). Mordantes, féroces, d'une sobriété et d'une sensibilité exceptionnelles, ces nouvelles européennes comptent parmi les plus beaux textes de Doris Lessing qui s'inscrit dans la grande tradition de George Eliot et de D.H. Lawrence.

Plus qu'un simple témoignage, le premier tome des mémoires de Doris Lessing,Dans ma peau, est le récit d'une vie exemplaire dans ses choix et dans ses idéaux, celle d'une jeune femme engagée, lucide et combative. Une des grandes autobiographies du XXe, où la romancière révèle les secrets de son art et de sa sensibilité.

Examinant avec la précision d'une entomologiste les trente premières années de son existence – de Kermanshah, en Perse, où elle est née le 22 octobre 1919, à la Rhodésie, jusqu'à Londres en 1949 –, l'auteur du Carnet d'or et des Enfants de la violence nous fait partager ses émois et ses découvertes de fillette, de puis de jeune femme.

La petite Doris Taylor est tout d'abord une enfant de la violence, celle de la guerre de 1914 où son père a perdu une jambe, et celle d'une mère trop conformiste, trop rigoureuse, qui conduira l'adolescente à se révolter, à fuir le modèle maternel. De l'éveil de sa conscience politique à ses déboires conjugaux, toute la vie de Doris Lessing sera ainsi gouvernée par le refus – refus du compromis, refus de toute autorité, refus d'être prise au piège – et placée sous le signe de l'indépendance et de l'engagement passionné.

Nouvelle en apparence, "Mme Fortescue "est l'histoire d'une initiation sexuelle, dit en termes freudiens. Plus largement, il se compare avec d'autres histoires de Lessing ; d' adolescents qui tentent de faire leurs preuves en accomplissant ce qui semble au premier abord impossible, comme de rester sous l'eau assez longtemps pour nager à travers un tunnel ou de «perdre sa virginité." Dans ces histoires, Lessing adhère à un schéma d'écriture narrative : Le protagoniste fixe un objectif, et animé soudain par des sentiments proches de l'aliénation, il tourne autour de l'objectif subjectif, travaillant à éliminer les obstacles qui se dressent sur son chemin, sur une période apparemment longue et difficile ; à la fin, il atteint son but et retrouve son équilibre psychologique et mental qu"il possédait avant l"expérience.

La résultat de cette expérience de "seuil apparent" est finalement amoindrie par l'accent mis sur le retour en arrière, plutôt que la projection en avant. Grand thème de Lessing dans plusieurs de ses histoires :les adolescents, les femmes d'âge moyen ou les hommes vieillissants représentent dans le cycle de la vie un moment existentiel. Chacun de ses personnages se réveille un jour avec la certitude (clairvoyante) que quelque chose est fondamentalement mauvais dans sa vie. Pour une raison quelconque, l'apparition de la maladie, la confession d'un mari adultère, la soudaine prise de conscience de sa propre médiocrité entraîne alors un examen auto-critique. Ces personnages éprouvent un profond sentiment d'aliénation de soi et du monde. La scission entre la pensée et le sentiment menace de creuser dans un gouffre ...

Née en Iran, Doris Lessing a grandi en Rhodésie : elle ne découvre Londres qu'à trente ans, en 1949. Après une année où elle a l'impression d'habiter "une ville de cauchemar", elle va peu à peu apprivoiser la capitale anglaise au point de se sentir chez elle.

D'abord publiés dans les revues ou magazines, les textes de ce recueil s'échelonnent sur trente ans d'écriture et sont autant d'"impressions londoniennes" ou de "choses vues", depuis la table d'un café, la banquette d'un taxi ou un lit d'hôpital. Une adolescente accouche dans un hangar avant de rentrer chez ses parents. Une brève rencontre rapproche un chauffeur de taxi d'une jeune femme contrainte à mendier pour nourrir ses enfants. Dans un parc, une famille japonaise dispute son pique-nique à une armada de moineaux...

Petits faits vrais, personnages croisés, scènes quotidiennes : la romancière de La Terroriste et de L'Amour, encore démontre une fois de plus la lucidité, impassible et complice, de son regard sur l'être humain.

La caisse de livres est descendue du camion, et souvent reçue avec des larmes. " Tous ces livres ? Pour nous ? Rien que pour nous ? " La bibliothèque est peut-être une petite case, équipée de quelques rayonnages, mais le plus souvent c'est une planche posée sur de vieilles caisses. Sur ces planches, les livres sont disposés avec déférence. Un bibliothécaire a été choisi pour son honnêteté tout autant que pour ses cinq ou six années de scolarité. Un cahier auquel est attaché un crayon servira à enregistrer les emprunts. Mais il n'y a pas que ce village, d'autres villages voisins profiteront eux aussi de cette manne. Ils ont déjà dépêché des émissaires : s'il vous plaît, partagez vos livres avec nous. Mais il n'y a que cinquante volumes, peut-être une centaine. Doris Lessing.

Avec Filles impertinentes Doris Lessing nous livre le récit poignant de sa genèse et de sa jeunesse. Elle s'y dévoile sous un jour nouveau et met toute sa puissance de conteuse au service d'un sujet universel: les relations mère-fille. Mordant, plein d'esprit et porté tout au long par une franchise hors du commun, Filles impertinente s'est également l'autoportrait saisissant d'un des écrivains les plus libres de son époque.

"Mara & Dann" raconte l'odyssée de deux enfants, dans un monde dévasté après une terrible sécheresse, qui contraint les survivants à aller toujours plus au nord afin de trouver les dernières réserves d'eau potables. Les deux enfants doivent lutter pour survivre au sein de cette société devenue tribale, archaïque, impitoyable.

Depuis sa fuite aux côtés de sa soeur Mara alors qu'il était encore enfant, Dann est devenu un leader respecté et écouté de tous, en proie à un monde glacial toujours plus impitoyable. Dans ce second volet du Cycle de l'eau, notre héros poursuit son odyssée vers le nord, là où certains disent qu'il y a de l'eau, là où, peut-être, la civilisation subsiste. Là où, surtout, il en apprendra davantage sur son peuple et sur lui-même.

Nobel laureate Doris Lessing's classic novel of the pivotal summer in one woman's life is a brilliant excursion into the terrifying gulf between youth and old age.

As the summer begins, Kate Brown—attractive, intelligent, forty-five, happily married, with a house in the London suburbs and three grown children—has no reason to expect that anything will change. But by summer's end the woman she was—living behind a protective camouflage of feminine charm and caring—no longer exists. The Summer Before the Dark takes us along on Kate's journey: from London to Turkey to Spain, from husband to lover to madness, on the road to a frightening new independence and a confrontation with herself that lets her finally and truly come of age.

Femmes hors du commun, Julia, la doyenne de la famille, et Frances se battent pour leurs enfants. A travers l'histoire de la famille Lennox, Doris Lessing évoque la jeunesse des années 1960, celle qui, au sortir de deux guerres mondiales, voulut briser les vieilles chaînes et revendiquer sa liberté. Étaient-ils des idéalistes romantiques ou une génération meurtrie ? Un témoignage exceptionnel d'un des plus grands écrivains vivants de notre temps.

Mary Turner is a self-confident, independent young woman who becomes the depressed, frustrated wife of an ineffectual, unsuccessful farmer. Little by little the ennui of years on the farm works its slow poison. Mary's despair progresses until the fateful arrival of Moses, an enigmatic, virile black servant. Locked in anguish, Mary and Moses—master and slave—are trapped in a web of mounting attraction and repulsion, until their psychic tension explodes with devastating consequences.

Au terme de sa longue vie, Goethe affirmait qu'il venait tout juste d'apprendre à lire. Dans ce recueil des meilleurs essais de Doris Lessing, rassemblés pour la première fois, on retrouve la sagesse et la passion d'un auteur qui a elle-même appris, au cours de son intense et longue vie, à lire le monde autrement. Depuis les expériences sexuelles secrètes de Tolstoï jusqu'aux mystères du soufisme, en passant par la critique des grands classiques de la littérature, ces essais abordent un très grand nombre de sujets, de cultures, de périodes et de thèmes. Peinture de l'âme humaine, de nos espoirs, de nos peurs et de nos désirs, Le temps mord offre un portrait unique en son genre de l'un des auteurs les plus talentueux de notre époque.

L'ensemble des nouvelles de Doris Lessing a été rassemblé en 3 volumes - un premier volet constitué par Nouvelles africaines, un second, écrit après l'arrivée de Doris Lessing en Angleterre, comprenant L'Habitude d'aimer suivi de Notre Amie Judith.

Dans un univers cosmopolite où se mêlent la France, l'Allemagne et l'Angleterre, Doris Lessing développe autour de quelques personnages les thèmes qui lui sont chers : les ambiguïtés du couple (Un homme et deux femmes), la nostalgie des grandes causes ouvrières (Le Jour où Staline est mort), la solitude tragique d'une mère (La Chambre 19), la recherche de l'amour, l'étouffement dans la vie bourgeoise, le prix et la fragilité des relations entre les êtres, l'aspiration désespérée à l'affirmation de soi...

Tourné sur le monde des femmes, parfois marqué par le climat sombre de l'Europe d'après-guerre, souvent drôle, ce livre est aussi un véritable réquisitoire contre les travers idéologiques, politiques, et les tabous de nos sociétés.

Un été au bord de la mer. Deux familles apparemment sans histoires se prélassent au soleil : Roz et Lil, deux femmes mûres mais encore belles, leurs fils, deux hommes séduisants dans la force de l’âge, et leurs charmantes petites-filles tout occupées à leurs jeux d’enfants.

Depuis toujours Roz et Lil sont aussi inséparables que des sœurs jumelles, et l’affection qu’elles se portent s’est doublée peu à peu d’un amour pour le moins trouble de chacune pour le fils de l’autre. Ce jour-là les règles du jeu vont changer. Mais qui a vraiment les cartes en main ?

À 86 ans, Doris Lessing signe un texte sulfureux et dérangeant sur des amours scandaleuses. Roman du non-dit et de la dissimulation, Les Grand-mères fait résonner haut et fort la plume de la grande dame des lettres anglaises.

En 1949 débarque à Londres une jeune femme, avec son enfant de deux ans et demi et le manuscrit d'un premier roman. Ayant rompu deux mariages successifs, sans argent, en révolte contre les préjugés et l'hypocrisie, elle va forger son destin de femme et d'écrivain.

Dans ma peau, premier volume de l'autobiographie de Doris Lessing, évoquait son enfance rhodésienne, ses tribulations de jeune fille en rupture avec son milieu. De son arrivée à Londres à la publication du Carnet d'or (1962), qui l'imposera comme une romancière majeure, elle va vivre la bohème, connaître des amours tumultueuses, écrire passionnément, fréquenter les milieux du théâtre, se vouer à un idéal politique qui pourra la décevoir mais dont elle n'oublie pas la grandeur et la générosité.

C'est un après-guerre en clair-obscur, marqué par le redressement économique, l'affrontement des super-puissances, une vie intellectuelle foisonnante, qui revit dans ces pages où Doris Lessing nous livre, avec sa sincérité coutumière, ses convictions sur l'amour, la littérature, l'argent, la société, la mémoire.

Faut-il qu’à chaque conflit de société notre esprit critique cède le pas à la frénésie générale ? Les partis politiques sont-ils condamnés à reproduire les mêmes schémas qui précipitent leur perte ? Devons-nous rester passifs devant les nouvelles technologies qui poussent de plus en plus loin la manipulation et le contrôle des citoyens ?

Autant de questions posées par Doris Lessing dans ces six conférences données dans les années quatre-vingt, qui répondent pourtant précisément aux défis du XXIe siècle. Elle exhorte chacun de nous à prendre conscience des lois qui nous gouvernent pour que nous puissions enfin nous affranchir des loyautés aveugles, de l’obéissance aux slogans, aux chefs, aux émotions collectives.

Déployant avec éloquence son franc-parler habituel, la lauréate du prix Nobel de littérature prouve une nouvelle fois sa force visionnaire dans ce livre à l’écho aussi puissant que déconcertant.

Sarah Durham, productrice de théâtre, entreprend de mettre en scène le journal de Julie Vairon, une femme du XIXe siècle, artiste, passionnée, rebelle aux convenances. Autour d'elle, un groupe d'acteurs, une petite troupe engagée dans un travail commun sur cette figure féminine qui va révéler chacun à lui-même.

  Troublée aussi, de moins en moins certaine de ce qu'elle croyait savoir d'elle-même, Sarah, à soixante-deux ans, va découvrir que « le pays de l'amour n'est pas si éloigné de sa personne ». Elle s'éprend successivement de deux hommes, Bill, le bel androgyne, puis Henry, l'homme mûr, vivant ou revivant alors des émotions, des désirs, une soif d'amour dont l'origine se trouve au coeur de la petite enfance.

  En restituant de façon très juste le climat d'une troupe théâtrale, en instaurant un jeu de miroirs entre la pièce et les acteurs, entre Julie et Sarah, Doris Lessing s'interroge ici sur la sexualité et l'amour dans la vieillesse. Un thème qu'elle aborde avec l'humanité et le tact, mais aussi l'audace, l'exigence de vérité, quitte à choquer ou surprendre, qui ont mondialement imposé la romancière du Carnet d'or et de La Terroriste.

Révoltée par le régime colonial qui la déclare bientôt persona non grata, Doris Lessing quitte la Rhodésie de son enfance dès 1956. En 1982, après plus de 25 ans d'exil, c'est dans le tout jeune Zimbabwe qu'elle tentera de retrouver ses racines africaines. Les quatre voyages qu'elle y effectue jusqu'en 1992 nourrissent ces carnets de bord où, de souvenirs en rencontres, le grand écrivain anglais renoue le fil de son histoire et se fait le témoin passionné de l'évolution difficile, parfois contradictoire, d'un pays vers la modernité. du va-et-vient entre le passé et le présent surgit une féconde mosaïque d'impressions, d'anecdotes, de scènes, de portraits : images de la plantation familiale, de la brousse, et visions d'un pays qui s'urbanise peu à peu, souvenirs en noir et blanc du monde colonial et émergence d'une société interraciale qui voit s'installer de nouveaux privilèges. Un admirable journal de voyages et de souvenirs où la fidélité aux engagements d'hier, l'émouvant travail de la mémoire, la connaissance intime du paysage africain accompagnent une réflexion très riche sur les aspirations d'un continent en proie aux pires maux, malmené par l'Histoire, et porteur cependant d'un étonnant message d'espoir

En 1986, Doris Lessing, engagée aux côtés de la résistance afghane, à travers l'organisation d'aide Afghan Relief, s'est rendue au Pakistan afin de voir par elle-même les conditions de vie des réfugiés et de parle ravec les Moudjahidin.

Là, elle a rencontré aussi bien les chefs militaires de la résistance que les leaders politiques. Elle a vu la situation effroyable des réfugiés (plus de 4 millions de personnes). Elle a parlé avec des femmes qui, à la diférence des hommes se définissant eux-mêmes comme intrépides et héroïques, lui ont dit spontanéement à quel point leur réalité était terrible et effrayante, cmbien elles avaient souffert et souffraient encore.

Durant les longues années d'invasion de l'Afghanistan par les Russes, des régions entières ont été reduites en désert, des cités anciennes, pleines de trésors artistiques, ont été rasées par les bombardements. Un Afghan sur trois a été tué, s'est exilé ou érfugié dans un camp. Dans l'indifférence quasi générale. Publié en 1986, Le Vent emporte nos paroles était une tentative passionnée pour changer cela.

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