Mérida Reinhart

Très bonne lecture. Le changement de point de vue, Orion/Robin m'a un peu déboussolée dans les premiers chapitres. Ce monde est plein de monstres, de créatures surnaturelles et pourtant, ça passe "crème". J'ai beaucoup aimé l'écriture fluide (ou la très bonne traduction), c'était très agréable à lire.

Un recueil de nouvelles riche, autant en terme de représentations que de tons et traitements du thème.

Chaque nouvelle a son charme. Les unes invitent au voyage, les autres à la réflexion, presque toutes à la douceur.

Très bonne lecture qui frôle le coup de cœur. Cette écriture à quatre mains est agréable et immersive. On se laisse entrainer avec joie dans cet univers rempli de magie et de potions. L’histoire se met lentement en place, on découvre les personnages et leurs mystères. Constance, pleine de joie de vivre, se retrouve malgré elle en apprentissage de potions avec le maître le plus craint de l’académie. Cependant, sa magie fait des siennes en explosant tout ce qu’elle fait, ce qui n’aide pas sa relation avec son professeur. Tacitus, son maître d’apprentissage qui n’a pourtant jamais été diplômé pour une raison mystérieuse, se retrouve avec une apprentie au fort potentiel, autant pour les potions que pour les catastrophes. Au fil des pages, ils apprennent à se connaitre et développent une amitié qui pourrait être bouleversée par leurs passées. La fin, remplie d’actions et de révélations promet une suite plus mouvementée et je l’espère avec plus de révélation sur le passé non seulement de nos deux personnages principaux mais aussi sur ce monde dont la complexité a à peine été effleurée.

Une revisite de l’histoire par le biais de la méchante, pour un roman court mais dense, qui se lit d’une traite ! Une bonne lecture qui me donne envie de découvrir d’autres titres de la ME !

La lecture a été agréable, par la fluidité de la plume et le décor enivrant. Si, comme souvent, j’aurais aimé en voir plus de ce monde et des règles farfelues du Pays des Merveilles, j’ai adoré ce voyage. J’y ai retrouvé tout ce qui a fait mon enfance avec le livre de Lewis Caroll et le dessin animé de Disney. J’adore notamment la magie des fleurs : originale et tellement dans l’esprit de cet univers !

Alaïs m’a d’abord semblé un peu unidimensionnelle. J’ai eu du mal à m’attacher à elle, alors que les autres personnages se dévoilaient peu à peu autour d’elle. Mais j’ai appris à l’apprécier, malgré son côté un peu trop rationnel pour vivre dans un tel royaume. On la comprend d’autant mieux qu’on bascule avec elle dans la folie et l’horreur. Car si l’Histoire veut faire d’elle sa Reine de Cœur, elle ne cédera pas si facilement à la fatalité. Assister à sa chute et recevoir ses espoirs m’a d'autant plus émue.

Le parti pris de l’autrice est de transformer l’histoire en une fantasy épique, loin de la réalité, et l’Alice du livre d’origine apparaît très tard. Si le royaume paraissait d’un abord charmant et féérique, il contient bien sa part de folie et de violence, toujours sur le fil du rasoir, jusqu’à la spirale infernale finale. Je n’en dirais pas plus mais j’espère que cela vous donnera envie !

Mention spéciale au chat de Cheshire, trop lucide (ou fou ?) pour ce monde, incontestablement mon préféré !

Une bonne reprise de l'histoire de Robin des bois, j'ai été surprise par certains des rebondissements même si d'autres étaient prévisibles. L'histoire se lit plutôt vite.

Une histoire qui reste simple , sans grande ambition mais qui fait passer un bon moment grâce à une écriture fluide . Le livre étant assez court il est difficile de s'attacher aux personnages , certains sont survolés , ça manque de profondeurs mais j'en ai pris pleins les yeux dans les passages qui parlent de sucreries. Je m'en léchais les babines tellement je visualisais la scène.

Un deuxième tome dans la lignée du premier avec un univers vraiment original. Ce fut plutôt une bonne lecture mais comme pour le précédent je n’ai pas été transcendée.

Pourtant il y a vraiment un univers très riche et des personnages que j’aime beaucoup mais je crois que je me suis un peu perdue dans l’univers et dans l’intrigue. Je dois avouer que j’ai trouvé ce deuxième tome plus complexe que le premier et du coup j’ai eu un peu de mal à tout suivre et à voir ou cela allait mener surtout en ce qui concerne une nouveauté de ce dernier tome qui sera original et singulier. Malgré tout l’histoire sera prenante et assez rythmée et les personnages étant attachants on a envie de suivre leurs péripéties.

J’ai beaucoup aimé la relation entre Constance et Tacitus d’autant plus que l’on aura enfin le droit à une romance entre les deux pour mon plus grand plaisir. Ils m’ont pas mal fait sourire aussi dans leur manière de se comporter l’un avec l’autre et parfois de se taquiner. Ils sont très attachés l’un à l’autre et cela se voit. Tacitus va être par ailleurs assez protecteur envers la jeune femme.

Constance va devoir faire fasse à beaucoup de choses, en ce qui la concerne elle-même, son passé mais aussi son présent. Elle fera certaines découvertes qui remettront en cause pas mal de choses. Elle va vouloir venir en aide à Sidonie qui subit un sort pire que la mort mais aussi venir en aide à tout Hexachanté, et tout cela en étant elle-même en danger. Constance aura vraiment un rôle de premier ordre à jouer.

J’ai énormément aimé le dénouement de l’histoire et la fin qui va être assez impressionnante tellement elle sera intense et riche en action.

Ecrit par Mérida Reinhart et publié aux éditions Bookmark, La Meute de Sherwood est une réécriture de l’histoire de Robin des Bois, qui inclut au mythe d’origine des croyances païennes et une pointe de surnaturel.

L’intrigue est plutôt attendue mais fonctionne tout de même très bien. Les personnages sont bien construits, malgré un petit manque de “show don’t tell” dans leur psychologie à mon goût qui me donne l’impression de quelques conclusions hâtives. Mais tout cela est amplement rattrapé par la construction d’univers, étayée de notions historiques, qui nous entraîne vite dans l’époque du récit. Les notes de bas de page aident les moins férus d’histoire à s’y retrouver sans nous sortir de la lecture, et l’histoire des maudits est tout à fait crédible. J’ai beaucoup aimé le rythme également, les différents actes se rapprochant du découpage un peu épisodique du Disney assimilé.

L’autrice mêle admirablement le vocabulaire d’époque et le langage courant, et malgré la répétition des prénoms qui m’a parfois gênée j’ai beaucoup aimé la plume. Les éléments de la légende que l'on connaît sont repris et parfois un peu détournés pour coller à cette nouvelle intrigue, et cela fonctionne aussi très bien. C'est donc une chouette réécriture, que je conseille autant aux amateurs de romans historiques et de Robin des Bois qu'à ceux qui aiment les histoires de loups-garous !

Petite surprise en lisant ce recueil : c'était bien plus intéressant que prévu. Je ne suis pas toujours bon public avec les nouvelles mais cette fois, j'ai passé un bon moment global.

Vous le savez, j'ai toujours du mal à commenter ce format par peur de vous divulguer trop de détails. La présentation vous permettant d'avoir un bel aperçu, je me suis contenté de peu.

Petite précision : chaque texte s'accompagne d'une liste d'avertissements pour éviter de heurter votre sensibilité, à lire avant toute chose car certains sujets ne sont pas à prendre à la légère.

Chaque nouvelle a bénéficié d'illustrations pour accompagner notre lecture.

Vis-à-vis de Louise Dejour-Chobodická, illustré par DICEShimi : une nouvelle frustrante parce que j'aurais apprécié qu'elle aille plus loin mais on y découvre Alice et Madeleine pour une rencontre peu classique et le début de quelque chose.

La saveur des lendemains de Naël Legrand, illustré par Lilliam Thomdet : si vous cherchez un soupçon de magie et de nourriture, vous êtes au bon endroit pour suivre Talo dans son apprentissage.

Le temps de la chasse d'Auriane Velten, illustré par Eclair Perdu : probablement la plus grande surprise du recueil même si je me suis demandé à plusieurs reprise où ce texte allait nous mener. J'ai bien aimé la fin.

Du bout des doigts de Mérida Reinhardt, illustré par Su and the boys : une nouvelle que j'ai trouvée mignonne avec des passages touchants entre Léandre et Olivier.

Transgraission de Camille Martinez, illustré par Marie Ossent : j'ai trouvé cette histoire incroyable de bout en bout, complètement décalée aussi, avec des passages gores mais qui se tiennent.

Derrière les portes de Karine Rennberg, illustré par Atelier Nymphaë : une histoire très émouvante.

Retour aux sources de Sully Holt, illustré par Cyan : j'ai adoré la détermination présente dans cette nouvelle et l'apprivoisement qui se fait petit à petit. De beaux messages ici aussi.

Une pour tourte et tourte pour une d'Anne-Laure Guillaumat, illustré par Mistéxpi : c'est le texte que j'ai eu le plus de mal à lire par son côté loufoque et décalé et en même temps, j'ai trouvé la fin prodigieuse.

Menu 3. Sans dessert de C. M. Deiana, illustré par Helsenn : une nouvelle touchante, là aussi. J'ai beaucoup aimé suivre Arthur dans ce chemin difficile et en même temps fortifiant.

Ce recueil aborde beaucoup de sujets, plus ou moins difficiles et offre une diversité de plumes et de textes remarquables. Il y en a pour tous les goûts. N'hésitez pas à tenter l'aventure.

C'est tout mimi, un bon feel good, mais c'est vraiment très court, juste une nouvelle pour 1h15 de lecture environ, dommage, un peu plus aurait été super.