Roger Vailland
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Note moyenne : 7.33/10Nombre d'évaluations : 12
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Livre sorti le 31 Décembre 2003, aux éditions LGF - Livre de Poche (244 pages).
Afficher en entierJ'ai lu ce roman il y a longtemps et j'en garde un bon souvenir. Une histoire de volonté, une histoire à laquelle le destin se mêle.
Afficher en entier" Drôle de jeu est un roman - au sens où l'on dit romanesque-, une fiction, une création de l'imagination.
Ce n'est pas un roman historique. Si j'avais voulu faire un tableau de la Résistance, il serait inexact et incomplet puisque je ne mets en scène ni les maquisards ni les saboteurs des usines (entre autres exemples), qui furent parmi les plus purs et les plus désintéressés héros de la Résistance. Mais Drôle de jeu n'est pas un roman sur la Résistance. Il ne peut donc fournir matière à aucune espèce de polémique - autre que purement littéraire -, et tout argument d'ordre historique ou politique qu'on y puiserait serait, par définition, sans valeur.
Si enfin le nom ou le pseudonyme d'un de mes " héros " se trouvait appartenir à un personnage existant réellement, ce serait pure coïncidence, indépendante de ma volonté sans aucune signification. " Roger Vailland, 1945
Afficher en entierEcrit en 1955, sur le thème du travail à la chaîne et la déshumanisation qu'il engendre, "325.000 Francs" est un récit assez court, mais extrêmement prenant et émouvant. Un regard très intéressant sur la France des Trente Glorieuses, et une histoire d'amour douce-amère.
Afficher en entierUne formidable leçon de vie à méditer
Afficher en entierL'histoire de ce jeune qui est très amoureux d'une petite coquette ingrate, et qui se ruine la santé pour réunir une grosse somme d'argent afin de vivre avec sa bien aimée, est assez touchante.
Les personnages sont bien décrits et le livre se lit relativement vite.
Il y a parfois des descriptions qui font que ça traine un peu, mais ça reste facile à lire.
Sinon, l'auteur a bien retranscrit la vie de l'époque: le travail en usine, les syndicats qui arrivent, les patrons accommodants avec les employés, la relation de l'ouvrier avec sa machine qui est une sorte de bras de fer...
On voit que l'auteur a été un résistant et aussi un communiste. Ca se sent dans son écriture et dans sa description parfaite de la vie ouvrière de l'époque. Cette relation avec le travail peut nous paraitre désuète de nos jours, mais elle est bien décrite et explique bien les choses pour ceux qui n'ont pas connu cette époque.
Je retiendrai surtout que c'est l'histoire d'un jeune travailleur amoureux, qui ne cherche qu'à fonder un foyer, gagner de l'argent autrement qu'en restant à l'usine, et qui veut vivre sa vie au mieux.
Afficher en entierUn livre très intéressant de découvrir, l'auteur a plume séduisante. Un livre à lire pendant les vacances, il permet de s'évader dans un autre temps, les personnages nous font réfléchir sur les relations entre amis, en couple ou en famille. Ici, les désirs sont simples et se réalisent sans problème, on sort de livre avec la tête apaisée et l'esprit tranquille.
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Editeurs
Gallimard : 3 livres
Grasset : 3 livres
Editions du Rocher : 1 livre
Buchet-Chastel : 1 livre
LGF - Le Livre de Poche : 1 livre
Editions Buchet-Chastel : 1 livre
Biographie
Roger Vailland, né à Acy-en-Multien (Oise) le 16 octobre 1907 et mort à Meillonnas (Ain) le 12 mai 1965, est un écrivain, essayiste et grand reporter français.
Jeune, Roger Vailland goûte par ennui à la boxe, à la poésie et à la drogue. Il est anticonformiste. En 1928 naît le groupe concurrent du surréalisme 'Le Grand Jeu', auquel participe René Daumal et Roger Gilbert-Lecomte, aventure littéraire qui ne dure qu'un an. Engagé dans la Résistance dès 1942, il commence à écrire un roman 'Drôle de Jeu' qui recevra le prix Interallié en 1945. Inscrit au Parti communiste, qu'il quitte après le soulèvement de Budapest, il signe de nombreux romans, et obtient le prix Goncourt en 1957 pour 'La Loi'.
Toute sa vie, Roger Vailland aura rejeté les contraintes et aura cherché avec une désinvolture élégante, à connaître le bonheur : une pratique hédoniste qui le marginalise.
Grand reporter, romancier communiste qui roulera en Jaguar à la fin de sa vie, drogué, grand résistant, alcoolique, amateur de cyclisme et de montagne, ascète lorsqu’il écrit, ex-surréaliste, libertin, Roger Vailland a commencé tôt à opérer le « dérèglement de tous les sens » cher à son maître Arthur Rimbaud.
Roger Vailland meurt à cinquante-sept ans, le 12 mai 1965, d’un cancer du poumon. Il repose dans le cimetière de Meillonnas, près de Bourg-en-Bresse.
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