Eloeïz A. Leroy

J'avais beaucoup aimé le tome 1, mais j'ai une préférence pour celui-ci.

Etant fan de la série Reign, retrouver les personnages historiques comme Marie Stuart, François ou encore Catherine de Médicis m'a fait énormément plaisir.

Concernant l'histoire, l'auteur nous offre ici les origines de son univers, c'était très intéressant.

D'autant plus qu'elle mêle ses légendes à une autre grande légende : l'Atlantide !

Direction donc Blois, au 16ème siècle, où les Mercenaires sont revenus en puissance.

Nous suivons Gabrielle, jeune fille forte mais qui manque de confiance en elle. Dès son arrivée, elle fera la connaissance de Julien et d'Alban.

Si l'aîné a eu ma sympathie malgré ses airs revêches, le petit frère m'a laissé davantage sur la retenue.

J'ai émis des hypothèses... Et si je n'avais pas tort, je n'avais pas raison non plus (vous voulez comprendre ma logique? Lisez la saga)

Il y a de l'action, des surprises, des découvertes, des retournements de situation ... mais aussi des questions sans réponse.

On ne s'ennuie pas, et la fin appelle à la suite.

J'ai terminé Running out of time 2.

Root 2 c'est avant tout une ambiance, une atmosphère. On s'y croirait ! Mais où me direz vous ? Dans la France de Catherine de Médicis.

Au début j'avais peur d'être largué car ma lecture du tome 1 date un peu et que j'oublie facilement les détails de ce que je lis. Mais dès les premières pages j'ai été à nouveau happé dans l'univers de l'autrice. C'est suffisamment rare pour le souligner. Il y a une douceur dans son écriture, on se sent comme dans un écrin, on est mis en conditions pour être réceptif et apprendre des choses sur l'Histoire. J'ai tout simplement dévoré ce tome 2 qui, tout en étant plus court, va aussi plus loin en terme de lire, d'univers. J'ai particulièrement adoré le fonctionnement des Atlantes, leurs rites, leurs traditions vieillissantes aussi, leur panthéon...

Concernant les nouveaux personnages, Gabrielle a les mêmes valeurs que sa mère Héléna, mais elles sont aussi différentes. Gabrielle connait les secrets des Gardiennes du Temps, ce qui lui offre un avantage considérable. J'ai adoré Will et Yue, et j'ai regretté de ne pas les voir plus, mais il fallait que l'histoire avance. Pour Alban, j'ai mis un peu plus de temps à l'apprécier, c'est parce qu'il est suffisamment bien écrit pour qu'on ne l'apprécie pas au début et que notre avis évolue en même temps que celui de Gabrielle. J'ai adoré l'humanité de Marie Stuart, le pragmatisme de Catherine de Médicis, la cruauté de Roan. Autant de personnages qui semblent exister réellement.

Root 2 ne tombe jamais dans le manichéisme, la fin s'avère complexe et les multiples twists finaux éveillent ma curiosité. J'ai hâte de commencer le tome 3 !

Une dernière épopée à travers les rouages du temps, l’ultime aventure des Gardiennes…

À ceci près que la saga se termine par celle d’un gardien, William, l’unique homme à pouvoir se targuer de faire partie des élus dans la lutte contre les Mercenaires et Roan.

Pourtant rien n’est simple dans le monde des Gardiennes. Cette société matriarcale n’admet pas d’entorses aux règles et ne reconnaît pas la légitimité de William. Peu importe, la situation est critique et le frère de Gabrielle n’a pas de temps à perdre. Il fera sans l’aide des Atlantes et se jettera à corps perdu dans cette ultime bataille. Il pourra compter sur Félician, un protecteur qui a lui aussi bien des choses à prouver, il rencontrera également Fallon, une jeune femme mystérieuse bien plus complexe que ses agissements le laissent supposer…

William est un personnage très touchant. Il se sent plus faible, moins à sa place que ses sœurs ou encore sa mère, car dans l’ordre des choses en tant qu’homme, il ne peut aspirer aux mêmes pouvoirs que les Gardiennes. C’est là où réside justement toute sa force, il a à cœur de faire valoir ses capacités et quand bien même il n’a aucune reconnaissance, il s’engouffre, avec un courage inouï, dans la lutte pour sauver le monde. Et rien ne lui sera épargné…

Félician, le jeune Atlantes, est également très attachant. C’est un jeune homme blessé qui voit dans cette mission la possibilité de faire valoir enfin ses capacités. Il est bien plus qu’un protecteur entend de montrer.

Fallon, quant à elle, est très énigmatique dès le début. On ne sait pas vraiment dans quel camp la situer et c’est ce qui fait tout le piment de l’intrigue. Qui est-elle vraiment ?

Ce dernier tome est, comme les précédents, une plongée dans le temps où les rebondissements et les coups du sort s’enchaînent sur un rythme particulièrement dynamique. Cette aventure dans le XXe siècle clôt la saga en refermant presque la boucle temporelle. J’ai beaucoup aimé ce dernier voyage, toutes les rencontres de Will et tous les aspects historiques que l’auteure sait habilement glisser dans son récit.

Ce qui m’a aussi beaucoup plu, c’est la résonance particulière du message délivré par l’auteure. Par un parallèle inversé, elle évoque bien des travers de notre société. Le modèle matriarcale a les mêmes défauts que celui qui est encore en place dans notre réalité. Les Gardiennes sont tout autant dans l’hégémonie de leur place, de leur rôle, refusant toutes concessions, se mettant des œillères pour que rien ne puisse évoluer. Un plaidoyer subtile pour une société unie où tout le monde apporterai sa pierre à l’édifice, où il faudrait savoir conjuguer les forces et les faiblesses de chacun.

La plume de l’auteur est toujours aussi limpide, entraînante et fascinante. Eloeïz A Leroy parvient à rendre son récit vivant et haletant, vous faisant passer par toute une série d’émotions différentes.

Un dernier tome au final particulièrement bien amené, qui termine en beauté c’est trilogie historique. N’hésitez pas à la découvrir !

Changement d’époque pour les Gardiennes du Temps. Nous avions suivi le combat acharné d’Helena au cours du 18ème siècle dans les Hautes Terres d’Ecosse, désormais c’est au tour de sa fille, Gabrielle, d’être confrontée aux Mercenaires du Temps. Après avoir vu s’affoler son remonteur de temps, alors même que sa mère avait vaincu le dernier des Mercenaires, Gabrielle doit se rendre à l’évidence: l’ordre maléfique a réussi à se reconstituer. À présent c’est à elle seule qu’incombe la tâche de les éliminer. Pour ce faire, il va lui falloir, elle aussi, quitter son siècle pour évoluer durant le 16ème à la cour du roi. Saura-t-elle se montrer digne des espérances des Gardiennes?

Elle se rend vite compte qu’elle n’est pas au fait de tous les secrets des Gardiennes. Comment le pourrait-elle d’ailleurs puisque sa mère était en théorie la dernière de la lignée? Elle va devoir faire preuve de courage et d’abnégation et surtout elle devra faire montre de patience! Car lorsqu’elle va découvrir le protecteur qui lui est dévolu, elle va serrer les dents et les poings. Alban de Beaumont lui apparaît comme un homme exécrable en tout point, et s’il doit faire son éducation et son entraînement physique, les choses vont grandement se compliquer! Pourquoi un tel comportement?

Gabrielle a hérité du tempérament de feu de sa mère et de la ténacité de son père. Cela fera assurément d’elle une grande Gardienne. Son initiation ne sera pas une sinécure. Elle va se retrouver projetée au sein d’une cour où perfidie et coups bas sont plus que monnaie courante. Elle n’était pas véritablement préparée à tout cela et va vite devoir développer ses qualités et ses dons pour mener à bien sa mission. Pour cela elle pourra compter sur quelques alliés, parmi eux son protecteur Alban. D’abord froid et méprisant avec elle, il se dévoile au fur et à mesure que l’intrigue évolue. Ils deviennent de plus en plus proches, complémentaires et par là même très touchants.

C’est une histoire riche et intense où les complots s’enchaînent, où les révélations se succèdent. La romance est un peu moins présente dans ce tome mais sachez qu’il y a une raison. Quand vous la découvrirez, vous comprendrez tout! J’ai adoré toutes ces références historiques et la manière dont l’auteure mêle à la fois mythologie grecque, paganisme et religion monothéiste. C’était un vrai plaisir de faire le voyage jusqu’à la cour de Henri II, dans les pas de Catherine de Médicis et Marie Stuart. Un grand bravo à Eloeiz A Leroy pour son imagination quant aux explications des coulisses de la Grande Histoire. C’est impressionnant de voir à quel point elle a su relier les faits à ses propres légendes. Le récit est encore plus addictif car étrangement tout devient plausible et possible.

La plume est elle toujours aussi limpide et grisante. L’auteure sait rendre son histoire vivante et haletante en vous faisant ressentir beaucoup d’émotions différentes et cette fois, elle vous laissera dans l’expectative. J’ai hâte de découvrir ce dernier opus! En attendant, je vous recommande vraiment cette lecture!

Un petit détour par la romance fantastique et paranormale ça vous tente? Si oui je vous emmène cette fois dans les couloirs du temps à la rencontre d’Héléna et de Liam.

Héléna vit à Paris en 2019. Orpheline presque dès sa naissance, elle n’a pas une existence parfaite ni extraordinaire mais elle s’en contente. Ce qu’elle souhaite: maintenir la tête hors de l’eau et pourquoi pas trouver le bonheur... Rien n’est jamais facile et le fait de n’avoir aucune famille est un frein qui pèse sur le moral de la jeune femme. Un jour pourtant tout est remis en perspective. Une lettre venue d’Ecosse l’informe qu’en réalité un membre de sa famille est toujours de ce monde: une tante éloignée. Une si belle occasion est inespérée et c’est avec quelques réticences mais beaucoup d’espoirs qu’elle part à la rencontre de cette parente. Les retrouvailles se déroulent à merveille ce jour-là. Le lendemain en se réveillant, Héléna n’est plus au même endroit, ni à la même époque. Elle a fait un bond dans le passé et la voici propulsée, seule, en 1742! Héléna tout comme sa tante, est l’une des dernières Gardiennes du Temps, une sorte d’élue qui a la possibilité de voyager dans le passé pour empêcher des hommes malfaisants de changer l’Histoire à leur avantage. Et si elle se retrouve à cette date précise c’est parce qu’elle doit combattre l’un de ces hommes. Au cours de ses pérégrinations et de son apprentissage, elle fera la connaissance de Liam. Ils sont tout de suite très complices et très attirés l’un par l’autre. Outre le problème des us et coutumes de l’époque, Héléna a un autre souci. Si sa mission est une victoire, elle rentrera à son époque, qu’adviendra-t-il alors de leur relation si elle cède?

J’avoue que cette histoire est très complexe mais ce qui est surprenant c’est la facilité avec laquelle on y entre. Les descriptions et le travail de recherches historiques et littéraires y sont pour beaucoup. Le personnage d’Héléna également. Le fait qu’elle soit projetée dans cette époque sans explications, comme nous finalement, fait que l’on s’identifie facilement à elle. C’est une jeune femme normale, liée aux convictions de son temps qui se retrouve au beau milieu d’une épopée paranormale. Elle doit appréhender et maîtriser ses capacités sans en connaître toutes les conséquences. Héléna qui avait déjà une grande force de caractère, va se révéler combattive, dotée d’un courage et d’une détermination qu’elle ne soupçonnait pas. Elle va aussi découvrir l’amour et ses tourments, bien que sur ce point la date n’y change rien.

La plume de l’auteure est lipide et magnétique. Très soutenue et soignée, elle vous projette dans l’univers imaginé par par l’écrivain. Un cocktail d’émotions contradictoires et d’actions intenses, avec en plus ce mélange de style entre langage passé et actuel qui donne à l’ensemble un côté fascinant voire ensorcelant.

Une belle découverte donc que je vous recommande aisément!

Je persiste et je signe : Running out of time est une trilogie qui mérite d'être lue. Le tome 3 nous offre un final maîtrisé, de haute voltige, presque "Endgamesque", toutes proportions gardées. Ça va être très difficile d'en parler sans trop spoiler. Vous êtes prévenu.e.s.

L'autrice réussit le tour de force d'introduire de nouveaux personnages, une nouvelle dynamique (Will / Félician), de réécrire les règles de son univers (le premier Gardien du Temps masculin), de dévoiler encore plus de secrets sur les dieux Atlantes et sur le fonctionnement de cette société matriarcale attachée à ses traditions, tout en offrant une conclusion logique à tous ses personnages. La plume de l'autrice s'est affinée. Et il fallait au moins ça pour offrir une fin digne des plus grandes sagas à Root.

J'adore les fins, et je n'ai donc pas été déçu. Je dirai même que ce tome 3 est mon préféré de la trilogie. Que ce soit les choix offerts aux personnages (le cadeau des divinités à Will), le combat final dantesque, la conclusion de certains personnages tantôt magnifique, tantôt tragique (Elisabeth), l'autrice réussit une sortie sans accrocs.

Lisez donc Running out of time si vous aimez l'histoire et la magie, les personnages courageux, la critique des sociétés engoncées dans leurs traditions, les bons mots, la bienveillance... Lisez cette saga !

Une agréable découverte que ce premier tome de ROOT.

Une belle plongée dans l'écosse du XVIIIe siècle.

La découverte de cette partie de l'histoire écossaise un point que j'apprécie particulièrement, même si j'aurais apprécié avoir un peu plus de détails sur les lieux, l'époque, les coutumes, etc.

Ça reste une histoire prenante avec un bon rythme, qui nous tient en haleine.

Un point qui m'a laissé perplexe, c'est parfois la certaine rapidité d'adaptation qu'il y'a de Helena à cette époque ainsi que sa capacité à combattre ne soit pas plus remise en question que ça. Ça l'est, mais y'a peut-être un peu trop d'acceptation ? Ce n'est pas vraiment dérangeant, mais ça surprend un peu.

En dehors de ça, la partie romance entre Liam et Helena est touchante. Beaucoup de passages qui j'ai apprécié !

L'autrice nous fait passer par pas mal d'émotions tout au long de l'histoire et c'est très agréable. Le mélange de styles entre le le langage plus moderne de Helena et celui de l'Ecosse du 18e rend le récit bien ancré dans l'Histoire.

L'histoire est intéressante mais je n'ai pas été conquise par ce livre. Je ne peux pas dire que je ne l'ai pas aimé mais je me languissais quand même de le finir car il ne m'a pas embarqué. Dommage au vue des commentaires, j'ai du passer à coté...

J'étais bien emballée par ma lecture mais au fur et à mesure du premier chapitre je me suis sentie très mal à l'aise, je suis très étonnée que peu de personne ait relevé les similitudes d'avec Outlander de Diana Gabaldon, franchement j'ai trouvé ça limite. Alors si c'est pour rendre hommage à l'autrice alors je présente mes plus plates excuses, par contre si ce n'est pas le cas j'avoue que ça m'a grandement dérangé.

Spoiler(cliquez pour révéler)L'héroïne se retrouve comme par hasard à la même période de l'histoire de l'écosse puisqu'on parle de la bataille de Culloden, elle tombe comme par hasard sur des tuniques rouge à son arrivée, elle tombe comme par hasard sur un bel écossais qui va être blessé et qu'elle va "sauver" de ses soins, comme par hasard dans la petite équipe le chef se méfie d'elle et comme par hasard une fille au château amoureuse du bel écossais va lui faire des crasses j'ai trouvé que ça faisait beaucoup, heureusement les similitudes se sont arrêtées là mais du coup ça m'a gâché mon plaisir.

Pour l'écriture je ne sais pas trop quoi en dire, c'est bien écrit mais j'avais le sentiment que c'était écrit par une ado, peut être que ce livre est un young adult ce qui expliquerait cela, les réaction de l'héroïne sont "gamine" parfois. Je vous laisse le soin de vous faire votre propre opinion, je pense que je vais attendre avant de lire le suivant car il m'a toutefois laisser un arrière gout et c'est bien dommage car l'histoire me branchait bien !!

- écris à la 1er personne

- point de vue d’un seul personnage

- romance en second plan

- quelque longueur

- aucune scène de sexe

- pour ma part je n’est pas vraiment le goût de lire la suite

- ne termine pas sur un cliffhanger